Chapitre 82 : L’ombre rongeant la mine d’esclave, et la menace qui approche
Après avoir terminé son changement de job, Vandalieu a quitté le Septième Village de Culture et a utilisé Vol pour rattraper Eleanora et les autres qui étaient partis devant.
Mais il y avait beaucoup de grands corbeaux aujourd’hui et voler au-dessus des arbres aurait été gênant, car il les aurait heurtés, alors il volait à une hauteur inférieure aux branches des arbres, se faufilant entre les arbres.
Soudain, il y eut un bruit sourd et Vandalieu ressentit une sensation désagréable à l’arrière de sa tête.
« Hmm ? »
Pensant que des excréments d’oiseau ou un fruit d’arbre lui étaient tombés dessus, il s’arrêta et passa la main dans ses cheveux, mais il n’y avait rien. Pourtant, il avait l’impression que quelque chose rampait. Même en essayant de retracer la sensation avec son doigt et en utilisant Expérience Hors-du-Corps pour regarder l’arrière de sa tête, il n’y avait aucune trace de l’objet qui lui était tombé dessus.
« … Peu importe. »
Perception du Danger : Mort ne réagissait pas, et bien que ce soit chatouilleux, cela ne le dérangeait pas vraiment. Il décida de laisser tomber.
*
Rodcorte prit conscience de la destruction de l’âme de Kaidou Kanata avant que le système du cercle de transmigration ne déclenche son alarme.
Bien qu’il n’y ait aucune chance que Kanata se transforme en Mort-Vivant, Rodcorte avait déjà réalisé qu’il y avait une chance que son âme soit brisée par Vandalieu ou qu’il soit transformé en membre d’une des races de Vida.
Bien sûr, cette inquiétude aurait été inutile si Kanata avait pu se débarrasser de Vandalieu, mais finalement, il avait été vaincu. Et ce n’était pas qu’une simple défaite.
« La situation est à un pas d’être la pire possible, » murmura Rodcorte pour lui-même.
C’était malheureux que l’âme de Kanata ait été brisée, mais la récompense que Rodcorte lui avait promise s’il parvenait à vaincre Vandalieu… Cette récompense était de le réincarner dans un monde sans magie ni monstres, similaire à la Terre, en tant que fils incomparablement beau d’une famille riche. Comme Rodcorte avait déjà retiré l’âme de Kanata du système pour se préparer à lui accorder cette récompense, la destruction de son âme n’avait pas causé de grands dommages au système.
Le problème était que Kanata avait laissé échapper à Vandalieu que le reste des personnes se réincarnant depuis Origin viendraient le tuer, et que même s’ils étaient tués dans Lambda, ils se réincarneraient immédiatement.
Cela avait rendu Vandalieu plus méfiant et lui avait fait penser que les personnes essayant de le tuer se réincarneraient sans fin à moins qu’il ne brise leurs âmes.
« En réalité, les choses ne vont pas si bien. »
Même après que Kanata se soit réincarné dans Lambda, trois des individus réincarnés dans Origin étaient morts. Le fait que Shihouin Mari ait tué Kanata, et le fait qu’elle l’ait fait à cause des méfaits qu’il commettait dans l’ombre étaient devenus clairs. À cause de ces événements, il y avait eu moins de victimes que Rodcorte ne l’avait prévu, mais il semblait que le groupe d’individus réincarnés s’était dissous.
Bien qu’ils aient tous été réincarnés de la même Terre et aient été sur le même bateau, ils étaient un groupe de personnes qui ne partageaient pas nécessairement tous les mêmes points de vue. Et dans les trois ans suivant leur réincarnation dans Origin, il y aurait eu des changements dans leurs systèmes de valeurs.
La raison pour laquelle ils faisaient partie d’un seul groupe jusqu’à récemment était probablement due à la grande présence d’Amemiya Hiroto, dont les talents étaient largement supérieurs aux autres.
Le problème était que les trois qui étaient morts n’avaient pas été heureux de la demande de Rodcorte.
Ils avaient été surpris que le Mort-Vivant qu’ils avaient tué soit quelqu’un qui avait été réincarné de la Terre comme eux, mais quand on leur a demandé de le tuer à nouveau dans Lambda, ils ont secoué la tête. Rodcorte avait essayé de leur offrir des récompenses similaires à celles que Kanata avait demandées, mais ils avaient toujours refusé.
Ils lui avaient dit qu’ils n’avaient pas l’intention de tuer Vandalieu même s’ils devaient recommencer une vie normale en tant qu’enfants, et encore moins être réincarnés immédiatement en tant qu’adultes pour travailler avec Kanata.
« Je suis fatigué de tuer les autres. Je veux vivre une vie normale. »
« Il n’a aucun moyen de nous distinguer des autres, n’est-ce pas ? Dans ce cas, je ne veux pas être impliqué avec lui. »
« Travailler avec Kanata ? C’est une blague ? Même s’il était notre ancien camarade, j’ai vécu l’enfer à cause de ce qu’il a fait. »
Le premier refusait de s’engager dans tout combat, le second refusait de s’impliquer avec Vandalieu et le troisième refusait la demande de Rodcorte parce que Kanata méritait plus sa haine que Vandalieu.
