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Hyrkil l’elfe obèse chapitre 9

Chapitre 9 :

          Frêneleau distingua une patrouille de cinq hommes-fourmis très agressifs, physiquement les cinq interlocuteurs se ressemblaient beaucoup, leur tête d’insecte, leur taille et leur corpulence présentaient relativement peu de différence. Hormis le crâne, le reste du corps des cinq gens hostiles semblait humain. Il était possible de différencier les cinq ennemis grâce à leurs vêtements assez dissemblables, et à leur boucle d’oreille. Apparemment plus un homme-fourmi se trouvait bien habillé et disposait de boucles d’oreille criardes, plus sa place dans la hiérarchie se révélait élevée. Les cinq adversaires avaient l’air d’avoir peur, ils bénéficiaient de l’avantage du nombre et du terrain, mais ils craignaient visiblement de devoir passer à l’attaque.

          Frêneleau se demandait ce qui pouvait apeurer ses antagonistes, finalement il pencha pour Alaman l’ogre. Son maître Hyrkil s’avérait souvent très impressionnant avec sa  magie noire, cependant il n’utilisait pour le moment aucun sort. Pourtant à bien y regarder les hommes-fourmis témoignaient plus de frayeur à cause de la présence du ventru. Ils restaient assez stoïques face à la démonstration de force d’Alaman qui coupa en deux un tronc d’arbre de dix centimètres d’épaisseur avec sa grosse hache de deux mètres de long. Frêneleau ne comprenait pas ce qui arrivait, les ennemis ne démontraient pas d’angoisse face à un adversaire très musclé capable de les couper en deux d’un coup. Pourtant ils tremblaient comme des feuilles en présence d’un ventru obèse qui se contentait de croiser les bras. Puis Frêneleau se souvint que les hommes-fourmis percevaient avec une grande acuité les forces magiques, et souffraient souvent d’une phobie à l’égard des sources de corruption surnaturelle, alors un être saturé de magie noire comme Hyrkil présentait un côté terrifiant pour eux.

          Malgré leur angoisse vive, les hommes-fourmis se ressaisirent. Ils décidèrent de charger les intrus. Frêneleau le sylvain admirait le courage et la détermination de ses ennemis, mais il se prépara à tuer, il ne pouvait pas se permettre de mourir, il tenait trop à profiter de la liberté une fois la quête de son maître accomplie. Alaman l’ogre appréciait la confrontation, bien qu’il ne soit pas de nature sadique ou méchante. Il aimait les affrontements épiques et les adversaires de valeur.

          En effet ses antagonistes se montraient courageux, malgré une peur manifeste de la sorcellerie ils faisaient passer leur sens du devoir avant le reste. En outre ils se déplaçaient à une vitesse impressionnante. Il faudra qu’Alaman use de tout son talent pour éviter une blessure grave voire la mort. Malheureusement pour l’ogre ses espoirs de mener un joli combat plein de rebondissements, et de gloire se retrouvèrent anéantis. Hyrkil décida d’immobiliser avec un sort les cinq hommes-fourmis. Ses ennemis se débattirent, essayèrent avec ardeur de se libérer de leurs entraves surnaturelles, mais leurs efforts se révélèrent totalement vains. Ils subissaient une paralysie magique très puissante, ils ne pouvaient même pas bouger un doigt. Pourtant ils témoignèrent une volonté farouche d’arriver à se mouvoir de nouveau. Néanmoins ils ne parvinrent à rien de concret, tout ce qu’ils obtinrent se résuma à de la fatigue et des douleurs musculaires. Le ventru se dit qu’il devrait recourir à d’autres enchantements que l’immobilisation mystique. Cependant il hésitait sur la marche à suivre, s’il dépensait trop d’énergie, il risquait de subir une contre-attaque mortelle. Toutefois s’il s’économisait trop, il perdrait probablement le contrôle de ses otages, et n’aurait alors plus aucun moyen de pression pour imposer une discussion avec les chefs des hommes-fourmis.

Frêneleau : Que faites-vous maître ?

Hyrkil : J’essaie de trouver le juste équilibre, je tente de créer un sort puissant tout en économisant un maximum d’énergie, maintenant silence.

