Chapitre 6 :
Xavier Cossa le ministre des sciences adorait les réformes, mais il ne changeait pas les choses pour changer, il agissait toujours dans l’intérêt général, pour améliorer la vie de ses concitoyens, apporter plus de facilité aux gens dans le besoin. En outre c’est un bon gestionnaire, grâce à lui le déficit du gouvernement fillirte n’avait été que de dix mille milliards d’euros l’année dernière, ce qui en soit était une vraie performance.
Grâce à la proposition de Cossa que le budget de la sécurité sociale fillirte soit divisé par deux, le nombre de places dans les hôpitaux réduit de 50%, et les médecins payés trois fois moins, le gouvernement Koko avait pu tout en doublant le nombre de ses tanks, missiles et porte-avions produire un déficit public en 2060 seulement le triple par rapport à celui de 2059. Certains disaient que Xavier jetait l’argent par les fenêtres, et gérait mal sous prétexte qu’il désirait que les tanks alloués à des officiers militaires influents possèdent un toit en or, que les sous-marins de l’armée comportent un alliage à moitié en acier et diamant, que certains avions de chasse soient décorés avec des pierres précieuses du type rubis, que les militaires à partir du grade de lieutenant tirent des balles en argent.
À ses détracteurs, Cossa répondait par un comportement très intelligent, il agissait avec un grand niveau d’éloquence, il tirait la langue et il disait souvent bouh je suis un gentil et vous êtes des méchants pas beaux. Et bien sûr Cossa avait beaucoup d’autres répliques à échanger, il répondait aussi par moment, qu’il avait le droit de dépenser plein de sous, et qu’il dirait à son président les noms des personnes méchantes avec lui. En prime il affrontait aussi ses opposants politiques avec un haut niveau de dignité, quand il n’oubliait pas de s’équiper d’un pantalon, ou qu’il le mettait au niveau des jambes et non de la tête.
Parmi les nouvelles bonnes idées du ministre, il y avait des mesures concernant l’enseignement dans les écoles primaires. Encore une fois l’Elysium le siège gouvernemental fillirte fut le lieu de la science infuse de Cossa.
Xavier : Je propose que les enfants de primaire, apprennent à attraper au vol, un frisbee avec les dents, et qu’ils consacrent au moins vingt séances de sport à ce type d’exercice chaque année du CP au CM2.
Nathaniel : Les enfants ne sont pas des chiens, et puis d’ailleurs même si les chiens ont les dents plus solides que celles des enfants fillirtes, il est déconseillé de pratiquer trop souvent avec cet animal, le rattrapage de frisbee.
Xavier : J’ai tout prévu, les enfants seront s’équiper de dents artificielles en plastique blindé.
Nathaniel : Pardon ?
Xavier : Pour éviter des ennuis dentaires les enfants se verront greffer des dents artificielles blindées à la place de leurs dents naturelles.
Nathaniel : Vous allez couler votre ministère avec vos singeries ! Vous allez noyer sous les soucis l’état de ce pays !
Xavier (enthousiaste) : Aucun souci, je vais équiper de réacteurs de fusée pleins de bâtiments importants, quelque soit l’inondation les menaçant ils seront trop hauts pour craindre l’humidité. Aucun souci de noyade.
Nathaniel (triste) : J’ai souvent employé l’expression noyer l’état, mais il fallait le prendre au second degré.
Xavier : Je sais, mais je tiens à prendre en compte le maximum d’éventualités.
Koko : Je suis fier de vous Xavier, j’aimerai que tous mes ministres prennent aussi à cœur, que vous les tâches qui leur incombent.
Nathaniel : On nage dans le n’importe quoi, les imbéciles sont récompensés, et les gens sensés sont punis.
Koko (en colère) : Votre remarque déplacée mérite une sanction présentez tout de suite à cette noble assemblée vos excuses, ou bien quittez cette salle. Mais je vous préviens vous ne pourrez pas exercer vos fonctions de secrétaire d’état pendant un certain temps, si vous choisissez l’impolitesse.
Nathaniel (amer) : Très bien, je m’excuse pour mes propos outranciers. À l’avenir je ferai preuve de plus de respect pour mes confrères du gouvernement fillirte.
Koko : Votre repentir a l’air sincère, par conséquent vous pouvez rester, mais c’est mon premier et dernier avertissement.
