Chapitre 5 :
Le remarquable ministre des sciences, Xavier Cossa pensait que les armes à missile c’est démodé, parce que cela faisait plus de cent ans qu’elles existent. Il avait donc décidé que les savants sous ses ordres, devaient mettre au point des armes laser. Mais son entreprise géniale rencontra de nombreux obstacles, notamment en la personne d’Orson Faraud, le chercheur en chef.
Pourtant Xavier avait de nombreuses idées comme par exemple l’obligation pour les soldats de manier les fusils laser avec seulement les dents, et la langue. Il considérait comme indispensable cette mesure pour renforcer la capacité des militaires à mâcher de la viande dure. C’était une motivation totalement idiote, mais Cossa tenait absolument à ce que les fillirtes n’usent pas de leurs mains pour manier les armes laser. Et encore le ministre s’estimait faire de grosses concessions, il n’aurait pas été contre l’interdiction de la langue comme moyen d’utiliser les fusils. Mais il tenait à ménager Orson, il jugeait important de se montrer gentil avec le chercheur.
Cependant il proclamait avoir fait le maximum en matière de négociations. Il admettait que les mains ou les pieds c’était plus pratique pour tuer avec une arme, mais il voulait laisser une chance à l’égard des dragons.
Bien sûr n’étant pas un soldat, il avait le droit d’utiliser la partie du corps qu’il désirait avec son fameux fusil. Il recourait à ses fesses pour envoyer des tirs de laser sur les dragons. Il espérait ainsi récolter le surnom de fesses tueuses de monstres. Il investit massivement pour préparer une campagne publicitaire vantant ses mérites, et notamment ceux de ses fesses. Il allait prouver au monde entier qu’il s’avérait une véritable menace pour les ennemis des fillirtes. Que les adversaires de ses semblables ne devraient pas craindre son bras, mais la vengeance de ses fesses. Néanmoins pour l’instant comme les résultats n’étaient pas encore totalement au rendez-vous de par un manque d’entraînement, Xavier userait peut-être encore un peu de ses mains pour manier le fusil laser.
Orson décida une nouvelle fois de débattre à l’intérieur de son laboratoire dont les murs sont en plastique blindé. Tandis que Xavier respirait l’enthousiasme, son interlocuteur chercheur manifestait une profonde lassitude.
Orson : Les armes à missile sont peut-être anciennes, mais elles ont fait leurs preuves, tandis que nous n’en sommes qu’aux balbutiements des armes laser.
Xavier : Vous êtes un chercheur non, vous devriez être content de participer à une entreprise qui fera avancer la science.
Orson : Les lasers en tant qu’outils médicaux sont intéressants, mais en tant qu’arme, surtout contre les dragons, c’est de la gnognotte.
Xavier : Je ne suis pas d’accord avec vous, j’ai pleinement la foi dans mon projet. Je sais qu’il y a quelques problèmes à régler, mais les difficultés ne sont pas insurmontables.
Orson : Avec des crédits suffisants peut-être, mais nous manquons de moyens.
Xavier : Ne vous inquiétez pas, je me charge d’obtenir une rallonge budgétaire.
Orson : Vous êtes sûr qu’il est sage de persister ? Nous avons de grosses difficultés à surmonter pour que les armes laser deviennent des armes efficaces, et surtout pratiques, notamment en ce qui concerne la fréquence des tirs. Et puis je vois mal comment nous pourrions mettre au point avant plusieurs années, une arme laser efficace contre les dragons majeurs, qui n’a pas besoin d’être branchée à un puissant générateur électrique de plusieurs tonnes.
Xavier : Ayez la foi dans les fillirtes, impossible n’est pas fillirte. Nous sommes capables de rendre possible l’impossible.
Orson : Le problème monsieur Cossa, est que vous rendez possible l’impossible dans le mauvais sens du terme.
Xavier : Apprenez que je suis capable de choses très impressionnantes, par exemple je peux pisser debout sans mouiller mon pantalon pendant plus de trois secondes.
Orson : Hein ?
Xavier : Quand je vais aux toilettes, il me faut au moins quatre à cinq secondes avant de commencer à mouiller mon pantalon avec mon urine, ce qui est très fort. Je connais beaucoup de gens qui mouillent leur pantalon dès la première seconde de leur jet vers la cuvette.