Comme dans Origin, Rodcorte avait donné à ceux qui se réincarnaient dans Lambda des destins pour qu’ils se rencontrent à nouveau, mais il n’était pas clair comment ils agiraient une fois qu’ils rencontreraient Vandalieu.
Ils pourraient faire comme ils l’ont dit et essayer de ne pas s’impliquer, mais le contraire était aussi possible. Si Vandalieu devait devenir quelqu’un qui causait de grands dommages aux pays et aux villes dans lesquels ils se réincarnaient, ils ne pourraient pas l’ignorer.
Ils pourraient même essayer de devenir ses alliés, mais considérant le comportement disgracieux que Vandalieu avait montré directement après sa mort dans Origin, Rodcorte ne pouvait pas imaginer qu’il soit probable que Vandalieu les accepte.
« Eh bien, je ne sais pas ce qui se passera avant de voir les choses se dérouler, » se dit Rodcorte. « Je ne peux pas prédire ce que Vandalieu pense vraiment. Penser qu’il enlèverait le sceau sur une partie du Roi Démon et irait même jusqu’à l’absorber. »
Dans Lambda, il y en avait certains qui utilisaient des fragments du Roi Démon… Mais peu importe la quantité de Mana que Vandalieu possédait, il aurait dû être possédé par la partie du Roi Démon qu’il avait absorbée et perdre la raison.
« Peu importe. Je peux utiliser cela pour convaincre les autres qui se réincarneront dans Lambda. »
Rodcorte leur dirait que Vandalieu était un individu dangereux qui retirait les sceaux du Roi Démon. Cependant, il ne pouvait pas se permettre de communiquer cette information aux dieux de Lambda.
Si Alda et ses subordonnés l’apprenaient, ils commenceraient à chasser non seulement Vandalieu, mais aussi tous les autres réincarnés dans Lambda.
Rodcorte s’était inquiété que le comportement irréfléchi de Kanata ait permis à Alda de flairer ses actions, mais il semblait qu’Alda et ses subordonnés ignorent encore l’existence des réincarnés d’Origin.
Peut-être avaient-ils supposé que Kanata n’était qu’un criminel avec une compétence unique, ou peut-être étaient-ils plus occupés que Rodcorte ne l’avait imaginé et n’avait simplement pas eu le temps d’examiner les rapports de quelques-uns de leurs fidèles.
« De toute façon, je suppose que je devrais dire aux prochains qui se réincarneront là-bas que Vandalieu peut briser les âmes, qu’il a retrouvé le pouvoir qu’il avait dans Origin et qu’il a même dépassé son ancien pouvoir dans certains aspects. »
Rodcorte avait caché ces faits à Kanata, pensant que ce serait problématique s’il devenait craintif, mais en conséquence, il avait sous-estimé Vandalieu et l’avait attaqué sans aucune appréhension ni plan, ce qui avait mené à sa défaite.
S’il leur parlait du danger d’avoir leurs âmes brisées, ils seraient vigilants. Il y en aurait probablement beaucoup qui déclineraient sa demande en conséquence, mais ce serait toujours mieux que d’en perdre un grand nombre inutilement.
« Il semble que la discorde dans Origin se soit apaisée. Maintenant, je vais attendre un moment, » décida Rodcorte.
*
Les ruines qui avaient été occupées par le Roi Gobelin étaient complètement différentes maintenant. Les murs extérieurs restaient les mêmes, mais il y avait maintenant de nombreux bâtiments construits en rangées à l’intérieur, et des tours de guet avaient été construites également.
C’était comme si la ville avait été restaurée.
Mais si l’on voyait les individus rassemblés dans cette ville, on ne penserait pas qu’elle avait été restaurée du tout.
« Ah, tout le monde… bien que je ne sois plus en vie, je peux tous vous revoir… » murmura une femme au centre de la ville, sa voix pleine d’émotion. C’était une belle femme Titan à la peau sombre, aux courbes généreuses, et aux cheveux et aux yeux d’une couleur ressemblant à des flammes, portant un justaucorps semblable à des flammes.
Mais ses jambes s’arrêtaient juste au-dessus des genoux, et elle flottait dans les airs. Ses cheveux et son justaucorps semblables à des flammes étaient en réalité faits de flammes.
Levia, l’ancienne Première Princesse de Talosheim, était devenue un Fantôme de Flammes de Rang 5 après avoir vaincu Kaidou Kanata.
« Princesse ! »
« Levia-sama, nous …! »
« Maudit soit le Duc Hartner ! »
La Princesse Levia était entourée de centaines de Titans Mort-Vivants.
« Je suis désolée, tout le monde ! Nous n’avons pas pu protéger une seule chose que vous nous aviez confiée ! »
« Ne dites pas ça ! C’est la famille traîtresse des Hartner qui est en faute ! Ce sont des fils de chiens qui vous ont tuée et ont brûlé la Princesse Levia sur le bûcher ! »
Borkus rugit de rage. « Gamin, allons attaquer cette mine d’esclaves maintenant, sauvons ces types et envahissons ce duché ! »
« Là, là, » dit Vandalieu, apaisant Borkus enragé ainsi que les autres Titans. « Calmons-nous. Je l’ai dit avant, mais envahir le duché est dangereux parce que Heinz et son groupe sont ici. »
En fait, il était effectivement possible d’infliger d’énormes dégâts à ce duché avec les forces dont Vandalieu disposait.
