Chapitre 17 – Le peuple du Cerf et de la Licorne
Cela faisait une semaine que le paysage avait revêtu ses parures automnales. Le tapis herbeux s’effaçait sous des amoncellements de feuilles rouilles et brunes parmi lesquelles se glissaient pommes de pin et bogues de châtaignes. Pressés d’engranger suffisamment de vivres pour pallier la rudesse de l’hiver, des écureuils voltigeaient dans les cimes où les corneilles croassaient. Leur plumage noir irradiait de reflets irisés sous l’assaut flamboyant du soleil. Installés dans la roseraie, Alexander et Désirée jouaient aux cartes autour d’une table de jardin en fer forgé, située à l’ombre du vieux noyer en pleine défoliation. Ils avaient à leur disposition une tasse de thé ainsi qu’une coupelle garnie de figues et de noix fraîchement récoltées.
— Bataille ! s’écria le garçon lorsqu’ils eurent révélé leur carte : un neuf de pique pour lui et un neuf de carreau pour elle.
Ils piochèrent à nouveau, se dévisageant comme deux concurrents en quête de victoire dans ce jeu où aucune stratégie n’était requise et où le châtiment était remis au hasard ainsi qu’à la bonne fortune. Ils posèrent une carte face cachée et piochèrent tour à tour celle qui donnerait le coup de grâce.
— Dame de cœur ! lança Désirée, la mine réjouie. Tu ne pourras pas vaincre ma Judith mon cher.
Il adressa à sa rivale un sourire charmeur avant de déposer sa carte. À la vue du roi de trèfle, Désirée fit la moue.
— Je suis désolé de te décevoir ma friponne mais le roi Alexandre gagne toujours !
— T’as vraiment de la chance toi, c’est pas possible ! fit-elle en lui donnant son paquet et en regardant sa carte face cachée. En plus t’as piqué mon valet de pique !
— Pourtant je ne suis pas friand des jeux de hasard, c’est trop aléatoire, avoua-t-il avec amusement devant la mine renfrognée de sa partenaire. Les jeux stratégiques comme les échecs sont nettement plus intéressants.
Désirée piocha une poignée de noix décortiquées et les mangea avec avidité. Elle essuya ses paumes puis les posa sur son ventre arrondi qu’elle massa lentement.
— D’ailleurs, en parlant de prénom, aurais-tu une idée pour celui de notre enfant ? s’enquit son amant en joignant sa main aux siennes.
— Bien sûr ! mais je ne sais pas si ça te plaira par contre.
— Tu vas me sortir des sobriquets noréens imprononçables comme ceux de tes grands-parents paternels ?
— Oh, non ! ne t’inquiète pas. T’as des suggestions toi ?
Il but une gorgée et reposa sa tasse avant de prendre une figue qu’il rompit en deux et en dégusta le contenu.
— Dis-moi les tiennes avant, annonça-t-il tout en se léchant le bout des doigts, et je te dirai par la suite ce qu’il en est pour moi.
— D’accord ! Alors tout d’abord, si c’est un garçon, j’aimerais l’appeler Anselme comme mon papa. Parce que c’est quand même grâce à lui que j’ai eu l’honneur de te rencontrer et en plus je trouve que c’est un joli prénom et ça irait très bien avec ton nom de famille. « Anselme von Tassle » ça sonne bien non ?
Il laissa échapper un petit rire, but une autre gorgée et fit pianoter ses doigts sur les parois tièdes de sa tasse.
— En effet. C’est sûr que pour ma part je vais décliner chaleureusement de lui octroyer le prénom de mon paternel. Si tu n’y vois pas d’inconvénient. Ça risquerait de nous porter malheur.
Elle eut un ricanement nerveux, outrée par ces propos prononcés avec autant de détachement.
— Et si c’est une fille ? renchérit-il en notant son malaise.
— Pour la fille, j’aimerais vraiment la baptiser Pauline.
