Sovereign of Judgment – Chapitre 68

Épisode 5 : Citoyenneté
Chapitre 68 : Évaluation des progrès (2)

{Acceptez-moi s’il vous plaît. Je vous serai certainement utile.}

C’était ce qu’il semblait dire. Alors Choi Hyuk a répondu :

« D’accord. »

L’intelligence artificielle a parlé en imitant la voix de Choi Hyuk.

{D’accord.}
« … »

Maintenant qu’il y repensait, ce petit gars ne connaissait pas encore le langage humain.

« J’ai dit d’accord. »

Lorsque Choi Hyuk a accepté, il l’a encore imité.

{J’ai dit d’accord.}

« … »

Puis il a marché discrètement autour du groupe de Choi Hyuk. On aurait dit qu’il jaugeait l’humeur du groupe. Choi Hyuk a soupiré avant de tendre la main.
Le bonhomme s’est arrêté sur place et s’est mis à calculer les nombreuses significations derrière ce geste. Attaquer, contrôler, aider, insulter, saluer… entre autres. Mais il n’arrivait toujours pas à déterminer ce que cela signifiait. Pour en savoir plus, il a prudemment tendu la main. Lorsqu’il l’a fait, Choi Hyuk s’est rapidement approché et a attrapé sa main.
“Hein ?”
Il pensait qu’il ne sentirait rien parce que c’était un hologramme, mais il a été surpris par cette sensation de douceur inattendue.
Quoi qu’il en soit, tout allait bien.
Choi Hyuk l’a tiré par la main.

« Allons-y ensemble. »

Son message a-t-il été bien compris ? Le bonhomme a encore répété les mots de Choi Hyuk.

{Allons-y ensemble.}

Il a fait un pas en avant, tout en étant tiré par Choi Hyuk.
Il a commencé à éliminer de nombreux scénarios de son esprit. Une attaque ? Non. Des insultes ? Il y avait de fortes chances que ce ne soit pas le cas. Porter secours ? Non. Alors des salutations ? Des conseils ?
Choi Hyuk a continué à le tirer par la main. Lorsqu’il faisait un pas, l’intelligence artificielle faisait de même.
Le bonhomme a parlé, changeant étrangement de ton.

{Allons-y… ensemble.}
« Ouais. »

Un autre pas.
Maintenant, l’intelligence artificielle savait presque ce qu’il voulait dire. Puisque Choi Hyuk lui tenait la main et qu’ils marchaient tous les deux ensemble, “Il a accepté ma proposition !”
L’intelligence artificielle a crié très fort. Elle voulait exprimer sa joie.

{Allons-y ensemble !}
« Ouais. »

Choi Hyuk a répondu et le bonhomme a encore changé légèrement de ton.

{Allons-y ensemble !}

Il a crié d’une voix plus forte.

« Ouais. D’accord. »
{Allons-y ensemble !!!}

Le bonhomme a crié encore plus fort.

Bam !

Finalement, Choi Hyuk l’a frappé à l’arrière de la tête.

« Ça suffit. »

Bzzt.

Après tout, c’était un hologramme. Dès qu’une force importante était appliquée, le champ électromagnétique, créé pour reproduire le sens du toucher, se déformait. La main de Choi Hyuk est passée à travers sa tête, et la tête de l’hologramme, qui était recouverte par un champ électrostatique ressemblant à du brouillard, a crépité. Après quelques secondes, elle a repris sa forme originale. La scène était assez effrayante, mais l’intelligence artificielle n’avait pas l’air de s’en soucier.
Le bonhomme a simplement estimé que : “D’accord, ouais” → Censé être un signal positif.
“Hausser la voix ou le ton” → Probabilité accrue que ce soit pour exprimer de la joie. Si cela est répété, une réaction agressive pourra être observée, mais pas assez importante pour provoquer des dégâts. → Censé être une expression négative.
C’est de cette façon qu’il a pu obtenir les informations dont il avait besoin pour le moment.
Cela semblait l’avoir rendu heureux, car le bonhomme a tendu la main et a dit d’une voix joyeuse :

{Allons-y ensemble~}

Comme si cette phrase était devenue un ordre, la ville a commencé à vibrer doucement.

