The Novel’s Extra – Chapitre 315

Chapitre 315 : La porte du royaume des démons (1)

[Campanule : Nayun (娜允)]
[Campanule : Cela signifie : vraie beauté. N’est-ce pas joli ?]

Chae Nayun a poussé un profond soupir. De l’amertume est remontée du fond de son cœur.
“Vraie beauté”, elle ne pensait pas que cela lui correspondait, elle, une coquille vide qui avait tout perdu.

[Oui, c’est joli.]

Chae Nayun voulait mettre fin à la conversation.

[Campanule : Si j’ai la chance d’avoir une fille un jour, je voudrais que mon enfant s’accepte telle qu’elle est.]

Mais les messages de Campanule ont continué.

[Campanule : Elle pourrait tomber et se blesser, mais je veux qu’elle finisse par tout surmonter.]

Chae Nayun a eu mal au cœur en regardant ces messages, mais elle n’a pas eu la force de détourner le regard. Elle a passé sa main dans ses cheveux et a ronchonné.

[En quoi cela est-il beau ? C’est juste ne pas savoir quand il faut abandonner.]
[Campanule : Vous avez raison. Pour moi, la vraie beauté n’est pas faible ou fragile, mais forte et tenace.]

À ce moment-là, les doigts de Chae Nayun se sont arrêtés.

[Campanule : Être blessée, avoir des regrets et faire son deuil, mais aussi accepter cette douleur et cette tristesse comme faisant partie d’elle.]
[Campanule : S’accepter et s’affirmer en tant que personne…]

Elle avait l’impression d’entendre la voix de sa mère circuler dans ses oreilles à travers les messages.

[Campanule : C’est ce que Nayun signifie pour moi.]

« … Je sors. »

S’étant rendu compte du changement d’atmosphère, Shin Jonghak a préféré prendre congé. Chae Nayun a essuyé les larmes qui brillaient autour de ses yeux et s’est remise à taper sur le clavier.

[Je m’en souviendrai.]

Elle savait qu’elle était dans un monde factice, mais elle a décidé d’y croire quand même. Elle a décidé de se souvenir de la signification de son nom et de s’y accrocher.

[Toujours.]

Bien entendu, cela ne voulait pas dire que sa vision de la vie allait changer du jour au lendemain. Ses souvenirs de Kim Hajin, la mort de Chae Jinyoon, les péchés de Chae Joochul… Il était difficile de tous les accepter. Elle ressasserait probablement ses doutes et ses justifications.
Mais elle penserait aussi sans cesse à la signification du nom qu’elle a appris aujourd’hui. Et finalement, un jour, avant sa mort, cela pourrait vraiment changer.

[J’ai quelque chose à faire. Merci.]
[Campanule : Ah, d’accord. Nous discuterons plus tard. ^^]

Chae Nayun a mis fin à la conversation et a éteint l’ordinateur.
Yoo Yeonha est alors apparue pile au bon moment.

« Tu as fini de chatter ? »
«  … Ouais. »

Chae Nayun s’est levée en lui adressant une réponse brève. Yoo Yeonha a sursauté en voyant le visage de Chae Nayun, puis a fait un sourire radieux.

« On dirait que tu as reçu un bon conseil. »
« Hein ? Ah, non, ce n’est pas ça. »

Chae Nayun a secoué la tête, puis elle est allée dans le salon avec Yoo Yeonha. Ses camarades étaient réunis à l’intérieur du grand salon du penthouse, entouré de murs en verre.

« Pourquoi ne pouvons-nous pas nous déconnecter ? Tu nous as menti, n’est-ce pas ?! »

Yun Seung-Ah était en train de se plaindre auprès de Kaita, tandis que Kim Suho a accueilli Chae Nayun avec un grand sourire.

« Serais-je ici si je mentais ? Patientez encore dix jours… »

Chae Nayun est passée devant Kaita et Yun Seung-Ah qui se disputaient, et s’est assise sur le canapé. Une brise fraîche soufflait par la fenêtre ouverte, caressant doucement ses cheveux.
Profitant de cette atmosphère paisible, Chae Nayun a regardé ses camarades. Puis, elle a lentement ouvert la bouche.

« Les gars. »

Tous les regards se sont tournés vers Chae Nayun.
Elle a expiré lentement, comme si elle réfléchissait, puis a finalement fait un magnifique sourire, comme si un énorme fardeau avait été enlevé de ses épaules.