          Hyrkil le ventru réfléchissait sur la démarche à suivre concernant ses otages hommes-fourmis. Il soupesait le pour et le contre, il disposait d’un otage de valeur dans le chef de la patrouille ennemie. Il reconnut un membre d’une caste supérieure. Si les autres membres du groupe adverse allaient sans doute se monnayer difficilement, par contre leur leader pouvait sans doute servir de passe-droit. Alors Hyrkil s’interrogea sur la nécessité de laisser en vie les quatre otages issus d’une classe inférieure. Il risquait de dépenser beaucoup d’énergie pour peu de résultats au final. Cependant il hésitait à mettre à mort les quatre ennemis insignifiants. Il avait peur du regard de Frêneleau et d’Alaman. Son éducation et son tempérament naturel l’incitaient à ne pas faire de sentiment, à ne pas s’encombrer avec des captifs vraisemblablement peu utiles. Néanmoins le ventru estimait que ce serait très dommage de s’attirer la réprobation de l’elfe des bois et de l’ogre, quand bien même cela mettrait en danger sa survie. Hyrkil développa une véritable amitié pour ses compagnons, il se rendit compte qu’il considérait désormais comme importants les avis de Frêneleau et d’Alaman. Même s’il tenait à ce qu’une hiérarchie soit toujours observée.

           Cependant ses sentiments loin d’arranger ses affaires les compliquaient. En effet le ventru se trouvait dans l’incapacité de mettre à mort les hommes-fourmis inutiles, mais il avait besoin de toutes ses forces magiques pour espérer maximiser de manière raisonnable ses chances de réussir sa quête. Finalement après de longues minutes de réflexions, il trouva un compromis. Plutôt que d’imposer un sort d’explosion sur les otages qui se déclenche en fonction d’une parole, il se contentera d’un enchantement d’étranglement qui brisera le cou d’un captif à la fois en cas de difficultés importantes à négocier.

Frêneleau : Vous me surprenez maître à épargner des ennemis qui vous ont attaqué.

Hyrkil : Ce n’est pas par bonté d’âme que j’agis, j’ai besoin d’un maximum d’otages pour mener à bien les négociations avec le roi des hommes-fourmis.

Alaman : Vous savez, il n’y a pas de honte à se montrer clément, maître.

Hyrkil : Ce n’est pas de la gentillesse qui me motive mais du pragmatisme.

          Après réflexions Hyrkil se dit qu’il choisit le bon comportement, plus il se rapprocherait de la cité de Myrmé, plus le risque de rencontrer des ennemis serait important. Or s’il générait plein de cadavres d’hommes-fourmis, cela compliquerait affreusement les tractations avec leur roi. Même si le souverain était cynique au point de considérer comme des objets ses sujets, et non des êtres sensibles, il risquait de mal prendre le meurtre de nombreux soldats, même si le ventru comptait bien lui faire une proposition alléchante. Après une vingtaine de minutes de marche, de nouveaux adversaires se mirent à observer avec attention Hyrkil, ils hésitaient sur la marche à suivre. D’un côté secourir des semblables en difficulté et défaire un puissant sorcier leur vaudrait sans doute une belle récompense. Cependant il fallait déjà réussir à battre le ventru, ce qui ne constituait pas une partie de plaisir. Après trente secondes de réflexion, le chef ennemi décida de partager la gloire, de demander à des renforts de l’épauler. Il estimait que vu la puissance magique dégagée par Hyrkil l’appui de dix autres patrouilles serait nécessaire pour garantir une victoire facile.

           Frêneleau et Alaman ignoraient ce qui se tramait, toutefois le ventru sentait grâce à ses sens mystiques une forte agitation. Il se rendait compte que de nombreux adversaires s’agitaient, que d’ici quelques minutes, des dizaines peut-être des centaines d’hommes-fourmis les assailliraient lui et ses deux compagnons. La part vaniteuse de Hyrkil lui soufflait de laisser l’elfe des bois et l’ogre se faire prendre au dépourvu, afin de démontrer sa supériorité intellectuelle. Toutefois le côté gentil du ventru l’incitait à informer Frêneleau et Alaman pour éviter de gâcher leur confiance.

Hyrkil : Un gros groupe d’adversaires est en train de nous encercler. Préparez vous tous les deux à combattre, mais évitez de tuer ou de menacer un otage. Laissez moi m’occuper du sort de nos captifs.

          Les chefs des quinze patrouilles d’hommes-fourmis qui entouraient Hyrkil et ses compagnons quand ils virent qu’ils étaient repérés voulurent débattre rapidement sur la stratégie. Ils pouvaient mener un assaut frontal mais ils risquaient des pertes considérables sans l’effet de surprise. Toutefois ils savaient aussi que leur roi ne tolérerait pas que des intrus s’enfoncent dans son territoire. Le souverain risquait de s’énerver en apprenant que des subalternes laissèrent un groupe de seulement trois ennemis bien pénétrer dans son domaine. Or les coups de colère royaux faisaient beaucoup de victimes, le monarque allait très loin dans sa volonté de vengeance. Pour punir un fautif, il était prêt à ordonner la mise à mort de plus de vingt proches afin de bien marquer les esprits. Le roi tenait plus que tout à frapper de terreur les étrangers, il souffrait d’un sentiment de paranoïa à l’égard des invasions. Ainsi il avait tendance à considérer toute personne non invitée foulant ses terres comme un élément d’une armée qui testait ses défenses. Résultat les soldats hommes-fourmis se résolurent à se mettre en marche et à commencer à frapper Hyrkil et ses camarades. Même s’ils pensaient ainsi produire une longue liste de morts. Ils sentaient clairement la puissance magique du ventru. Ils décelaient avec précision une force surnaturelle capable de produire des conséquences redoutables.