N’importe quel mur de château s’écroulerait d’un seul coup d’épée de Borkus, un puissant Mort-Vivant de Rang 10. Les soldats et les chevaliers ne serviraient même pas de boucliers humains contre lui.
Les autres Mort-Vivants et Vandalieu lui-même l’accompagneraient également.
Ils répandraient des maladies mortelles et du poison partout, tueraient hommes et femmes de tous âges, les transformeraient en Mort-Vivants et répéteraient le cycle du massacre. Ce serait une armée de morts qui augmenterait en nombre pour chaque victime qu’elle ferait.
Mais il y aurait Heinz, un aventurier avec une capacité digne de la classe S, et son groupe, les Lames aux Cinq Couleurs. Il y aurait d’autres aventuriers de classe A et B également. Et si les choses tournaient mal, il y aurait du soutien des autres duchés du Royaume d’Orbaume aussi.
Dans ce cas, l’armée de Vandalieu perdrait.
« Alors, contentons-nous d’attaquer uniquement la mine d’esclaves pour l’instant, » dit Vandalieu.
« Ça me va ! » dit Borkus. « Allons-y ! »
« Je te dis que tu ne peux pas, » dit Vandalieu, l’arrêtant.
Ce n’était pas qu’il avait peur d’échouer. Avec la puissance de combat de Borkus et des autres Titans Mort-Vivants, ils vaincraient sans effort les soldats gardant la mine d’esclaves qui n’était même pas sur la ligne de front de la guerre, et réduiraient facilement leur tour de guet en ruines.
« Ce serait terrible si tous les esclaves étaient pris dans la bataille et mouraient, n’est-ce pas ? » fit remarquer Vandalieu.
Si les Titans attaquaient de force, nul ne savait quelles circonstances émergeraient de la panique qu’ils provoqueraient. Les soldats en désordre pourraient essayer d’utiliser les esclaves comme boucliers ou décider de violer les esclaves femmes avant leur mort imminente.
Et il y avait aussi une chance que les esclaves pensent que Borkus et les autres n’étaient que des monstres venus pour les tuer plutôt que des sauveurs.
S’ils décidaient de se suicider, pensant que ce serait mieux que d’être mangés vivants, ce serait problématique… bien que Vandalieu ne voulait pas mentionner cela à Borkus et aux autres Titans Mort-Vivants.
« Dans ce cas, nous allons d’abord nous infiltrer et leur faire comprendre que nous sommes là pour les sauver, » dit Vandalieu.
Borkus fit un bruit mécontent. « … Il n’y a pas d’autre choix. Mais que va-t-on faire de la famille du duc ? » demanda-t-il.
« J’ai rendu public un scandale, fait s’effondrer leur château et récupérer une partie des trésors qu’ils avaient volés, alors restons-en là pour l’instant, » répondit Vandalieu.
Il avait détruit le cimetière souterrain et fait s’affaisser le château pour dissimuler le fait qu’il avait retiré un sceau du Roi Démon. Cette destruction ferait pâlir n’importe qui s’ils l’apprenaient, bien qu’il n’en soit pas conscient, car c’était si simple pour lui de construire, réparer ou même déplacer des bâtiments avec la Transmutation de Golem.
Le château ne s’effondrerait probablement pas de sitôt, mais c’était un symbole national pour le Duché de Hartner et, en temps de guerre, un point de défense.
Il était donc nécessaire d’en construire un nouveau, mais cela nécessiterait probablement une vaste somme d’argent. Du moins tant que Vandalieu ne les aiderait pas.
« Au fait, Bocchan, à propos des trésors que vous avez récupérés… » dit Saria.
« Oui, je les garde pour l’instant, » dit Vandalieu.
Il avait récupéré environ la moitié des trésors volés du château ; le reste avait été dispersé et perdu. C’étaient des objets qui avaient été donnés aux familles nobles comme récompenses, des Potions qui avaient été consommées ou des trésors qui avaient été donnés à la région centrale du Royaume d’Orbaume.
Ce qui restait était principalement des bijoux plutôt que des Objets Magiques précieux et coûteux comme la Boîte d’Objets. Selon les esprits qui hantaient le duc jusqu’à récemment, la Boîte d’Objets était toujours là, mais elle était utilisée pour transporter des marchandises vers une base militaire liée à l’ancien Duché de Sauron.
L’épée magique de Borkus qui avait été brisée par Mikhail était aussi un trésor national donné par le roi de Talosheim, donc il y avait eu moins d’Objets Magiques parmi les trésors nationaux de Talosheim à l’origine.
À part quelques-uns comme la Seconde Princesse Zandia, la race des Titans n’était pas adaptée à la magie et Talosheim avait été isolée pendant cent mille ans, donc en excluant les reliques laissées par Zakkart, c’était une nation magiquement sous-développée.
« Mais laissons Braga et les autres les ramener pour nous, » dit Vandalieu.