Suite à la déclaration de Xavier, Orson eut une soudaine envie de le tuer. Il se dit qu’il rendrait un service à l’intelligence. Cependant il se retint rapidement, il n’aimait pas son interlocuteur, mais il n’était pas non plus un adepte du meurtre contre ses semblables firllites.
De son côté Marpax le seigneur dragon lorsqu’il entendit parler de l’usine à arme laser des fillirtes décida qu’il fallait faire disparaître cette structure. Cependant pour la trouver, il avait besoin d’un informateur fillirte. Il n’arrivait pas à déceler la localisation de l’usine avec ses pouvoirs magiques. Il aurait pu la trouver en demandant à un autre dragon de l’aider. Toutefois il tenait à accroître sa réputation au maximum, il voulait réaliser le maximum d’exploits possibles sans avoir de dette à l’égard d’un autre congénère. Il comptait sur son côté impressionnant pour inciter l’informateur à taire sa contribution.
Ainsi Marpax espérait donner l’impression qu’il réussit tout seul à trouver la fameuse usine problématique. Certes il s’agissait d’un procédé douteux de cacher l’aide qu’autrui vous apporte, mais le seigneur était motivé par d’autres motifs que l’envie d’augmenter son prestige personnel. Il savait que les fillirtes pardonnaient difficilement la collaboration avec les dragons, alors il valait mieux faire le maximum pour cacher l’identité de l’informateur.
Sinon Marpax craignait que son allié lui donnant des renseignements connaisse une vie infernale dans une prison, voire soit mis à mort. Le seigneur était malin de chercher à tirer la couverture à lui tout seul, de s’attribuer l’essentiel du mérite dans sa tentative de destruction d’une usine. Ainsi il garantissait la survie d’un informateur précieux, il évitait de perdre une source de renseignements particulièrement utiles. Ses semblables les dragons avaient souvent une conception assez simpliste à l’égard de leurs alliés fillirtes, ils pouvaient les récompenser richement, leur donner de nombreux avantages. Mais ils ne prenaient pas forcément la précaution de camoufler leurs agissements. Résultat chaque année des dizaines voire des centaines d’informateurs travaillant pour les dragons se faisaient tués ou emprisonnés.
Ce qui signifiait la perte d’espions par moment remarquables. Or le seigneur savait pertinemment que le renseignement constituait une des clés essentielles pour gagner les guerres. Problème beaucoup de congénères manquaient de prudence avec leurs alliés fillirtes. Marpax localisa Sam alors que ce dernier se promenait dans une forêt primaire, un endroit avec une nature très préservée, un lieu composé de beaucoup de chênes.
Marpax (amical) : Sam, j’ai besoin de ton aide.
Sam (terrorisé) : Pitié ne me mangez pas monsieur le dragon !
Marpax (cherche à apaiser) : Je ne te veux aucun mal, au contraire, je te propose une alliance contre notre ennemi commun, Xavier Cossa.
Sam hésitait à coopérer avec le dragon, il pensait que c’était une sacrée aventure. Si d’autres fillirtes l’apprenaient les conséquences sociales pourraient être désastreuses. Dans le sens que Sam risquait de devenir un paria auprès de la plupart des gens qu’il connaissait, même ceux hostiles contre le gouvernement de son pays. Toutefois il pensa aussi aux bénéfices financiers potentiels, et surtout à la possibilité de réussir à enfin faire chuter Cossa, qui était à son poste de ministre depuis plus d’une décennie. Finalement l’avidité envers les richesses, doublée par le fait de satisfaire une vieille rancune l’emportèrent sur les craintes de Sam après trente secondes de réflexion. Marpax ne s’offusqua pas du délai d’attente. Il n’était pas un ami de son interlocuteur pour commencer, il s’avérait donc naturel que le dragon suscite de l’hésitation.
Sam : Si vous voulez nuire à Cossa, vous pouvez compter sur moi.
Marpax (étonné) : Tiens c’est bizarre, je sens que ton aura m’est familière, excuse-moi pour ma requête étrange. Mais pourrais-je avoir quelques gouttes de ton sang ?
Sam (hésite) : Pour, pourquoi faire ?
Marpax : Vérifier une impression, si j’ai raison un grand destin vous attend.
Sam : Tenez.
Quand Marpax se rendit compte que son sort d’analyse confirmait son intuition, il adopta un ton beaucoup plus déférent, comme celui d’un subordonné avec un chef très respecté.