           Pourtant ils se préparaient à combattre dans le but d’empêcher des punitions terribles de tomber sur leur famille et des amis. Ils s’apprêtaient à surgir en passant par les collines surplombant les environs. Cependant Hyrkil ne laissa pas ses adversaires prendre l’initiative. Il jeta un sort de sommeil qui plongea dans une torpeur profonde les chefs ennemis. Les troupes désorganisées ne savaient pas quoi faire, elles hésitaient sur la démarche à adopter. Puis elles optèrent pour déplacer leurs leaders, néanmoins même au prix de gros efforts elles ne parvinrent pas à bouger les corps endormis. De plus les officiers léthargiques s’envolèrent dans les airs pour atterrir près du ventru. 

Frêneleau : Pourquoi n’avançons nous plus maître ?

Hyrkil : Parce que le terrain m’ait propice.

Frêneleau : Des tireurs embusqués peuvent nous arroser avec des flèches, s’ils disposent d’arc long.

Hyrkil : C’est vrai, mais d’un autre côté nous nous trouvons à un endroit où la sorcellerie est très facilitée, où même un sorcier mineur peut disposer d’une puissance redoutable.

Frêneleau : Qu’est-ce qui explique cette situation maître ?

Hyrkil : Je sens de la pierre malnérale dans les environs.

Frêneleau : Que va-t-il se passer dans le futur ?

Hyrkil : Les hommes-fourmis vont venir de plus en plus nombreux, nous allons en neutraliser un maximum. Et d’ici quelques jours, peut-être même heures leur roi devrait venir nous affronter.

Frêneleau : Combattre à trois une armée constitue une folie, même pour une personne de votre acabit.

Hyrkil : Non tant que nous restons ici mes forces magiques sont décuplées, nous n’avons par conséquent rien à craindre.

Frêneleau : J’espère que vous avez raison.

Hyrkil : Je suis certain de réussir.

Alaman : Mais oui, il n’y aura qu’à battre des adversaires cent à mille fois plus nombreux, triompher de terribles traquenards, affronter des armes inconnues, et nous survivrons.

          Alaman avait raison sur le fait que les hommes-fourmis disposaient de ressources considérables, rien qu’avec leurs armes naturelles, ils possédaient une puissance guerrière impressionnante. Ils pouvaient d’un coup de mâchoire briser la roche, soulever dix fois leur poids avec les mains, courir à une vitesse supérieure à cent kilomètres heure. Toutefois sur le plan de la magie, ils étaient beaucoup moins glorieux. Les mages hommes-fourmis à cause d’une consanguinité prononcée détruisirent au fil des générations leur potentiel surnaturel et intellectuel. Pour arranger les choses ils se livrèrent à diverses guerres qui affaiblirent au cours du temps leur savoir. Ils ne connaissaient plus que des arcanes surnaturelles mineures, et encore ils peinaient grandement à réaliser des sorts sans causer de dégâts sur leurs alliés. Autant les artisans chez les hommes-fourmis détenaient un savoir considérable, autant les magiciens se révélaient calamiteux. Leur influence ne perdurait que grâce à l’attachement de leurs semblables pour les traditions, et la réalisation d’exploits héroïques dans un lointain passé par des mages.

          Cela n’empêcha pas le roi des hommes-fourmis de décréter que les mages devaient partir au combat, et se mesurer au redoutable sorcier ventru qui menaçait ses terres. Les magiciens eurent beau protester, essayer de trouver mille et un prétextes pour ne pas s’exposer, ils furent contraints pour une fois d’abandonner leur train de vie luxueux pour participer à une rude tâche. Ils comptaient d’avantage sur les archers et les autres soldats d’élite mobilisés que sur leurs propres talents pour faire pencher la balance du côté de la victoire. Ils craignaient vraiment d’affronter un adversaire de la trempe d’Hyrkil.

Frêneleau : J’ai une question maître, vos otages qui dorment, vous n’avez pas peur que quelques-uns meurent de soif ou de faim ? Il faudra peut-être attendre plusieurs jours pour que le roi des hommes-fourmis se manifeste à nous.

Hyrkil : Le sommeil de mes captifs est surnaturel, il les plonge dans un état qui leur permet de se passer d’eau et de nourriture pendant des mois.