Braga et le reste de l’unité des Gobelins Noirs prévoyaient de retourner à Talosheim avec Marie et les autres filles qui étaient leurs amantes. Vandalieu avait demandé une dernière fois pour s’assurer que les filles voulaient vraiment faire cela, mais leur décision n’avait pas changé.
« Je pense que ce sera difficile au début, mais je me considère comme reconnaissante et je veux vivre avec lui. »
« Je suis sûre que ça ira. Cette personne n’est pas humaine, et pourtant, elle est bien plus gentille avec moi que n’importe quel homme ne l’a jamais été. »
« Je chérirai ces deux-là. » Braga était devenu le mari de deux d’entre elles et semblait soudainement plus mature.
Ce doit être la présence d’un homme populaire, pensa Vandalieu, mais Braga se retourna vers lui et le fixa avec des yeux mi-clos.
« Roi… Je ne sais pas ce que vous pensez, mais vous êtes bien plus populaire auprès des femmes que moi, » dit Braga.
« … Ce n’est pas comme si je n’en étais pas conscient, » dit Vandalieu, qui était actuellement enlacé des deux côtés, enfoui dans d’abondantes vallées.
« Pfiou… voir Bocchan après si longtemps fait vraiment du bien, » dit Rita, une expression d’extase sur le visage.
« Umu, tu as raison, » dit Saria, l’air timide et pourtant incapable de désobéir à ses désirs. « Je sais que c’est mal, mais je ne peux vraiment pas être séparée de lui. »
Toutes deux enlaçaient Vandalieu. Il était maintenant à l’âge où il commençait à devenir conscient du sexe opposé, alors il aurait souhaité qu’elles arrêtent de faire ça devant les autres.
« Vous deux, arrêtez de vous accrocher à Vandalieu-sama, » leur dit Eleanora.
« Ça va pour vous parce que vous avez été avec lui tout ce temps, Eleanora-san ! Nous sommes restées à Talosheim ! » protesta Rita.
« Eleanora-san, nous les servantes souffrons de symptômes de sevrage si nous sommes séparées de notre maître pendant plus de trois jours ! » dit Saria.
« … Je ne suis pas sûr qu’être servante implique ce genre de symptôme ? » dit calmement Vandalieu, mais pour une raison quelconque, il semblait qu’Eleanora avait accepté leurs arguments.
« Je comprends, » dit-elle. « Mais assurez-vous de ne pas fatiguer Vandalieu-sama. »
Apparemment, c’était inévitable.
« Oui ! » dirent les sœurs à l’unisson.
Rita et Saria desserrèrent légèrement leur étreinte, permettant à Vandalieu de respirer un peu plus facilement. Comme leurs corps étaient faits de forme spirituelle à l’exception de leur armure, ils procuraient une fraîcheur parfaite pour la chaleur estivale, donc être enlacé par elles était en fait confortable tant qu’elles le laissaient respirer.
« Bocchan, toutes les Goules, Rapiéçage, Pauvina-chan et, plus important encore, Darcia-sama vous attendent à Talosheim, alors… vous devriez vous préparer pendant que vous le pouvez encore. »
« Wow, je suis super populaire, n’est-ce pas. »
Il semblait que Vandalieu serait passionnément enlacé une fois de retour à Talosheim. Son cœur, qui s’était brisé à cause des événements dans le Duché de Hartner, serait réparé.
Est-ce que je sécrète quelque chose de mon corps ? se demanda Vandalieu. Quelque chose comme du Vandanium, de la vitamine V ou de l’acide Van ?
Il n’y avait pas d’appareils de scan dans Lambda donc il ne pouvait pas en être sûr, mais il était possible que des nutriments et minéraux inconnus existent.
Soudain, il entendit un petit bruit de grincement.
« Ah, Bocchan, il y a un grand mille-pattes dans vos cheveux. »
Les grands mille-pattes. C’étaient des monstres de Rang 1, des mille-pattes de la taille de serpents moyens. Leur régime alimentaire consistait principalement en petits animaux comme les souris et les insectes, et ils ne nuisaient pas aux cultures. En tant que tels, ils étaient souvent considérés comme des créatures utiles. Cependant, parfois ils grimpaient aux arbres et s’accrochaient aux animaux qui passaient en dessous pour se déplacer.
« En y pensant, tu as dit que tu avais changé de job pour devenir Dompteur d’Insectes, n’est-ce pas ? Tu as déjà apprivoisé celui-ci ? » demanda Saria.
« Hm, on dirait que je l’ai fait, sans même le savoir, » dit Vandalieu.
Après avoir rampé autour de la tête surprise de Vandalieu, le mille-pattes géant disparut à nouveau sous ses cheveux.
« Je me demande ce qu’il fait dans mes cheveux ? Enfin, il semble être inoffensif, donc ça ne me dérange pas vraiment, » dit-il.
« Est-ce vraiment sans danger ?! » Eleanora cherchait frénétiquement le mille-pattes dans les cheveux de Vandalieu, mais elle semblait incapable de le trouver.
« C’est bon, » lui dit Vandalieu. « Ça ne fait pas mal, de toute façon. » Il ressentait cependant une sensation de chatouillement qui donnait l’impression qu’un insecte rampait sous sa peau. « Je vais l’appeler Pete, » décida-t-il.