« Je vais aller voir maman et Oppa. »

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[J-6 jusqu’à la déconnexion]

Cheok Jungyeong est parti s’entraîner tôt le matin, en emmenant avec lui Shag et Crète Iroquoise. Ils se sont rendus dans les montagnes, sachant que les montagnes des années 2000 étaient remplies d’experts qui s’y cachaient.
Il a combattu à plusieurs reprises des adversaires puissants. Cheok Jungyeong menait une vie quotidienne heureuse, et c’était le devoir de Shag et de Crète Iroquoise d’être les témoins de ses récits de bataille.
De mon côté, j’avais choisi un style de vie plus tranquille.

« Est-ce la fleur que tu aimes ? »

Juste à côté de moi, Byul a acquiescé. Dans sa main se trouvaient deux fleurs jaunes. J’ai regardé le nom de la fleur avec Observation et Lecture.

[Onagre]

« Onagre. » 
« … ? »

Mais Byul a seulement penché la tête. Apparemment, elle ne connaissait pas non plus le nom de cette fleur.

« C’est le nom de cette fleur. Si tu ne le savais pas, ce n’est plus le cas à présent~ »

Je me suis étiré, puis je me suis levé. J’ai joué au ballon avec elle pendant une heure, je lui ai lu des contes de fées pendant une heure, et je suis allé à la chasse aux fleurs pendant une heure. Il était l’heure d’aller manger.

« Allons dîner maintenant. »
« …. »

Byul a hoché la tête tout en gardant une distance de trois pas entre nous. Bien qu’elle soit aussi inexpressive qu’auparavant, les quatre jours que j’ai passés avec elle m’ont appris que c’était la réaction qu’elle avait lorsqu’elle était extrêmement heureuse. La façon dont le coin de sa bouche frémissait légèrement en était un signe évident.

« Très bien, suis-moi. »
« …. »

Byul a hoché la tête sans dire un mot et m’a suivi comme un caneton suivant sa mère.
Pour info, j’avais acheté cet orphelinat il y a quatre jours afin de gagner le cœur de Byul. Kaita m’avait donné l’argent pour cela. Je ne savais pas comment il gagnait de l’argent, mais c’était un magnat dans ce monde.
Bien sûr, j’ai dû mentir à Byul en lui disant que la raison pour laquelle ses parents avaient disparu était qu’ils l’avaient abandonnée, mais Byul n’a pas eu l’air choquée ou triste. Elle a agi normalement même si elle devait être blessée à l’intérieur.

« … Ah oui, quel est ton plat préféré parmi tous ceux que j’ai préparés jusqu’à maintenant ? »

Je lui ai demandé ce qu’elle aimait alors que nous marchions. Ce monde virtuel a été créé grâce à une énorme synergie entre le Don de Yoo Jinhyuk et le Stigma. Puisque le pouvoir du Stigma a matérialisé le monde du passé avec la capsule et la clé USB comme supports, la Boss actuelle devrait avoir les mêmes goûts en matière de nourriture que la jeune Boss.

« …. »

Mais Byul n’a rien dit.

« Les pâtes ? La poitrine de porc ? »

Elle n’a pas répondu, peu importe combien de fois j’ai demandé.

« Le poulet ? La pizza ? Les bonbons ? Les raviolis ? »

Cependant, elle s’est arrêtée quand elle a entendu le mot “raviolis”.

« … Les raviolis ? »
« …. »

Elle a levé les yeux vers moi. En voyant ses yeux scintiller, j’ai souri.

« C’est inattendu. »

En y repensant maintenant, je n’ai jamais fait de raviolis pour Boss.

« Parfait, allons-y pour les raviolis. »
« …. »

Byul a acquiescé et a même marché devant moi avec enthousiasme. La gamine qui me suivait toujours en gardant ses distances sautillait maintenant vers la cuisine.

« … Pft. »

J’ai ri et j’ai couru après Byul.

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[J-2 jusqu’à la déconnexion]

Chae Nayun est arrivée devant un hanok, une maison traditionnelle coréenne, dans la banlieue de Séoul. Cette maison était identique à celle dans laquelle elle vivait depuis qu’elle était toute petite. Elle a marché jusqu’à la porte d’entrée avec plaisir.

[Hanok de la famille Chae]

La plaque signalétique écrite en caractères chinois semblait un peu moins usée que dans ses souvenirs. Elle s’est placée devant la porte en affichant un grand sourire.
À cet instant précis, une voix a résonné dans ses oreilles.

« — Hé, ne te fais pas démasquer et ne t’enfuis pas. Ils te captureront et t’emmèneront si tu agis de manière suspecte. Tu sais à quelle heure ils vont se promener, alors vise ce moment-là. »

C’était la voix de Kaita.
Chae Nayun s’est éloignée du hanok et s’est dirigée vers le sentier voisin. De l’herbe, des fleurs, une montagne et un ruisseau. Le sentier était de toute beauté.
Chae Nayun s’est assise sur un banc à proximité. Elle connaissait le chemin exact qu’empruntait sa mère lors de sa promenade quotidienne sur le sentier.