Marpax : Merci, oui, c’est bien ce que je pensais, vous avez du sang royal, vous descendez directement de Louis XXV, le dernier roi de Francie, d’après ce que j’ai compris vous êtes son petit-fils du côté maternel. Souhaitez-vous obtenir le trône ?
Sam : Devenir roi me plairait bien, mais pour quelle raison m’aideriez-vous ?
Marpax : C’est Louis XXV qui a permis aux dragons de quitter Smog, notre monde d’origine, qui était à l’agonie, et de venir dans votre monde Dragorn. Nous les dragons, avons une dette d’honneur immense envers la famille royale fillirte. Et surtout nous les dragons avons promis à Louis XXV de faire le maximum pour protéger et soutenir sa famille.
Sam : Pourquoi passez-vous à mon égard du tutoiement au vouvoiement ?
Marpax : Par respect pour votre statut.
Sam : Comment Louis XXV a-t-il pu incanter un sort dimensionnel ? Même pour un elfe archimage ce genre de prouesse est très difficile.
Marpax : Louis XXV possédait la particularité d’être béni par plusieurs dieux de la magie. Il avait donc accès à des sorts normalement impossibles à utiliser par les fillirtes. Autrement connaissez-vous l’emplacement du principal centre de recherche d’armes anti-dragon ?
Sam : Non, mais j’ai un ami qui le saura certainement.
Après quelques heures de marche, Sam rencontra un compagnon de lutte, il toqua à la porte de l’appartement d’un ami, vivant dans un immeuble de pierre grise d’environ vingt étages. L’intérieur du domicile de trente mètres carrés était assez simple, quelques étagères, trois chaises et deux tables. Le seul élément qui indiquait une certaine richesse et le gros ordinateur qui paraissait très moderne.
Thomas (chaleureux) : Sam, cela fait longtemps que l’on ne sait pas vu, je suis content de te revoir.
Sam : Moi aussi, j’ai un service à te demander, je voudrai que tu me renseignes sur les centres de recherche fillirtes, faisant des armes anti-dragon.
Thomas : Il n’en reste plus qu’un seul, les dragons ne l’ont pas trouvé, sans doute parce qu’il est invisible depuis les airs. Il s’agit d’une infrastructure entièrement souterraine, il se trouve sous la Tour Affel. Au fait qu’est-ce que tu as l’intention de faire de mes informations ? Tu ne projettes pas un attentat terroriste j’espère ?
Sam : Moi non, mais mon ami le dragon Marpax si.
Thomas : Houla, j’ai dû mal entendre, tu as dit que tu avais un ami dragon ?
Sam : Tout à fait, je sais que normalement les dragons n’aiment pas les fillirtes, mais je suis un cas à part. En tant que membre de la famille royale fillirte, Marpax me respecte.
Thomas : Es-tu sûr que Marpax ne se sert pas de toi ? Qu’il ne va te jeter comme une vieille chaussette une fois qu’il n’aura plus besoin de toi ?
Sam : Je fais confiance à Marpax, j’ai le sentiment qu’il est sincère.
Thomas : Sans vouloir te vexer, tu fais trop facilement confiance aux gens. À ta place, j’y réfléchirais à deux fois avant de me lier d’amitié avec un dragon.
Sam : Il est vrai que je me suis fait avoir à plusieurs reprises, mais les péripéties que j’ai subies m’ont fait mûrir. De plus les dragons peuvent être cruels, mais ils détestent par-dessus tout la manipulation et le mensonge, sauf circonstances extrêmes. Donc ils ont généralement un comportement sincère.
Marpax se dirigea vers la tour Affel, un gigantesque édifice rectangulaire de plusieurs centaines de mètres de haut, dressé vers le ciel. Le dragon commença à creuser le sol, afin d’atteindre le centre de recherche. Xavier Cossa le ministre lui se trouvait à une demi-heure de voiture de sa cible Marpax, il essaya de toucher des cibles d’entraînement dans un stand de tir. Et il éprouvait de la panique, il ne savait pas quoi faire. Il ressentait de la peur depuis qu’il constatait qu’il était particulièrement difficile de tirer sur quelqu’un avec précision en usant surtout de ses fesses. Pourtant il fallait que bientôt il se mesure au dragon, il fanfaronna tellement, que s’il se dégonflait, refusait de participer bientôt à un affrontement, sa réputation serait sévèrement entachée.