Maintenant qu’il y pensait, il avait l’impression qu’il y avait un dieu japonais qui avait caché des mille-pattes dans ses cheveux. Quel dieu était-ce déjà ?
Alors que Vandalieu essayait soudainement de fouiller dans ses souvenirs passés, la Princesse Levia s’approcha doucement de lui et l’appela d’une voix timide. « E-euh, est-ce que je peux… ? »
Mais celle qui répondit ne fut pas Vandalieu, mais Rita.
« Vous aussi, Princesse ? »
« Oui. Pour l’instant, aller au-delà de tenir la main de sa Majesté est… mais je crois qu’il est naturel que les choses aillent dans ce sens, » dit Levia, dont les flammes devinrent plus vives. À en juger par son expression et son comportement, c’était probablement un signe d’embarras, similaire à des joues qui rougissent.
« Naturel que les choses aillent dans ce sens… Eh bien, je suppose que vous avez raison, » acquiesça Eleanora.
« La fille de l’ancienne famille royale et le nouveau roi… Historiquement, ce n’est pas inhabituel. Bien que la majorité de ces cas soient des tragédies ou des mariages politiques, » ajouta Sam.
Selon ces deux-là, Vandalieu et Levia finissant ensemble seraient un cours naturel des événements.
« Wow, » dit Vandalieu. « Tout le monde est d’accord. »
C’était apparemment ainsi que les choses allaient se passer. Vandalieu n’en était pas particulièrement mécontent, et la Princesse Levia était essentielle pour utiliser sa compétence de Magie des Esprits Morts, donc ce serait pratique qu’elle soit avec lui.
Émotionnellement parlant, il était aussi heureux d’être adoré par une belle femme. Grâce à son âge physique, les désirs de ce genre de Vandalieu étaient encore discutables, mais il était naturel qu’il préfère les personnes qu’il trouvait belles.
Il s’était déjà vu confier la main gauche de la sœur cadette de la Princesse Levia, la Princesse Zandia, également.
« Allez, vas-y et épouse-la, gamin ! Je ne pensais pas que tu mettrais la Princesse Levia à tes couleurs avant Zandia-jouchan, mais c’est comme ça qu’est un homme ! » dit Borkus.
« Borkus, où sont passées ta colère et ta haine d’il y a un instant ? » demanda Vandalieu.
« Ça, c’est ça, et ceci c’est ceci, » répondit-il.
« Je comprends. Soutenons Bocchan ensemble, » dit Rita.
« Merci beaucoup, » dit Levia.
« Nous sommes nées et mortes en des lieux différents, mais nous sommes unies après la mort, » dit Saria.
« Je ne suis pas encore morte, mais si vous êtes dévouée à Vandalieu-sama, alors nous sommes compagnes, » dit Eleanora.
« Au fait, ce vêtement que tu portes… est-ce censé être en compétition avec nous ? » demanda Rita.
« Non, c’est fait de mes flammes, » expliqua Levia. « Je peux les faire ressembler davantage à une robe, mais augmenter sa surface nécessite plus de Mana, donc je suis plus efficace ainsi. »
Il semblait que les femmes étaient arrivées à une conclusion.
« Prends soin de moi pour les nombreuses années à venir, » dit Levia à Vandalieu. « Et vous aussi, si possibles, grandes sœurs, » ajouta-t-elle à Rita et Saria.
Enlacé par la belle Titan qui aurait mesuré plus de 2,5 mètres si elle avait eu des jambes, Vandalieu se sentait complètement entouré.
« J’ai un long avenir devant moi, » lui dit Vandalieu. « Je vais vivre pendant des millénaires, après tout. »
Par ailleurs, Levia et les Fantômes de Feu pouvaient contrôler leur chaleur, leur permettant de la baisser à la même température qu’un bain.
Bien que les flammes de Levia soient chaudes, elles n’étaient pas assez pour brûler. Elle gloussa en couvrant Vandalieu de ces flammes.
« Tu dis ça, mais nos durées de vie sont illimitées. Nous sommes déjà morts, après tout. »
« Tu m’as eu là, » dit Vandalieu.
Eleanora et les autres Mort-Vivants bénissaient le couple, mais il y avait aussi ceux qui ressentaient un sentiment de danger en les regardant.
« Chéri, se pourrait-il que Vandalieu-sama soit le genre à utiliser n’importe qui sur qui il peut mettre la main ? » demanda Marie. Elle et les autres amantes des Gobelins Noirs s’inquiétaient de la façon dont le roi de la nation où elles allaient s’installer gérait ses relations avec les femmes. Elles n’avaient presque aucune connaissance en politique, mais on disait que le libertinage des rois du passé était la plus grande cause de la chute de leurs nations.
« Ce n’est pas vrai, le Roi choisit ses femmes correctement » dit Braga, les rassurant.
*
Bien que le Duché de Hartner soit adjacent à la Chaîne de Montagnes Frontière, ses ressources minérales étaient limitées. C’était parce que même les zones souterraines de la chaîne de montagnes étaient des zones dangereuses où les monstres proliféraient, rendant impossible d’y travailler, et parce qu’aucune veine de minerai prometteuse n’avait été découverte dans d’autres montagnes.