Whoooo

Ce son… était semblable à celui d’un ordinateur en train de démarrer.

Fschhh !

Ils ont entendu le vrombissement d’un ventilateur tournant rapidement, puis tout à coup, leurs corps sont devenus plus lourds. C’était comme si la gravité s’était intensifiée.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Choi Hyuk et son groupe ont été pris de court.
Les pensées de l’intelligence artificielle ont été transmises à leurs esprits : il y avait la Terre… et la ville-forteresse dans laquelle se trouvaient Choi Hyuk et son groupe flottait dans les airs en orbite autour de la Terre.
Puis, la ville-forteresse s’est préparée à décoller. Leurs corps ont été poussés vers le sol à cause de l’accélération du décollage.

« Mince… La ville est un vaisseau spatial ? »

Le corps de Lee Jinhee a tremblé. Même Ryu Hyunsung, qui était exténué, avait les yeux brillants, tandis que Baek Seoin avait l’air émerveillé. Tout en sentant la force qui le tirait vers le bas, il a dit avec enthousiasme :

« … Si ce que nous venons de comprendre est vrai, puisqu’il a dit que c’est une structure qui voyage à travers les dimensions… Ce n’est pas seulement un vaisseau spatial, mais un vaisseau spatial qui peut se distordre et être utilisé pour l’exploration intergalactique ! »

L’exploration intergalactique !
Quel cœur n’aurait pas palpité à la mention de ce mot ?
Pourtant, Choi Hyuk a frappé l’intelligence artificielle à l’arrière de la tête.

Bam !
Bzzt !

La tête de l’hologramme s’est déformée en émettant un bruit d’électricité statique.

« Ça suffit ! »

Se sentant désolée pour lui, Lee Jinhee a protesté, mais Choi Hyuk n’avait pas le choix. Comme il ne pouvait pas communiquer avec des mots, il n’y avait pas d’autre moyen.
L’ascension du vaisseau spatial, qui avait même réussi à instiller une pointe de nostalgie dans les yeux de Chu Youngjin, s’est arrêtée avec les mots de Choi Hyuk et un coup à l’arrière de la tête de l’hologramme.

« Hé. Descends. »

Puis il a ajouté :

« Nos amis sont en bas. »

L’intelligence artificielle n’était pas capable de comprendre parfaitement ses mots, mais au moment où elle a été frappée à l’arrière de la tête, elle a compris : “Ah, il semblerait qu’il ne veuille pas que je fasse ça.”
Elle a annulé le décollage.
La ville-forteresse s’est posée sur le sol, et n’a décollé qu’après que les Berserkers qui se reposaient soient montés à bord.

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« Oh mon dieu… Oh mon dieu. »

Lee Jinhee tournoyait joyeusement sur elle-même. Le paysage nocturne de Séoul s’étendait sous ses pieds.
La scène nocturne qu’ils voyaient depuis les airs leur procurait un surprenant sentiment de liberté et de douceur.
Elle tournoyait sur elle-même, les bras écartés. Comme elle n’avait qu’un seul bras, son corps était incliné.

« C’est dommage. Je pensais que la technologie de cet endroit aurait pu nous aider. »

Baek Seoin a fait claquer sa langue alors qu’il regardait Lee Jinhee tournoyer.

« Que pouvons-nous y faire ? Naro a dit qu’il ne connaissait toujours pas assez bien les Terriens. Il a également dit que tout l’équipement ici était destiné aux narolings. Et ce n’est pas aussi grave que ça en a l’air. »

Lee Jinhee a minimisé le sujet tout en faisant tournoyer son bras dans les airs.
Naro* était le nom qu’elle avait donné à l’intelligence artificielle. Il semblerait que le décollage l’ait beaucoup impressionnée. Baek Seoin a dit que ce nom portait malheur, mais Lee Jinhee s’est évertuée à dire : « Notre Naro n’est pas comme ça ! » et c’est ainsi que son nom a été choisi.
(*Naro-1 est un lanceur de fusée développé par la Corée du Sud avec l’aide de la Russie. Les deux premières tentatives n’ont pas réussi à atteindre l’orbite, mais la troisième a été couronnée de succès.)