Seulement voilà Cossa tenait absolument à user de ses fesses, et pas de ses mains, ce qui l’handicapait sérieusement. De plus il n’emportait pas son arme pour se défendre, il confondit un aspirateur avec son fusil laser. Cela paraissait très gros de confondre un outil de mort avec un appareil ménager, seulement voilà pour vaincre la peur Xavier décida de respirer un mélange particulier, de colle, d’héroïne et de crack. Ainsi les neurones qui fonctionnaient dans son crâne de manière correcte étaient en nombre beaucoup plus réduit. Un visiteur elfe prénommé Alaniel qui observait le comportement singulier de Cossa se demanda s’il ne devait pas profiter de la situation, laisser Xavier dans son état délirant pour faire de meilleures affaires.
Cependant il se dit qu’il valait mieux ne pas profiter de la situation, sinon il donnerait des arguments crédibles à ses adversaires fillirtes pour réclamer une annulation de la transaction planifiée. Alors le visiteur usa d’un sort magique pour contrecarrer l’état particulier du ministre. Il considérait d’ailleurs que même quand Xavier était dans un état intellectuel optimal, il faisait un piètre négociateur. Alaniel était pleinement convaincu d’arriver à faire louer son stock de marchandises surnaturelles. Il interpella sa cible dans un quartier d’affaires, un endroit rempli d’immeubles servant de sièges sociaux pour des entreprises privées importantes.
Alaniel l’elfe (arrogant) : Bonjour, je viens vous vendre de quoi vous défendre, en échange de cinquante millions d’euros vous aurez dix arcs, et cent flèches, durant une heure.
Xavier : Tu profites de la situation, mais les fillirtes n’ont plus besoin de maquilleuses professionnelles. Autrement comment que fais-tu ici ?
Alaniel : Une prémonition surnaturelle m’a averti de votre présence dans ce quartier. Je sais que les armes laser ne sont pas ce qui se fait de mieux en matière de fiabilité. Vous devriez profiter de mon offre, tant que j’ai la patience de supporter vos grossièretés.
Xavier : Le terme racket serait plus approprié, tu loues des armes en bois certes magiques, mais en bois quand même, pour une somme astronomique. Autrement il y a une arme autre que tes arcs qui m’intéresse, il s’agit de toi.
Alaniel : Je connais la magie de bataille, mais il existe de bien meilleurs magiciens que moi.
Xavier : Je sais mais personne ne pue autant au niveau des aisselles que toi, aucun dragon ne pourrait résister à ton odeur, si tu prenais la peine de lever les bras.
Alaniel (énervé) : Très drôle, votre humour est vraiment hilarant, ha, ha je m’esclaffe.
Xavier : Tu as raison je suis en petite forme question humour, allez déguerpis croisement boiteux entre un chien et un lapin.
Alaniel (fulmine) : C’est l’insulte de trop, vous aurez de mes nouvelles ! Je demanderai le gel des relations diplomatiques entre les fillirtes et les elfes, jusqu’à ce que vous démissionniez.
Xavier : C’est ça, comme si le gouvernement fillirte prêtait du crédit à une bande de bouseux, incapables de quitter plus d’une semaine leurs bois.
Alaniel : Vous êtes mal placé pour critiquer les elfes, car vous êtes bien plus sédentaire que nous. Je n’ai pas de souvenir que vous ayez quitté une seule fois de votre vie Poris. Avez-vous déjà pris une voiture ou un bus afin d’atteindre une ville ou un village hors de Poris ?
Xavier : L’air non pollué c’est très mauvais pour moi.
Alaniel : Pardon ?
Xavier : Je suis tellement habitué à un ciel contaminé par la pollution des voitures et des usines, que j’ai peur de mourir de bonheur en respirant de l’air sain.
Alaniel : Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. J’espère que Marpax vous avalera.
Après avoir insulté, et refumer de la colle durant son trajet en voiture Xavier revint vers le lieu servant à stocker des armes laser, un complexe rempli de métal gris aussi bien pour les tables, le sol, les murs et le plafond. Il échangea son aspirateur qu’il confondit avec une arme laser contre une cocotte minute, puis il se souvint de la fonction réservée à la cuisine de l’appareil. Après un effort de réflexions il se rendit compte qu’il commit une erreur alors il opta cette fois pour une louche. Il connut un nouvel élan de lucidité l’incitant à reconnaître une erreur, donc il fit un nouvel essai d’équipement, il dénicha une guirlande clignotante. Ce petit manège dura assez longtemps, après les objets, il s’orienta vers les animaux, les souris, les canards, les poussins. Finalement un assistant militaire remédia à la situation, en fournissant lui-même un fusil laser au ministre.