Nathaniel : Ne vous en faites pas, j’ai bien compris la leçon. Désormais je surveillerai mieux mes paroles.
Xavier : Décidément vous aimez surveiller, vous faites suivre votre femme et vos enfants par des détectives privés. Vous connaissez la position géographique de plusieurs de vos proches au moyen de dispositifs de traçage de la position des téléphones. J’ai peur que vous ne sachiez plus donner de la tête, si vous surveillez en plus vos paroles.
Nathaniel (sarcastique) : Ha, ha très drôle.
De son côté Sam préparait un mauvais coup contre le gouvernement de sa nation. Par contre il se heurta à quelques petits problèmes, par exemple il ne se rappela plus pendant quelques minutes si assembler une bombe avec les mains était plus facile que d’user de ses pieds. Dans le doute il recourut d’abord à ses pieds pour bricoler son engin explosif. Heureusement il finit par se rendre compte qu’il éprouvait des difficultés pour manipuler un tournevis, et d’autres outils avec ses pieds. Par contre il n’était pas au bout de ses peines, il fut assez tenté de se coller avec de la glue le tournevis sur la main pour éviter d’avoir à le chercher la prochaine fois.
En effet Sam était par moment assez bordélique, il avait du mal à retrouver ses affaires. Alors il jugea comme une excellente idée de recourir à la solution de la colle sur la main pour ne pas avoir à chercher un outil fréquemment utilisé. Il finit par renoncer à cause du fait que se balader avec un tournevis en permanence revenait à attirer l’attention. Enfin ce n’était pas vraiment une initiative personnelle qui le fit changer d’avis, mais le contenu du livre «Comment préparer un attentat terroriste». Après avoir soudoyé avec de l’argent quelques gardes de l’Elysium, et endosser un costume de travail bleu comme les autres sentinelles, il pénétra à l’intérieur de l’enceinte, et se prépara à faire exploser une bombe.
Il eut pendant quelques minutes un nouvel accès de bêtise, il essaya de fixer avec les genoux la colle destinée à placer contre un mur l’engin explosif. Heureusement pour lui il transportait de la colle dans du verre blindé qui ne cassait pas à cause de plusieurs chutes. Et il éprouvait de grosses difficultés à enlever le bouchon de ses flacons de glue sans l’aide de ses mains. Finalement après deux minutes d’essais infructueux il considéra qu’il était sur une fausse piste, qu’il valait mieux recourir à ses mains plutôt qu’à ses genoux pour fixer sa bombe de la taille d’une cannette.
Sam : Parfait tous les membres du gouvernement sont réunis aujourd’hui, c’est l’occasion rêvée, de les faire sauter, a atchoum. Non ! Une explosion se déclencha.
Sam était mort, en éternuant il avait fait tomber son bouton-poussoir par terre. Or le choc avait fait cliquer l’objet, résultat la bombe avait explosé près de lui. Quant au gouvernement, il fut relativement épargné. Sam ne recourut pas à une bombe assez puissante pour inquiéter les personnalités du bâtiment.
De son côté Marpax recevait des honneurs pour avoir nui à l’avancée scientifique militaire des fillirtes. Le dragon discutait à l’intérieur d’une clairière connue pour son climat chaud, un lieu apprécié par lui et ses semblables, une température caniculaire correspondait parfaitement à la nature des dragons.
Irnax : Désormais tu es un pair du royaume dragon, Marpax.
Marpax : Merci votre majesté.
Irnax : Oublie les usages, en tant que pair tu as le droit de m’appeler par mon prénom et de me tutoyer.
Marpax : Vous êtes sûr de vous ?
Irnax : Tout à fait d’ailleurs je trouve étouffant et trop formel que mon meilleur ami me vouvoie, et s’adresse souvent à moi en usant du titre protocolaire votre majesté.
Marpax : Très bien, si c’est ce que tu souhaites.
Le titre de pair était une distinction exceptionnelle réservée aux dragons jugés extrêmement valeureux. Il accordait de grands pouvoirs politiques, en effet il octroyait le droit officiel de siéger près du roi dragon lors de ses conseils restreints, et d’avoir la possibilité d’émettre une fois par an un véto à une loi royale, donc d’obliger le monarque à renoncer à un projet.
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