« Mais, je n’aurais jamais cru que les appels vidéo ne fonctionneraient pas sur ce grand vaisseau spatial et que nous devrions nous contenter de téléphoner. »

Le président coréen, qui avait échappé à tout ce désordre, voulait faire un appel vidéo, mais comme ils se trouvaient dans l’espace, ils ont fini par communiquer par un simple appel téléphonique. Si Naro analysait la technologie humaine, alors il pourrait certainement prendre en charge les appels vidéo, mais c’était trop pour le moment puisqu’il n’était pas encore capable de communiquer de manière fluide avec les humains.

Baek Seoin a regardé Choi Hyuk, qui était au téléphone.
La conversation entre Choi Hyuk et le président ne pouvait qu’être sensible. Il y avait trop de victimes des deux côtés.
Bien qu’ils puissent s’accorder sur le fait que tout cela avait commencé accidentellement à cause de la malédiction des Observateurs Sans Yeux et que les deux camps n’avaient aucune intention de se battre l’un contre l’autre, le problème était la façon dont la situation avait été résolue.
Choi Hyuk a agi de manière à minimiser les pertes chez les Berserkers, mais cela ressemblait à un massacre démesuré du point de vue du président. Le moral de ses militaires était sens dessus dessous. Ils voulaient que Choi Hyuk leur présente des excuses.

« — Je comprends bien la situation du leader Choi Hyuk, mais de leur point de vue, leurs camarades sont morts et ils ne peuvent s’empêcher d’être tristes. Ce n’est qu’une formalité. Je vous en prie, présentez vos condoléances aux proches des morts et faites des excuses. Si vous prononcez ces quelques mots, nous verserons également aux Berserkers une compensation appropriée pour leurs pertes. »

C’était la proposition du président Shin Woojin. Mais Choi Hyuk avait l’impression que présenter des excuses serait inutile. Leurs points de vue respectifs sur la situation étaient diamétralement opposés.
Cho Hyuk a fait une autre proposition au président.

« Non. Je vais vous faire une recommandation. Traquez toutes les personnes sous votre commandement qui sont affiliées aux partisans de Lao Ban. Ce sont eux qui sont entièrement responsables de l’événement d’aujourd’hui. »

Pourtant, le Président Shin Woojin a continué à évoquer les excuses de Choi Hyuk.

« — Je sais. Mais, pour ce faire, il est nécessaire d’adoucir nos relations avec des excuses. Dans le climat actuel, ceux qui devraient normalement coopérer ne le feront pas. »

Cependant, Choi Hyuk l’a ignoré et a continué.

« Lao Ban et les groupes qui ont coopéré avec lui ne sont d’aucune aide pour le combat de l’humanité. Ils ne feront que créer des divisions et des pertes inutiles, comme cela a été le cas aujourd’hui. Nous avons besoin d’une coopération internationale. »
« — Oui, oui. Mais, ne devons-nous pas d’abord résoudre les problèmes nationaux ? Si les choses continuent ainsi, la relation entre les Berserkers et les militaires atteindra un point de non-retour. S’il vous plaît, pensez aux citoyens. »
« C’est parce que nous les avons laissés tranquilles tout en sachant que c’était mal que nous en sommes arrivés là. Nous ne pouvons pas repousser cela plus longtemps. »
« — Bien sûr. Nous allons nous pencher sur cette question. Mais d’abord… »

Le président avait l’impression que sa gorge brûlait.
Ce n’était pas une véritable conversation. Choi Hyuk ne prenait même pas la peine de lui répondre correctement. Il disait seulement ce qu’il avait à dire, comme s’il lisait un script. Le président souffrait parce que leur conversation n’était qu’un dialogue de sourds. Il se sentait même frustré. “Ce type comprend-il seulement ce que je lui dis ?”
Juste à ce moment-là, le comportement de Choi Hyuk a changé.
Lui qui avait adopté une attitude du style : “écoutez si vous le voulez”, a commencé à interroger directement le président.