— Pauline ? s’étonna-t-il en haussant un sourcil. C’est un très vieux prénom datant de l’époque de la Fédération.
— Ça je ne sais pas mais c’est ainsi que s’appelle l’héroïne de la Bête du Haut Valodor et j’aime tellement cette histoire. En plus, Pauline est un prénom si beau !
Muet, il la regarda d’un air interdit.
— Tu n’aimes pas ?
— Hum, à vrai dire je n’avais pas encore réellement songé à un prénom pour une fille. D’ordinaire ce sont les noms se terminant en « a » ou « iane » qui dominent dans la noblesse féminine mais les terminaisons en « ine » sont également bienvenues. Et vu comment tes yeux pétillent lorsque tu le prononces, je me dis que Pauline sera le prénom idéal pour notre petite héritière aranoréenne.
Elle le contempla avec ravissement. Un sourire fendait son visage, rehaussant ses pommettes joufflues. Depuis le début de sa grossesse, sa physionomie avait pris des rondeurs. D’ores et déjà plantureux, ses seins avaient gagné en volume, pour le plus grand plaisir de son amant, et ses hanches s’étaient évasées, accentuant davantage sa silhouette en forme de huit. Ses iris noisette ainsi que sa longue chevelure châtaine aux boucles fécondes avaient gagné en éclat, devenus étonnamment brillants.
— C’est vrai, tu trouves ?
Il acquiesça et lui adressa un sourire charmeur.
— Et pour un garçon ? demanda-t-elle, curieuse.
— J’aime beaucoup Adam. Je pense que tu ne verras pas la référence mais c’est un prénom noble, lui aussi très ancien, et qui n’est plus porté depuis des siècles.
— Il a une origine spéciale ?
Il tourna la tête et observa attentivement la statue de licorne qui se tenait à l’entrée de la roseraie, sous l’arche dévorée par la vigne située à quelques mètres de là. Légèrement érodée par les ravages du temps et grignotée par la mousse, la chimère cabrée semblait les toiser du haut de son réceptacle.
— En effet. Il vient d’une vieille légende, celle de la genèse des peuples de Pandreden.
Évidemment, Désirée avait déjà entendu cette histoire, lorsqu’elle était scolarisée en école primaire, soit juste avant ses classes à l’Allégeance, à cette époque insouciante où elle n’était qu’une enfant ignorante de la dureté du monde. Seulement, il ne lui restait en mémoire que des bribes.
— Raconte-la-moi, s’il te plaît !
Il opina du chef. Les bras dépliés sur les accoudoirs, il s’enfonça dans son assise, s’éclaircit la voix et annonça de son ton professoral :
— Vois-tu, selon les textes anciens provenant de Pandreden, Norden ne serait apparemment pas la seule île à avoir voulu s’incarner en une enveloppe charnelle et prendre vie. Chez les noréens, la légende raconte que Norden se serait modélisée sous les traits de l’humain Halfadir avant que ce dernier ne se transforme en cerf, il y a de cela des millénaires. Par la suite, alors qu’un conflit opposait Norden à Pandreden, le Aràn aurait scindé son âme en deux parties égales afin de protéger les côtes de l’île. Ainsi naquit l’entité du serpent marin Harfang. L’iconographie noréenne se base sur ces deux créatures mythiques ; le cerf brun aux yeux bleus et le serpent blanc géant aux yeux dorés.
— Tu veux dire que Pandreden a elle aussi son entité divine ?
— Selon une légende ma friponne. Comme pour Norden, tout cela n’est que du folklore, rien ne prouve l’existence réelle de Halfadir et de Harphang.
— Mais les Aràn Halfadir et Harphang existent, Alexander ! objecta-t-elle avec vigueur. Le cerf règne dans son sanctuaire à Oraden et le serpent dort au fond de l’océan en attente d’une éventuelle attaque ennemie.