Donc le Duché de Hartner dépendait de plusieurs Donjons ainsi que de la mine à l’extrémité sud du duché pour ses ressources minérales.
Mais le minerai produit par cette mine avait diminué drastiquement il y a environ deux cents ans et ne s’était jamais rétabli. Quand le duché effectuait encore du commerce avec Talosheim, ils avaient continué à importer du métal tout en cherchant de nouvelles veines de minerai dans la mine, mais ces efforts avaient été abandonnés maintenant.
Les mineurs avaient disparu de la mine et avaient été remplacés par des murs semblables à ceux d’une prison, des soldats et des esclaves.
Maintenant, ce n’était plus des mineurs normaux, mais principalement des esclaves criminels qui extrayaient et fondaient le minerai.
Mais aux premiers jours de la mine, elle n’utilisait pas des esclaves criminels, mais les femmes et les enfants de Talosheim qui sont devenus des esclaves criminels à cause de fausses accusations.
Bien que l’extérieur ressemble à une prison, il y avait un village d’esclaves à l’intérieur. Les esclaves criminels seraient normalement traités pires que des chevaux ou du bétail dans une mine, mais le duc du passé avait apparemment craint que certains aient survécu à la destruction de Talosheim.
On ne savait pas si les aventuriers de classe A, le Roi des Épées Borkus et la Sainte Jeena, ainsi que la Petite Génie Zandia, étaient vivants ou non.
La réalité était que les trois avaient été tués par Mikhail, mais les subordonnés du Vampire de Sang Pur Gubamon avaient volé les restes de Jeena et Zandia, tandis que le troisième subordonné avait rencontré et engagé un combat mortel avec Mikhail mortellement blessé. Ainsi, le Duché de Hartner n’avait pas d’informations précises sur ces héros.
C’est pourquoi le duc avait eu besoin d’otages, au cas où ils auraient survécu contre toute attente. La Princesse Levia aurait aussi fait l’affaire, mais s’il l’avait laissée en vie, il était possible que les autres duchés l’utilisent comme symbole contre le Duché Hartner et sa trahison.
De plus, les Titans avaient des corps robustes, et même leurs enfants étaient capables d’un travail physique plus important qu’un humain adulte. C’est pourquoi ils avaient été utilisés dans les mines tout en prenant le plus grand soin de s’assurer qu’ils ne travaillent pas jusqu’à la mort.
Avec le temps, ce traitement des Titans était devenu normal et les esclaves de la mine se voyaient accorder un environnement de vie qui permettait d’y vivre plus longtemps que dans d’autres mines.
Dans cette mine, une paire de soldats s’amusaient à bavarder en surveillant les mineurs qui travaillaient avec des colliers au cou.
« J’ai entendu parler de ça, mais ils ne savent pas quand de nouvelles “marchandises” arriveront, » dit l’un d’eux.
« Ouais, quelque chose à propos d’une attaque de monstres qui s’est produite dans la ville, non ? J’en ai marre d’entendre parler de ça, » dit l’autre.
Le marchand ambulant, qui avait transporté des provisions de nourriture et autres à la mine, était arrivé hier pour repartir ce matin, et avait apporté la nouvelle qu’une attaque de monstres s’était produite dans la ville de Niarki. Cette nouvelle s’était répandue dans toute la mine.
Les soldats qui étaient nés à Niarki avaient donné au marchand des lettres à livrer à leurs familles. Mais les deux soldats qui parlaient étaient nés ailleurs, donc l’attaque de monstres ne les intéressés pas.
« Mais ça veut dire qu’il n’y aura pas de nouvelles recrues bruyantes, ce n’est pas une bonne chose ? »
« Eh bien, c’est vrai… De temps en temps, on a aussi des gars qui hésitent à tuer des Gobelins et vomissent. »
Les soldats assignés à cette mine d’esclaves étaient largement divisés en deux catégories. Il y avait le groupe des « retraités », composé de ceux qui ne pouvaient pas travailler sur les lignes de front à cause de l’âge ou de blessures, mais qui avaient été assignés ici parce qu’ils auraient eu faim ou se seraient tournés vers le crime s’ils avaient été renvoyés. L’autre groupe était composé de nouvelles recrues, qui avaient été envoyées ici pour effectuer des exercices et de l’entraînement, car c’est une vaste région avec uniquement des monstres faibles comme les Gobelins.
Cette paire de soldats faisait partie du premier groupe, et quand de nouvelles recrues étaient envoyées ici, ces soldats devaient s’occuper d’eux et leur charge de travail augmentait. Ceux issus de familles nobles nées comme troisième fils ou plus avaient beaucoup de fierté, donc ils étaient particulièrement problématiques.
Ils n’étaient que des nouvelles recrues en rang, mais en même temps, ils étaient des nobles et futurs candidats aux fonctions gouvernementales, donc ils devaient être traités avec précaution.