« Pfiou~ »

Elle a pris une profonde inspiration et a ressenti l’énergie spirituelle autour d’elle.
Après avoir attendu une vingtaine de minutes, la voix de Kaita a retenti.

« — Elle est sortie. Chae Jinyoon est avec elle. »

Chae Nayun s’est immédiatement crispée, elle était nerveuse. Environ trois minutes plus tard, une femme et un jeune garçon sont apparus sur le sentier, main dans la main.

« …! »

Chae Nayun s’est levée et a répété la phrase qu’elle avait préparée à l’avance.

« Oh, mais ce ne serait pas Campanule-nim ? Oh, quelle coïncidence, je viens aussi souvent ici… »

Elle a répété cette phrase, en essayant de paraître aussi naturelle que possible.

« Haa… »

“On y est.”
“N’aie pas peur.”
“N’aie pas peur.”
“Ce sont les personnes qui sont devenues des cicatrices dans ton cœur parce que tu leur vouais un amour inconditionnel.”
“Marche vers eux lentement.”
Avec courage, Chae Nayun s’est avancée.

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[15 minutes avant la déconnexion]

Le ciel était sombre. J’étais assis sur une chaise et je regardais Byul qui dormait sur le lit. Elle ne mangeait plus que des raviolis depuis une semaine et commençait même à en sentir l’odeur.

« … Quel dommage. »

Je suis resté avec Byul pendant une semaine. Bien que Cheok Jungyeong et Kaita soient passés pour la voir, Byul a passé la plupart de son temps avec moi.
Mais une semaine, c’était trop court, et elle ne m’a jamais montré son sourire.
C’est la seule chose que je regrettais, mais le temps que j’ai passé ici n’a pas été futile.

[Il reste 10 minutes avant la déconnexion. La réalité virtuelle prendra fin dans 10 minutes.]

Après tout, j’ai pu découvrir à la fois le passé de Boss et quelle nourriture elle aimait.

C’était suffisant.

« … Byul. »

J’ai souri et posé ma main sur le front de Byul. Contrairement à ce que je pensais, il n’était pas froid mais chaud.

[7 minutes avant la déconnexion…]

J’ai désactivé temporairement l’alerte du système. Puis, pendant le temps restant, j’ai contemplé Byul.
1 minute, 2 minutes, 3 minutes… le temps s’écoulait sans s’arrêter.
4 minutes, 5 minutes, 6 minutes… J’ai rangé mon amertume dans un coin de mon cœur.
Puis, durant la dernière minute…

« … À demain. »

Je lui ai fait mes adieux.

[La réalité virtuelle va maintenant s’arrêter.]
[La déconnexion va commencer.]

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Wooong—

La capsule s’est ouverte en émettant un bourdonnement, et j’ai immédiatement regardé l’horloge.

[21h45]

Environ trois heures s’étaient écoulées dans le monde réel.

« Hmm. »

C’était une expérience vraiment étrange. Certaines personnes avaient passé 3 ou 4 ans dans le monde virtuel mais il ne s’était écoulé que 3 heures dans le monde réel.

« … Haa. »

Quoi qu’il en soit, je me suis débarrassé de la sensation de somnolence qui m’habitait et je suis sorti de la pièce où se trouvaient les capsules pour aller dans le couloir.

Wooong— Wooong— Wooong—

Je pouvais entendre d’autres capsules s’ouvrir simultanément. J’ai accéléré le pas et je suis arrivé devant la sortie de la Capsule de Mars.

« Tu pars déjà ? »

Au moment où j’allais saisir la poignée de la porte pour m’enfuir, la voix de Yoo Yeonha a retenti.
J’ai tourné la tête sur le côté et je l’ai regardée.

« … Tu savais que j’étais là ? »
« Je m’en suis doutée quand j’ai vu les membres de la Troupe Caméléon dans le monde virtuel. »
« Je vois. »
« J’ai une petite idée de ce qu’il s’est passé… En tout cas, c’était un bon voyage thérapeutique pour nous. »

Yoo Yeonha s’est étirée en souriant. Je l’ai regardée bizarrement.

« … Thérapeutique ? »
« Ouaip. En ce qui me concerne, je n’ai pas eu à travailler pendant deux mois. Quant à Nayun… »

Yoo Yeonha a fait une pause et a jeté un coup d’œil derrière elle. Personne n’avait encore quitté la salle des capsules.