— Non ma chère, ils ne sont que pure invention dans le but d’expliquer votre incroyable pouvoir de transformation, mais ils ne sont en aucun cas réels. J’en veux pour preuve qu’une créature souveraine ne laisserait jamais son peuple se flétrir sous notre dominance. S’il était réellement vivant, Halfadir ne vivrait guère loin d’ici et il lui suffirait d’un claquement de sabots pour nous obliger, nous aranéens, à quitter Norden pour que les noréens prospèrent à nouveau. De plus, selon les textes rapportés par le comte de Serignac, le serpent marin mesurerait près de deux kilomètres du museau à la queue. Jamais un tel spécimen ne peut exister, c’est impossible biologiquement parlant ! Il en va de même pour les symboles des tributs. Hrafn, Korpr, Ulfarks et Svingars. Tout porte à croire qu’il ne s’agissait en réalité que de deux corbeaux, d’un loup et d’un sanglier. Certainement plus gros et redoutables que la moyenne, mais de simples animaux que tes ancêtres ont choisi de vénérer.
— Mais… Si les Aràn n’existent pas comme tu le dis, pourquoi les premiers aranéens se seraient-ils baptisés ainsi alors que le terme aranéen fait justement référence à la locution « sous la protection du Aràn » ? Pourquoi les écrivains d’antan en parlent comme si le grand cerf vivait quotidiennement auprès d’eux ? Et pourquoi les empires de Pandreden ne viennent-ils pas ici si Harfang n’existe pas réellement ? Si les côtes de l’île ne sont pas protégées par sa puissance, alors rien n’empêche Charité et Providence de débarquer sur notre île !
— Je suis navré ma friponne mais je n’ai pas de réelle objection à t’apporter. Tout ce qui touche à votre folklore est insensé, de la même manière qu’il est très difficile biologiquement parlant d’expliquer votre capacité de transformation. Je sais que vous le qualifiez de « don de métamorphose » mais il doit forcément y avoir une raison scientifique là derrière. Pour nos ancêtres, sache en premier lieu que beaucoup d’écrivains aiment enjoliver leurs récits pour les rendre mythiques et plus attrayants. Et il est possible qu’à plusieurs époques un noréen ait hérité d’un totem de cerf et que lors de sa transformation, il ait conservé des caractéristiques humaines. L’un de vos shamans, par exemple, pourrait tout à fait se muer en un animal empli de sagesse et donc devenir un symbole à part entière.
Sa confrontation avec la shaman Medreva lui revint à l’esprit. Son cœur manqua un battement et il frissonna à la réminiscence de cette femme impérieuse qui, si elle avait osé se fondre dans la civilisation aranoréenne plutôt que de demeurer cloîtrer dans sa cité abandonnée, aurait été une égérie de choix et une voix forte aux yeux du peuple.
— Pour les navires de Pandreden, poursuivit-il, je n’ai pas non plus de motif tangible à te répondre. Hormis que je ne vois pas quel intérêt notoire Charité et Providence auraient à accoster céans. Nous sommes tellement en retard sur eux d’un point de vue technologique et si l’on écarte la valeur de nos minerais que sont le vardium, l’iridium et l’or, nous n’avons aucune ressource bien alléchante à leur proposer. Et ils ne prendraient pas le risque de s’emparer de notre île, leur animosité réciproque est trop vive et un énième conflit pourrait germer si l’un des deux osait rompre l’alliance avec nous ou, pire, nous défier ! Sans compter que Norden n’est en réalité qu’un caillou du haut de ses soixante-sept mille kilomètres carrés. Soit une superficie presque trois cents fois inférieure à l’île de Pandreden.
Désirée fut quelque peu désarçonnée par le refus de son vis-à-vis. Comment pouvait-il nier l’existence de ces entités supérieures ? Elles qui avaient pourtant protégé et gouverné l’île à différentes périodes, pendant des millénaires même dans le cas du Aràn Halfadir. La civilisation noréenne s’était construite au fil des siècles à travers les diverses figures emblématiques.