Si l’officier supérieur des soldats avait les choses en main, ce serait plus facile, mais… le gouverneur actuel de cette mine d’esclaves était le Vicomte Besser, un noble honoraire. Il avait été un noble de la faction de Lord Lucas impliqué dans les affaires militaires, mais il avait commis une erreur qui l’avait fait rétrograder. C’était quelqu’un qui croyait que les nobles étaient des êtres supérieurs, déclarants que « seuls les nobles étaient de vrais humains. »
Il n’était pas nécessaire de dire qui le Vicomte Besser favorisait le plus entre les soldats nés roturiers comme ces deux-là et les jeunes hommes qui étaient fragiles, mais toujours nés de familles nobles.
« Quand même, les “marchandises” qui n’arrivent pas… On n’a aussi rien eu à chasser à part des Gobelins ces jours-ci. »
« Maintenant que tu le mentionnes, il y a beaucoup de Gobelins étrangement. Il y en a eu moins récemment, cependant. Je me demande si un Roi est apparu dans les environs ? »
« Arrête ça, c’est de mauvais augure de dire des trucs comme ça. Ce que j’essaie de dire, c’est que sans “marchandises” et sans choses savoureuses à manger, il n’y a aucun plaisir dans notre vie quotidienne. »
« Eh bien, ça va de pair avec ce genre de lieu. »
La mine d’esclaves n’était pas un lieu de travail adéquat pour ces soldats. S’ils voulaient manger quelque chose de savoureux, ils devaient sortir et chasser. Bien sûr, il n’y avait pas de théâtres, de tentes de spectacle ou d’artistes de rue pour soulager leur ennui quotidien.
Pour ces soldats, leurs seules sources de plaisir étaient les provisions fournies par le marchand ambulant et un peu de shopping. Ça, et les « marchandises ».
« Pour l’instant, nous avons les “marchandises” qui ont été amenées hier, non ? »
« Tu ne l’as pas vu ? Il n’y avait pas une seule personne de qualité parmi les “marchandises” qui sont arrivées hier… »
« Tu es juste trop gourmand. Ce sont juste des esclaves amenés à la mine ; ce serait plus étrange s’il y en avait de qualité, non ? »
Les « marchandises » dont parlaient les soldats étaient des esclaves. Bien sûr, ils n’étaient pas fournis aux soldats pour leur procurer du divertissement en faisant des spectacles.
« Il y avait cette femme bandit qui est devenue une esclave criminelle et qui a été amenée ici, non ? »
« Son visage était bien, mais elle n’avait pas de poitrine. Son esprit semblait un peu brisé aussi. Et c’était il y a des années, mec. »
Les esclaves amenés à cette mine étaient les produits invendus stockés du marchand d’esclaves qui étaient devenus un fardeau pour lui ; en fait, la plupart d’entre eux étaient des esclaves criminels, le genre que personne ne voulait acheter. Mais bien sûr, certains d’entre eux étaient des femmes.
Ces femmes devenaient des jouets pour les soldats.
« Il y a toujours les Titans, non ? »
Les femmes parmi les réfugiés de Talosheim étaient traitées de la même manière également.
« Contrairement à certains, je n’aime pas les femmes géantes. On a un peu l’impression qu’elles nous regardent de haut. Et si on le fait trop, c’est nous qui allons être punis, donc on ne peut pas trop devenir fou. Ah, mec… ces villages agricoles ne peuvent pas se dépêcher de devenir des villes fantômes ? »
« On est punis si on le fait trop avec les autres esclave aussi. Il y a eu cette fois où on est devenus fous et certains d’entre eux sont morts, tu te souviens ? Le vicomte nous criait dessus de ne pas réduire la force de travail sans raison. »
« Tu as raison. On ne peut pas faire autrement ; je vais juste en choisir une au hasard pour l’instant… celle-là fera l’affaire, je suppose. »
Les yeux d’un des soldats s’étaient arrêtés sur une esclave enfant aux cheveux blancs qui portait un tissu sur un œil. Les yeux sans vie de l’enfant n’étaient pas inhabituels à voir parmi les esclaves travaillant à la mine, mais peut-être que le soldat avait été attiré par sa peau blanche qui semblait n’avoir jamais vu le soleil.
« Hé, n’est-elle pas trop petite pour ça ? » questionna son partenaire.
« Ça n’a pas d’importance, non ? Elle ne survivra même pas jusqu’au mois prochain de toute façon. Ce que je fais ne va que raccourcir sa vie déjà courte d’un peu. »
Le soldat appela l’esclave aux cheveux blancs qui poussait un chariot plein de minerai, l’attira et l’emmena quelque part.
Bien sûr, ils étaient toujours en service, mais ce genre de chose se produisait depuis longtemps, alors le Vicomte Besser fermait les yeux tant que les soldats ne le faisaient pas devant les nouvelles recrues. Naturellement, l’autre soldat fermait aussi les yeux sur les actions de son partenaire.
Cependant, son partenaire revint moins de vingt minutes plus tard. Trouvant cela étrange, le soldat l’interpella.
« Hé, c’était inhabituellement rapide. Qu’est-il arrivé à cette esclave ? Si elle est morte, tu t’es au moins occupé correctement de son corps ? »
Bien que l’esclave fût une enfant, le soldat ne considérait pas sa vie comme précieuse un seul instant. Mais il savait que ce ne serait pas bon de laisser son cadavre seul. Il y aurait des insectes partout et s’il y avait une épidémie, il serait lui aussi en danger.