Quant à Marpax, il était en train de détruire un centre de recherches militaires important pour les fillirtes, mais Xavier Cossa se dirigeait seul vers le dragon avec la ferme intention de l’intercepter, et de lui faire payer ses outrages. Il avait pleinement confiance dans son fusil laser, et puis même s’il n’était pas habitué au fonctionnement de cette arme, il ne craignait absolument rien. Il jugeait qu’il serait sot de ressentir de la peur avec un joyau de technologie capable de détruire facilement les écailles blindées d’un dragon.
Xavier eut soudain envie de tester sur son pied la puissance de son outil de mort. D’accord il risquait en cas d’erreur de jugement de finir estropié, de subir une amputation ridicule. Mais il s’avérait assez curieux de vérifier la précision en terme de puissance de feu de son fusil laser. En effet cette arme n’avait pas son pouvoir destructeur défini par des projectiles, mais des boutons, en fonction de celui sur lequel une personne appuyait la décharge d’énergie variait en puissance. Il y avait le bouton attaque ultime qui devait en principe apporter assez de répondant pour tuer facilement un dragon majeur. Quant au bouton pichenette, il ne servait qu’à noircir très lentement du papier et encore. Il était tellement insignifiant que sa fonction semblait mystérieuse, totalement inutile.
Toutefois Xavier insista pour que son outil de mort comporte des centaines de boutons différents, même s’il s’agissait à priori d’une idée idiote. Il considérait que plus une arme avait de boutons plus elle impressionnait l’ennemi. Et encore il fit preuve de beaucoup de retenue, en effet il ne demanda pas la création d’un modèle de fusil avec des milliers de boutons différents. Il se força à la modération.
Cossa n’exigea pas une arme avec une longueur nécessaire de vingt mètres de long, pour rendre possible une invasion de boutons, dont la majorité avait des fonctions assez originales, comme le laser liseur de code barre, une invention qui rendait possible de connaître les prix de certains objets vendus dans des boutiques. Heureusement pour lui Xavier appuya sur un bouton qui provoqua une décharge laser inoffensive. Et il était fermement décidé à user de ses mains plutôt que ses fesses pour cette fois dans le maniement de son outil de mort.
Il retrouva le dragon dans une zone militaire à sécurité maximale, un endroit que seul des fonctionnaires ou des politiques de haut rang pouvaient visiter. Là se trouvait une jeep en triste état, ici un militaire déchiqueté, des centaines de corps fillirtes étaient lacérés ou terriblement brûlés. Quant aux armes à feu dans les environs, la plupart fondirent suite à l’action d’un sort de Marpax, qui démolit aussi les bunkers, les tours de garde en pierre et la majorité des installations appartenant à l’armée dans les parages.
Marpax : Allez encore quelques coups de griffe, et je pourrai commencer à détruire le centre Pompidi.
Xavier : Maudit dragon, tu es fait, je vais te griller. Le tir de son arme laser fit tomber Xavier.
Marpax : Loupé, quand on manie une arme puissante, il vaut mieux la tenir à deux mains, sinon la poussée peut vous faire manquer la cible.
Xavier : J’ai compris la leçon, tu es mort cette fois. L’arme ne tira pas. Ce n’est pas vrai j’ai oublié qu’on n’avait droit qu’à un tir, lorsqu’une arme laser n’est pas branchée à un générateur.
Marpax : Ne t’en fais pas je te laisse le temps de brancher ton arme. J’aime bien tes pitreries.
Xavier : Ta confiance excessive signifiera ta perte. Disparais. Marpax encaissa sans broncher le tir de l’arme laser raccordée à un long fil de plusieurs mètres à un immense générateur.Ce n’est pas vrai comment peut-il être encore vivant ?
Marpax : J’ai une amulette qui me protège des décharges énergétiques, ne t’en fais pas je l’enlève, je n’ai plus aucun accessoire magique qui assure ma défense maintenant.
Xavier (railleur) : Pauvre fou, sans ton amulette, tu es complètement à ma merci ! Il tira une nouvelle fois.