Pour le convaincre, elle ajouta un énième argument qui, selon elle, était imparable :
— Dans ce cas, pourquoi tout le monde dit avoir entendu un hurlement effroyable il y a vingt cinq ans ? On raconte qu’il y a eu dans la foulée un terrible tremblement de terre qui a frappé de plein fouet la baie d’Eraven et que toute la côte ouest a vibré !
— J’en ai entendu parler oui, répondit-il après un moment de réflexion. Mais comme celui ayant eu lieu dans les années 50 de notre ère, si ma mémoire est bonne, il ne s’agit que d’un simple séisme, violent certes, mais un séisme tout de même avec tous les dégâts que cela a pu occasionner : éboulement, ras de marée, destructions, blessés, morts… La nature est dangereuse et souveraine, il est difficile pour certaines victimes innocentes de ne pas y voir une marque divine pour expliquer ce fâcheux coup du sort.
Elle fit la moue, sceptique et contrariée par ces propos. Il leva une main en signe de rédhibition, souhaitant changer de sujet car il ne voulait pas la contrarier outre mesure ni ne disposait d’assez d’arguments solides pour contrecarrer les siens. Ce sujet l’avait toujours mis étrangement mal à l’aise, tiraillé entre la raison scientifique et les très nombreuses zones d’ombre qu’on ne pouvait scotomiser quant à l’existence possible de telles entités mystiques.
— Quoiqu’il en soit, poursuivit-il posément, on dit que Pandreden, jalouse et envieuse que Norden ait choisi de s’incarner, s’est résolue à prendre forme à son tour. Mais comme sa taille était largement supérieure à celle de sa voisine, elle a décidé de ne pas prendre une forme mais cinq afin de créer cinq clans qui pourraient gérer au mieux l’immense étendue de son périmètre.
Il lui présenta sa main et écarquilla les doigts afin de les énumérer un à un.
— Ainsi, elle a sélectionné cinq animaux distincts : le lion, la salamandre, l’aigle, la wyvern et la licorne. Impressionnés par le pouvoir et la sagesse de ces divines créatures, les humains de jadis se seraient divisés en cinq clans qui, plus tard, sont devenus des empires ou des royaumes, répartis sur l’ensemble de l’île.
Il fit parcourir son doigt sur la table de jardin, effaçant la poussière présente dans son sillage, et dessina grossièrement sur la surface une carte de Pandreden et des cinq territoires.
— C’est ainsi que fut créée Charité, l’actuel empire du sud, représenté par la lionne Lejiona. Au nord, ce fut Providence qui s’établit avec pour symbole l’aigle Adler. Plus à l’ouest, le clan de Sagesse figuré par la salamandre Andrias et, juste au-dessous, celui de Justice incarné par la wyvern Nahas.
Du plat de la main, il effaça ces deux derniers territoires.
— Ces royaumes ont disparu depuis des siècles. Les manuels relatent qu’ils auraient été engloutis par la faim vorace des deux gigantesques empires qui ne cessaient de se livrer bataille. C’est d’ailleurs à cause de Providence et de Charité qu’une partie de notre peuple a dû se résoudre à l’exode.
— Nous n’avons donc plus aucun contact avec nos ancêtres depuis près de trois siècles… Je trouve ça triste que nous ayons perdu un fragment de notre identité. Ça me rassure d’avoir au moins mes racines noréennes auxquelles me raccrocher.
— Effectivement. Quoique je ne sois pas sûr que les liens soient totalement rompus entre les anciens fédérés et nous. Qui nous dit que les marins de l’Hirondelle et de l’Alouette n’opèrent pas quelques relations diplomatiques avec ces gens ? Après tout, le port d’Espérance où nos navires accostent est à la limite de notre ancienne frontière et comme la guerre a cessé, rien ne porte à croire que nos ancêtres annexés nous ont oubliés.
Un silence ponctua son explication. Songeurs, les deux amants contemplèrent devant eux, le regard perdu au loin, terminant à petites gorgées leur breuvage désormais refroidi. Puis Désirée tourna la tête et mira de nouveau la statue de l’équidé.