Alors que le soldat interpellait son partenaire, celui-ci ne bougea que ses globes oculaires pour le regarder.
« Tout va bien. Il n’y a aucun problème, » répondit le partenaire du soldat. Son visage était aussi inexpressif que celui d’une poupée.
« … Hé, tu es vraiment sûr que ça va ? »
« Je vais vraiment bien. Je suis parfaitement normal. »
« Non, tu n’as pas l’air bien du tout. Va voir le prêtre-dono pour qu’il t’examine. » Le soldat saisit l’épaule de son partenaire, qui ne se comportait clairement pas normalement, et essaya de l’emmener vers le prêtre, qui servait aussi de médecin. Il appela également un autre soldat. « Hé, ce gars agit bizarrement. Je vais l’emmener voir le prêtre-dono pour qu’il l’examine, » dit-il.
L’autre soldat qu’il avait appelé s’approcha, comme s’il voulait aider.
« Tout va bien ? Je vais aider aussi. »
« Ouais, merci. Hé, reprends-toi. » Sans même regarder le troisième soldat, le premier soldat s’éloigna, regardant le visage de son collègue, qui était aussi son ami, avec une expression inquiète.
Voyant les deux soldats revenir et continuer à travailler comme si rien ne s’était passé, un autre soldat les interpella. « Vous allez bien ? Vous avez l’air un peu pâles… »
« Oui, nous allons bien. C’est juste un manque de sommeil. »
« Après avoir visité le prêtre-dono, nous nous sentons mieux. »
« Tu devrais aller voir le prêtre-dono aussi. Tu te sentiras plus en forme. »
« J-je vois. Je vais passer mon tour. » Le soldat qui avait interpellé la paire raidit son expression face à leur comportement étrange alors qu’il retournait à son poste.
Une esclave enfant aux cheveux et à la peau blanche passa devant lui en poussant un chariot, mais il semblait que le soldat était plus préoccupé par le comportement étrange de ses collègues.
Les yeux vides de plusieurs soldats étaient d’ailleurs plantés dans son dos.
« Le niveau de la compétence Empiétement Mental a augmenté ! »
*
Nom : Levia
Rang : 5
Race : Fantôme de Brasier
Niveau : 0
Compétences passives :
Forme Spirituelle : Niveau 5
Corruption Mentale : Niveau 5
Manipulation de la chaleur : Niveau 6
Nullification des flammes
Matérialisation : Niveau 5
Amélioration du mana : Niveau 3
Compétences actives :
Tâches ménagères : Niveau 5
Projectile de feu : Niveau 5
Possession : Niveau 3
Explication des monstres :
【Fantômes de Feu】【Fantômes de Flamme】【Fantômes de Brasier】
Ce sont des monstres créés lorsque du Mana maléfique contamine les esprits de victimes qui ont été brûlées vives ou de criminels brûlés sur le bûcher avec une profonde haine dans leur cœur.
Beaucoup d’entre eux sont des monstres maléfiques qui sont devenus fous à cause de la douleur d’être brûlés vifs, perdant leurs souvenirs précédents et même leur capacité à raisonner, attaquant simplement les vivants pour les faire rejoindre leurs rangs.
Quand des criminels brûlés sur le bûcher sont enterrés, ils sont réanimés sous forme de ces monstres et tentent d’attaquer les gens. Ils progressent de Feu à Flamme puis à Brasier en termes de dangerosité et de puissance.
Leur principale méthode d’attaque consiste à utiliser des charges corporelles et des attaques à mains nues avec leurs corps enflammés, tandis que ceux qui ont préservé plus de leur intelligence sont capables d’utiliser des attaques à longue portée en tirant les flammes qui composent leur corps comme projectiles.
Mais le plus dangereux est leur Possession. À moins d’être exorcisés, les possédés expérimentent l’agonie d’être brûlé vif jusqu’à ce qu’ils subissent la pire mort dans une folie absolue.
Les attaques physiques sont majoritairement inefficaces à moins qu’ils n’utilisent la compétence Matérialisation ; ils ne peuvent pas être vaincus sans compétences martiales ou magie d’attributs autres que l’attribut feu. Bien qu’ayant des corps de forme spirituelle, ils produisent des Pierres Magiques, mais comme ils ne fournissent aucun autre matériau, ce sont des monstres impopulaires à chasser parmi les aventuriers.
Les Fantômes de Levia et les guerriers qui étaient ses gardes se sont transformés en ces monstres après que la compétence d’Empiétement Mental de Vandalieu les ait fait se souvenir des sentiments de défaite qu’ils ont ressentis lorsqu’ils ont été tués, donc ils possèdent encore la plupart de leurs anciens souvenirs.
De plus, ces monstres ressemblent normalement à des cadavres brûlés en mouvement, mais Levia et ses gardes gardent majoritairement l’apparence de leur vivant, à l’exception de leurs pieds, genoux et la moitié de leurs cuisses manquantes, et en portant des vêtements faits de flammes.
Ils peuvent exercer leur pouvoir au-delà de leurs limites grâce à la compétence Magie des Esprits Morts de Vandalieu et sa vaste réserve de Mana.
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Correction : Hastin
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