          Un régiment de cinq mille soldats hommes-fourmis accompagné par une cinquantaine de mages se mit à encercler Hyrkil et ses compagnons. Les magiciens se contentèrent de jeter un sort de douce chaleur sur leurs semblables, ils ne firent que réchauffer légèrement leurs congénères. Ils connaissaient d’autres sorts, mais c’était le plus utile à leur disposition. Les mages hommes-fourmis comptaient d’ailleurs plus sur leur capacité à manipuler par l’intrigue que sur leurs facultés surnaturelles, car leur potentiel magique s’affaiblissait de génération en génération. Leur savoir s’étiolait avec le temps, dès qu’un magicien homme-fourmi avait l’air de se détacher du lot grâce à ses efforts, son talent personnel, ou des recherches prometteuses, il subissait généralement un assassinat.

          Hyrkil le ventru détecta de loin ses ennemis, il se tâtait pour déterminer les sorts qu’il emploierait. Il éviterait les sorts les plus mortels, mais il voulait aussi s’amuser un peu. Une pluie de flèches tirées par des centaines d’archers interrompit ses réflexions. Il figea tous les traits d’un simple geste de la main, puis il les brûla avec un sort. Après cela une charge furieuse se mit en place, Hyrkil se révéla impressionné par la masse ennemie. Il s’attendait à quelques centaines de soldats, à la place plusieurs milliers tentaient de le tuer. Les militaires hommes-fourmis avançaient résolument, ils avaient conscience que de nombreux d’entre eux risquaient de perdre la vie, cependant ils agissaient bravement. Ils estimaient leur adversaire redoutable, mais ils ne voulaient pas abandonner. Ils avaient peur de mourir, ils désiraient vivre le plus longtemps possible, néanmoins ils tenaient à protéger leur famille des ravages d’un être comme Hyrkil classifié comme terrible. Le ventru ne se laissa pas décontenancé plus d’une seconde, il invoqua un mur de flammes autour de lui et de ses captifs, puis il captura et endormit une dizaine d’officiers.

          Les mages hommes-fourmis devant l’échec des soldats se retrouvèrent contraints de donner de leur personne. Ils tentèrent un rituel de groupe pour générer un sort puissant. C’était un bon plan pour compenser leur faiblesse individuelle. Mais le travail d’équipe se révéla franchement laborieux. Chaque magicien voulait tirer le maximum de gloire pour lui, personne parmi les mages hommes-fourmis ne désirait céder un pouce de terrain, s’effacer pour le bien du groupe. Résultat les effets de l’enchantement finirent par être cataclysmiques pour les magiciens. Ils invoquèrent un démon, mais ils n’exerçaient aucun contrôle sur la créature qui se fit une joie de répandre la destruction et le chaos sur l’armée des hommes-fourmis. Elle effectua un véritable massacre, elle propagea un carnage terrible, chaque seconde qui passait voyait dix soldats se faire tuer. Hyrkil resta statufié pendant un instant devant l’incompétence des mages ennemis. Il s’attendait à un fiasco, mais il sous-estima l’imbécilité de ses adversaires. Le démon se désintéressait visiblement du ventru, mieux il lui spécifia qu’il ne lui voulait aucun mal.

         Hyrkil sentit que la créature s’exprimait sincèrement, toutefois il l’attaqua quand même. Il agissait pour deux raisons, le besoin d’humilier les hommes-fourmis, de bien les enfoncer, et surtout la volonté d’impressionner les esprits.

           Un combat épique se déroula, le démon ne cédait pas un pouce de terrain, et Hyrkil devait déployer toute sa puissance pour éviter de se faire surclasser. Sur le plan offensif la créature infernale à corps de femme et tête de chien sans vêtement d’une taille de quatre mètres de haut  faisait jaillir des flammes capables de transformer en liquide de l’acier, tandis que Hykil s’appuyait sur des éclairs mystiques particulièrement impressionnants. Les défenses surnaturelles invoquées par les deux ennemis annulaient pour l’instant tous les dégâts sur eux, mais le ventru avait plus de puissance à dépenser dans des boucliers d’énergie invisible, car il protégeait ses deux compagnons, alors que le démon ne se consacrait qu’à sa survie personnelle. Ainsi même si Hyrkil donnait le change pour l’instant grâce à sa grande volonté, il accumulait plus de fatigue que son adversaire.

           Les deux camarades du ventru se lamentaient intérieurement d’être actuellement des poids morts. L’ogre eut la tentation de manger un dernier morceau, puisqu’il allait probablement bientôt mourir. Puis une illumination le parcourut, la solution viendrait peut-être grâce à un délicieux gigot de bœuf.

           Alaman sortit un délicieux morceau de viande d’un sac, et il le jeta dans un feu magique. La créature se jeta dessus et finit carbonisée. Elle était un démon de la gloutonnerie. Face à de la nourriture, elle témoignait souvent une bêtise affligeante. Alaman reconnut l’identité de son ennemi démoniaque grâce aux leçons de son maître le ventru.

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