« Elle a vu sa mère et son grand frère. »
« …. »
« Tout ça, c’est grâce à toi. »

Yoo Yeonha a posé sa main sur mon épaule, puis m’a dit gentiment :

« Tu devrais y aller. On dirait que les autres vont bientôt sortir. »

Yoo Yeonha a ouvert la porte pour moi. Je l’ai regardée pendant un instant, puis je suis sorti.
La Place du Champ de Mars est apparue dans mon champ de vision. Le festival de Paris n’était pas terminé, mais actuellement, il n’y avait qu’une seule chose que je voulais faire.
J’ai allumé ma smartwatch et j’ai appelé Boss.

« — Comment ça va ? »

Boss a immédiatement décroché. Avant d’ouvrir la bouche, j’ai pris une grande inspiration afin de ralentir les battements de mon cœur.

« … Boss, tu es aussi à Paris ? »
« — Oui. »
« Alors, attends-moi. J’arrive tout de suite. »
« — Hm ? Maintenant ? Quoi ? »

J’ai raccroché, puis j’ai localisé Boss grâce à Spartan.
Elle mangeait des croquettes de poisson dans un étal de rue.
J’ai d’abord couru chez un fleuriste et demandé au vendeur s’il avait des onagres. Le fleuriste a hoché la tête et a pointé du doigt un bouquet de fleurs. J’ai vite jeté de l’argent au propriétaire et je suis parti avec le bouquet de fleurs jaunes.
Je suis rapidement arrivé dans une ruelle pleine d’étals de rue. J’ai repéré Boss, qui grignotait des croquettes de poisson, et je l’ai interpellée en faisant un sourire radieux.

« Boss ! »

Boss s’est retournée et a penché la tête avec curiosité.

« Q-Qu’est-ce qu’il y a de si urgent ? »
« …. »

J’ai marché vers elle et lui ai tendu le bouquet de fleurs. Boss a écarquillé les yeux et un point d’interrogation est apparu au-dessus de sa tête.

« Qu’est-ce que c’est ? »
« Un cadeau. »

J’ai poussé le bouquet dans ses bras. Boss a froncé les sourcils avant de hocher la tête et de regarder les fleurs.

« … Ah. »

À cet instant-là, ses épaules ont légèrement tremblé. Je l’ai regardé fixement et j’ai marmonné :

« Ce sont des onagres. C’est un joli nom, n’est-ce pas ? »
« …. »

Boss a levé les yeux vers moi. Troublée, elle a cligné des yeux à plusieurs reprises. En la regardant, mon corps a bougé tout seul.
Je… l’ai attirée dans mes bras.
Nos robes se sont touchées, et le front de Boss s’est posé sur ma poitrine. Le temps s’est ralenti, comme si le Bullet Time s’était activé tout seul.
Boss est resté figée comme une statue. J’ai posé mon visage sur son épaule et j’ai chuchoté doucement :

« … J’avais envie de te voir. »

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[France – Paris]

Le troisième tour des sélections pour la Porte de la Gloire s’est déroulé sans aucun problème. Mille personnes ont été sélectionnées. Une fois que le quatrième et dernier tour sera terminé, deux cents personnes seront choisies parmi les mille pour franchir la Porte du Royaume des Démons.

« Les adieux sont pour bientôt. » a murmuré Bell au sommet de la Tour Eiffel.
« Ouais. » a répondu Jin Sahyuk, flottant dans les airs à côté de lui.
« Ne laisse pas tes sentiments personnels obscurcir ton jugement. N’hésite pas. Ne rate pas cette opportunité. »

Cette fois, Jin Sahyuk n’a pas répondu à Bell. En temps normal, elle aurait dit quelque chose comme : “Je te tuerai avant même que tu aies la chance de ressusciter !” … mais maintenant que la “fin” était proche, elle était quelque peu amère et triste.

« Convaincs aussi Rumi que c’est la meilleure solution pour moi. »

Mais Bell était calme et posé, comme d’habitude. Il n’a montré aucun signe d’hésitation, ni de regrets.

« …. »

Jin Sahyuk a acquiescé, mais est restée silencieuse.

« Bien. Alors je te verrai la semaine prochaine. »

Tac, tac. Bell a tapé plusieurs fois sur les épaules de Jin Sahyuk avant de se transformer en brume et de disparaître.
Le silence régnait à nouveau au sommet de la Tour Eiffel.
Laissée seule, Jin Sahyuk a poussé un profond soupir.

« Haa… »

Bientôt, Baal descendra sur Terre via la Porte du Royaume des Démons, et elle pourra retourner à Akatrina.
N’était-ce pas la fin qu’elle voulait ?

« … Tsk. »

Alors, d’où venait cette amertume ?
Incapable de trouver la réponse, Jin Sahyuk a créé un portail et a quitté Paris.

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Chapitre traduit par Sigyn sur https://kisswood.eu
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