Marpax : Rapetissement.
Xavier : Ce n’est pas vrai, en devenant tout petit il a pu esquiver.
Les mésaventures de Xavier attirèrent l’attention d’Orson le chercheur, qui décida de soutenir son supérieur hiérarchique pour se venger du dragon.
Orson : Monsieur vous êtes un peu nunuche, votre arme a une fonction traqueur. La trajectoire du tir se serait modifiée en fonction des déplacements de l’adversaire, si vous l’aviez activée, peu importe la taille de votre ennemi vous l’auriez atteint.
Marpax : Ne vous en faites pas, pour le prochain tir, je garde ma taille normale et je ne bouge pas.
Xavier (heureux) : Ha, ha, tu vas périr cette fois, prépare toi à séjourner dans les Enfers !
Marpax : Tu es déjà à ta cinquième tentative de meurtre, vu ton manque d’efficacité, je n’ai pas grand-chose à craindre de toi, je doute que tu puisses faire du mal à qui que ce soit. Même un vieillard fillirte dans le coma ne court aucun danger face à toi. Tu me fais tellement pitié que je vais te faciliter la tâche, je te propose un duel où j’adopterai l’apparence, l’endurance et la force d’un fillirte moyen. Si tu arrives à me forcer à poser les mains par terre plus de dix secondes, je me constituerai prisonnier.
Xavier : Hors de question de me battre à main nue, je risque d’être décoiffé.
Marpax : Ah oui, j’oubliais tu es un fillirte précieux qui reste deux heures par jour dans sa salle de bain, afin de prendre soin de son aspect extérieur.
Xavier : Tu te trompes, je ne consacre deux heures par journée mais trois à améliorer mon apparence. Bon il est temps de se dire adieu Marpax. Xavier retenta un tir.
Marpax : Bouclier.
Xavier : J’en ai marre ! Il m’énerve ce dragon, il m’énerve, il m’énerve ! Attends un peu ! Voyons si tu résisteras à un tir à la puissance giga !
Orson (plein de détresse) : Monsieur arrêtez, vous allez provoquer une panne de courant gigantesque si vous utilisez une telle puissance ! Votre arme va provoquer une surchauffe des centrales énergétiques porisiennes !
Xavier : Je m’en fiche, je veux la peau de ce dragon et je l’aurai.
Marpax : Domination magique que l’esprit de Xavier soit sous mon contrôle.
Xavier (chante) : Je suis un crétin, un super crétin, et je vais détruire mon centre de recherche à coup de laser. Le laser provoqua une énorme explosion.
Marpax : Tu m’as bien diverti Xavier, je t’en remercie à la prochaine.
Xavier : Beuheu, mon beau centre de recherche, mon beau centre. Beuheu.
Orson (très énervé) : Espèce d’imbécile, vous avez oublié de mettre une amulette de protection anti-magie, ce qui a permis au dragon majeur de vous ensorceler, et de vous pousser à utiliser contre les vôtres, une arme très puissante ! Par votre faute, la recherche de moyens de défense contre les dragons est terriblement compromise. Il faudra des années, peut-être des décennies pour que la connaissance des fillirtes en armes anti-draconique, redevienne suffisante pour qu’ils puissent se défendre sans l’aide des elfes. Ce qui me console c’est qu’après une telle bourde de votre part, même un président laxiste comme Koko ne pourra pas vous garder.
Xavier : Pour cela il faudrait que vous puissiez témoigner, ce qui ne sera pas possible. Xavier tira avec un pistolet envoyant des balles de métal sur Orson.
Orson (agonise) : Vous m’avez tué, espèce de.
Xavier non seulement ne fut pas sanctionné pour le désastre qu’il avait provoqué, mais il fut récompensé de la médaille du courage pour son comportement soit disant héroïque. La destruction de son centre, ne mina pas Xavier cette épreuve le rendit plus fort, il eut plein de nouvelles idées, car il entreprit de réformer les écoles fillirtes.
Chapitre 75 : Charge ! Le syndicat criminel local Naturellement, des syndicats criminels existent…
Chapitre 19 - Le Oural 1/7 D’un geste assuré, l’aiguille traversa le tissu de lin…
Chapitre 300 : Orden Des flammes violettes dévoraient le sol, et le ciel avait pris…
Chapitre 18 - Sous un ciel étoilé d'automne 4/4 À son réveil, une enivrante odeur…
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