« Distinguons clairement le bien du mal. Nous ne pouvons pas négliger la responsabilité du gouvernement dans cet incident. La majorité des assassins qui m’ont visé étaient des étrangers. Qu’avez-vous fait pendant qu’ils entraient dans le pays et envahissaient le parc Marronnier ? Ne saviez-vous pas que Lao Ban me visait ? Il est impossible que vous ne le sachiez pas. Vous le saviez, c’est sûr et certain. Pourtant, vous n’avez rien fait. Quel en a été le résultat ? De mon point de vue, y a-t-il une raison pour que je ne croie pas que le gouvernement était du même côté que ces assassins ? Si vous voulez adoucir nos relations, commencez par traquer ces personnes. »

La mauvaise humeur de Choi Hyuk est devenue aussi tranchante qu’une lame de rasoir.
Le président a senti un frisson parcourir sa gorge.

« — Non, c’est… ne me dites pas que vous pensez que j’y suis pour quelque chose ? C’est un malentendu. Leader Choi Hyuk, vous savez dans quelle situation nous sommes de notre côté. »

Alors qu’il écoutait les excuses du président, Choi Hyuk a regardé à travers la paroi du vaisseau spatial. Bien qu’il ne sache pas exactement quelle était la technologie utilisée, il pouvait clairement voir l’extérieur comme si la paroi était faite de verre. Mais vu depuis l’extérieur, le vaisseau ressemblait à une forteresse opaque. Il n’avait jamais pensé qu’il pourrait voir quelque chose comme ça, le paysage nocturne de Séoul s’étendait sous ses pieds. S’ils volaient un peu plus haut, il serait capable de voir toute la planète.
Choi Hyuk a trouvé que tout cela était comique.
Il a ensuite répondu au président, qui tentait de se justifier :

« Je sais. Je connais votre situation. Vous ne pouvez pas contrôler parfaitement le pays. La rigueur des fonctionnaires s’est relâchée, et la majorité des colonisateurs et des soldats sous votre commandement ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez. C’est probablement toujours la même chose en ce moment. Il y a certainement des personnes occupant des postes importants qui ont des liens avec Lao Ban, et vous n’avez pas pu les contrôler. Vous les considérez comme une force qui maintient la Corée. Pour la sécurité du pays, vous ne pouvez pas les éliminer à la hâte. N’est-ce pas ? Vous avez donc besoin de mes excuses, car vous devez les satisfaire afin qu’ils continuent à coopérer avec vous. Pour que vous puissiez continuer à maintenir la Corée. »

Shin Woojin était à court de mots. Choi Hyuk savait très bien ce qu’il se passait, ce qui le rendait encore plus mal à l’aise.
“Une personne qui sait tout cela agit quand même de cette façon ?”
Malgré l’amertume qui montait en lui, il a tenté d’apaiser Choi Hyuk.

« — C’est vrai. C’est parce que j’ai des lacunes. Je suis vraiment désolé. Cependant, je vous en prie, reconsidérez votre décision et prenez un peu de recul cette fois-ci. Je n’ai pas l’intention de les laisser s’en sortir. Je m’en occuperai une fois que je pourrai garantir la sécurité du pays. Mais ce n’est pas possible pour le moment. J’ai encore besoin de leur force, et il est nécessaire de les mettre à l’aise. Il faut faire un pas en arrière pour pouvoir faire deux pas en avant. Si vous cédez cette fois, je vous rendrai la pareille en doublant ou en triplant le montant. Je vous en prie. Voyez les choses sur le long terme. »

Shin Woojin a insisté, mais Choi Hyuk a grogné :

« Le long terme ? Sur le long terme, vous dites ? »

Puis il a craché :

« Avons-nous seulement le temps ? »
« — … »

Shin Woojin n’a pas pu répondre.
Choi Hyuk a révélé les pensées intimes du président.