— Et pour la licorne ?
Alexander posa son doigt en plein cœur de la carte factice, sur une zone fine mais très étendue, nichée entre Providence et Charité, coupant Pandreden sur presque toute sa largeur.
— Elle est le symbole de notre ancien territoire, la Fédération. On ne vous l’apprend sûrement pas mais sache qu’avant de se nommer ainsi, la Fédération était jadis connue sous l’appellation, Empire de Tempérance.
— Pourquoi un tel changement de nom et de statut ?
— Pour te l’expliquer simplement, notre antique empire accusait énormément de retard par rapport aux deux autres. Et pour ne pas terminer comme les royaumes de Sagesse et Justice, nos ancêtres étaient parvenus à subsister en ayant renoncé à leurs lois d’indépendance et en représentant à la fois les intérêts de Providence et Charité. Nous sommes donc devenus une nation médiatrice en quelque sorte, d’où le terme Fédération. Un lieu d’échanges tant politiques que commerciaux. Tu l’as très certainement remarqué mais nos noms de famille épousent diverses origines. Les particules « von » comme von Tassle, von Eyre, von Hauzen et von Dorff, sont d’origine providencienne. Les « de » proviennent de Charité, avec notamment les de Lussac, de Malherbes et de Serignac. Et les noms de famille commençant par « Des » sont l’héritage de Tempérance. Pour ces derniers on peut citer les Desrosiers, les Desnobles comme mon père ou même tes ancêtres ma chère Désirée. Car Deslambres en est le digne héritage.
— Je crois que je m’en souviens, approuva la future mère, l’esprit embrouillé par ces détails ainsi que ses réminiscences confuses. Maman a certainement dû nous en parler quand on était petits.
Alexander pointa du menton la statue ainsi que le dos de son paquet de cartes sur lequel une licorne cabrée sur fond de gueules était dessinée.
— Pour en revenir à mon explication. La Fédération avait pour emblème la licorne blanche aux crins et aux yeux noirs. Comme tu peux le voir, elle est encore représentative de notre peuple. Et cette entité se nommait Adam. Elle est souvent incarnée par une créature hybride, un mélange parfait d’une chèvre et d’un cheval, avec une corne torsadée au centre du front. Ou, plus rarement, sous les traits d’un bouc n’ayant sur sa tête qu’une unique corne latérale.
— Et donc tu voudrais rendre hommage à nos ancêtres en appelant notre fils ainsi ?
— C’est exact, c’est un tantinet prétentieux, je l’avoue. Et au vu des atrocités que l’Élite fait subir aux noréens et aux aranéens de castes inférieures, c’est vrai qu’il y a de quoi s’indigner. Mais ce n’est pas à mes aïeux que je souhaite rendre grâce mais à nos fondements. À l’époque honorable de la Fédération, cet empire médiateur dont les principes moraux étaient basés sur la diplomatie, la justice, l’honneur et surtout l’union. Bref, un prénom parfait pour un enfant issu non seulement de deux peuples distincts mais également de parents provenant d’un milieu diamétralement opposé.
Désirée étudia avec attention l’illustration de la carte.
— J’aime beaucoup l’idée, en effet. Et quitte à suivre ce chemin, on peut toujours l’appeler Adamhalfadir ! ajouta-t-elle, mesquine. Là, on sera sûrs de l’ego de notre rejeton !
À cette proposition, elle fut prise d’un fou rire, submergée par un afflux d’hormones. Son rire contagieux eut le don de faire sourire son fiancé, émerveillé devant sa charmante friponne si débordante de vie et de bonheur. Puis, voyant que le soleil commençait à décliner, il regarda sa montre à gousset et comprit qu’il était temps pour eux de regagner le manoir ; son père n’allait pas tarder à rentrer de sa séance de rééducation et mieux valait éviter d’être découverts à flâner ainsi dans les jardins.
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