« M. le Président, je vais le dire clairement. Le pays, la sécurité, oubliez-les. Vous ne voyez pas ? La Terre est en train de s’effondrer. La seule chose dont nous avons besoin est une armée. Pas une armée qui utilise son cerveau pour remplir son ventre. Une véritable armée de combat. Les soldats de pacotille ne sont pas des soldats mais des déchets. On en a pas besoin. Faites le ménage. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons vivre. »

Il était dégoûté.
Alors que le monde sombrait… il y avait des personnes qui en profitaient, qui ne pensaient qu’à se remplir le ventre, qui complotaient et tuaient des guerriers exceptionnels, et qui rendaient l’unité difficile.

« Où est la sécurité quand on vit déjà en enfer ? Ce n’est pas le moment de chercher la sécurité, mais le moment de réduire les risques et de reconstruire. Si nous ne le faisons pas, le monde s’éteindra. Ne comprenez-vous pas ? »
« — … »

Le Président Shin Woojin est resté silencieux.
Toutefois, son silence ne voulait pas dire qu’il était d’accord mais qu’il était impuissant. Il était en train de penser que les paroles de Choi Hyuk étaient immatures.
Choi Hyuk l’a également compris. Il a jugé qu’il était inutile de poursuivre la conversation.

« D’accord. Faites comme vous voulez. Agissez comme un roi dans un monde qui s’effondre. Cependant, ne vous mettez pas en travers de mon chemin lorsque je m’occuperai des disciples de Lao Ban. Vous le regretteriez. »
« — Leader Choi Hyuk… Ne soyez pas si émotif… »

Le président a fait de son mieux pour apaiser Choi Hyuk, mais celui-ci l’a interrompu. C’était drôle. Ils ne comprenaient toujours pas dans quelle situation ils se trouvaient.

« Mais savez-vous seulement ce que nous avons obtenu lors de cette Mission Souveraine ? Vous ne le savez pas, n’est-ce pas ? Votre armée de l’air est dans un état lamentable. J’espère que vous vivrez longtemps grâce à eux. En toute s-é-c-u-r-i-t-é. »

Puis il a raccroché.

« Haa… »

Un soupir est sorti tout seul. Il était frustré.
S’il avait décidé d’attaquer Lao Ban c’était uniquement parce qu’il voulait coloniser des terres et se concentrer sur le développement des capacités des colonisateurs. Cependant, lorsqu’il a ouvert le couvercle, il a eu l’impression que les magouilles politiques des différents partis étaient clairement visibles. Comme si l’on tirait sur un fil gênant, pour le rendre plus long.
Les gens comme Lao Ban étaient plus faciles à gérer. Puisqu’il pouvait simplement tous les tuer. C’était carrément frustrant, et ce n’était pas comme s’il pouvait juste les tuer…

{La Terre… s’effondre. La Terre… s’effondre.}

Derrière Choi Hyuk, Naro marmonnait en bafouillant. Il était en train de collecter les conversations des 8000 Berserkers à bord et d’analyser le système du langage humain.

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Alors que Choi Hyuk était assis tranquillement et organisait ses pensées, la Maison Bleue était en ébullition.

« Quoi ? Quoi ? Il y a quoi au-dessus de Yeouido ? »
« Un Ovni ? Laputa, le château dans le ciel ? Un vaisseau spatial militaire ? Qu’y a-t-il au-dessus ?! Vous dites que les Berserkers sont à bord ? »
« Pourquoi ce rapport n’arrive-t-il que maintenant ?! »
« Qu’il ait pu ou non être détecté par les radars, vous auriez dû le voir si vous avez des yeux ! Que faisait le satellite ? »
« Quoi ? Il était en maintenance parce que vous manquiez de techniciens ? Qu’est-ce que… ! »

Il n’y avait pas que la Maison Bleue.
Toutes les organisations ayant observé le décollage de la ville-forteresse depuis le district de Seongbuk sont parties en vrille.
Alors qu’ils étaient déjà stupéfaits par la force militaire des Berserkers, un appareil doté d’une technologie extrêmement avancée était tombé entre les mains des Berserkers.

« Que se passe-t-il au juste… »

Le terrain de jeu avec lequel ils s’étaient familiarisés au cours des deux dernières années avait disparu, et un nouveau terrain avait été créé.

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Chapitre traduit par Sigyn sur https://kisswood.eu
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