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NORDEN – Chapitre 29

Chapitre 8 – Le retour de l’officier

Deux jours venaient de s’écouler depuis que les jeunes gens avaient renoué le dialogue. Avant de rentrer au logis, Ambre et Adèle passèrent leur fin d’après-midi à la plage aux naufragés. Un linceul ferreux englobait l’entièreté du panorama au point qu’il était impossible de distinguer la frontière entre le ciel et la mer dont les vagues impétueuses se fracassaient contre les falaises en un grondement assourdissant. Pieds nus sur le sable froid mouillé d’écume, constellé de dentelles d’algues et de galets, Adèle valsait en compagnie des mouettes. Pour accompagner sa danse, elle jouait de son flûtiau, encore inexpérimentée dans le maniement de son instrument qui crachait des séries de notes discordantes, à faire grincer des dents.

Moins pétulante que sa cadette, l’aînée fumait tranquillement une cigarette, assise sur un roc moussu. La pénombre vespérale cajolait la lande lorsqu’elles arrivèrent aux abords de leur cottage dont les fenêtres de la cuisine étaient grandes ouvertes et l’enceinte illuminée. Les yeux de la fillette s’écarquillèrent aussitôt. Elle poussa un cri d’extase, à fendre les tympans, et accéléra l’allure. Elle savait ce que cela signifiait ; leur père venait de rentrer. À l’intérieur, elles trouvèrent l’homme attablé, le regard perdu dans le vide et une bière à la main. Une enivrante odeur de poisson et légumes marinés envahissait la pièce.

En les voyant, Georges se leva. Un sourire radieux auréolait son visage hâlé aux traits tirés. Rentré plusieurs heures auparavant, il avait eu le loisir d’effectuer un brin de toilette et avait troqué son uniforme d’officier contre une tenue plus décontractée.

— Papa ! cria Adèle en sautant dans ses bras. Tu m’as tellement manqué, mon p’tit papa chéri ! Ça fait si longtemps, j’ai cru que tu ne reviendrais jamais !

Elle l’embrassa ardemment puis engouffra sa tête au creux de son cou pour s’enivrer de son parfum ainsi que de sa chaleur.

— Hum… tu sens bon le sel et le savon !

L’homme rit et caressa les cheveux blancs de sa cadette. Une fois libéré de son étreinte, il s’approcha de l’aînée et l’enlaça, le menton posé sur le haut de son crâne. Les yeux clos et la joue pressée contre son pull de laine, Ambre soupira d’aise, heureuse de se pelotonner dans des bras familiers. Elle se sentait fébrile et manquait de fondre en larmes, autant ravie que soulagée de le voir à la maison, sain et sauf, bien loin de cet océan hostile. À l’abri des multiples dangers que l’homme et son équipage affrontaient quotidiennement.

— Tu m’as tellement manqué, murmura-t-elle en un filet de voix, combien de temps restes-tu ici cette fois-ci ?

— Hélas, ma fille, je ne peux te répondre. Le capitaine ne nous a pas encore confié la date de notre prochain départ. Probablement quatre ou cinq semaines. Peut être un peu plus si les Hani tardent à nous achalander en minerais.

Soit quatre mois d’absence pour un unique mois de présence !

Ambre déglutit péniblement face à ce constat amer. Plus le temps passait et plus l’Hirondelle quittait son nid pour s’envoler vers Pandreden, ses entrailles engraissées de trésors et denrées. À ce rythme, les filles ne verraient leur père que deux mois dans l’année. La chatte aurait pu se résoudre à cette fatalité si la mouette n’était pas si jeune et dépendante d’un adulte.

Le dîner étant prêt, Georges les invita à s’asseoir à table où le couvert se trouvait mis. Au menu : filet de cabillaud en cocotte agrémenté d’une fondue de poireau et d’un écrasé de pommes de terre au beurre.

Ne souhaitant pas gâcher ce repas de retrouvailles, Ambre s’efforça de tenir sa langue et de laisser sa cadette babiller comme à l’accoutumée car, la volubile fillette confiait à son père les innombrables aventures qu’elle avait vécues ces derniers mois. L’aînée focalisait son attention sur son assiette mais peinait à avaler sa nourriture, pourtant fort appétissante, tant son estomac était noué. Elle mastiquait longuement et à petites bouchées, évitant de s’attarder sur l’officier dont le physique trahissait une santé défaillante. Qu’importe sa jovialité apparente et son sourire de surface qu’il s’obstinait à afficher pour faire bonne figure dans le vain espoir de ne pas alarmer ses enfants.

Mais la chatte n’était pas dupe. Elle avait vu les cicatrices qui recouvraient ses mains calleuses, entraperçu sa dentition chaotique aux gencives sanglantes. Durant l’étreinte, sa paume avait senti les saillies de sa moelle épinière, le souffle rauque et laborieux de sa respiration. Son visage avait vieilli. Ses cheveux et sa barbe avaient perdu leur flamboiement pour vriller au cendré. Des rides profondes ciselaient sa peau cuite par le soleil et l’eau de mer. Il n’avait pas cinquante ans, mais en paraissait dix de plus. Et la toux qui le secouait par intermittence était inquiétante.

Combien de temps tiendras-tu encore la cadence avant que tu ne flanches, papa ? Par Halfadir ne fais pas de nous des orphelines ! Nous n’avons plus que toi !

Dès que le repas fut terminé et le couvert débarrassé, Georges partit dans sa chambre et revint avec deux paquets enrubannés qu’il disposa sur la table. Il y en avait un pour chacune d’elles. Adèle prit le sien et le déballa aussitôt. Elle en sortit un carnet de croquis et du matériel de dessin. La noirceur du fusain affrontait un panel coloré de crayons et pastels gras. Le papier épais et de teinte ivoirine, au toucher granité, était d’excellente facture. Un ballotin garni de fruits confits patientait au fond de la boîte.

L’enfant jubila et arracha le couvercle, révélant un florilège de douceurs bariolées qu’elle n’aurait su nommer. Elle en piocha une à la nuance verdoyante presque translucide et la croqua avec un plaisir délectable. Une fois dégustée, elle claqua un baiser empoissé de sucre sur la joue de son père.

— Ne dévore pas tout d’un coup, petite gourmande ! l’avertit ce dernier, comblé par sa réaction. L’ananas, le kiwi et la mangue sont pratiquement introuvables sur l’île. Surtout en confiseries.

Elle opina vivement du chef et somma Ambre d’ouvrir son présent. L’aînée sourit et s’exécuta. Dans un écrin de flanelle, un somptueux vêtement en laine, d’un intense rouge cardinal, reposait. Elle sortit l’habit de la boîte et dévoila un long manteau en corolle pourvu d’un ample chaperon. Deux rangées de boutons dorés décoraient le plastron. Fébrile de tenir en main un si bel objet qui, au vu de sa qualité, devait être hors de prix, elle l’essaya. Le vêtement la seyait à merveille, épousant ses formes et corsetant sa taille. Sous les encouragements et compliments de sa cadette, elle tourna sur elle-même, laissant ondoyer la cape, tel un coquelicot aux pétales déployés. L’espace d’une seconde, toute son agitation s’était envolée. Son visage s’illumina à l’idée de posséder pareil ornement qu’elle userait jusqu’à la trame.

— Alors ? Est-ce qu’il te plaît, ma fille ? s’enquit le père.

— Il est absolument magnifique ! Où l’as-tu acheté ? demanda-t-elle en le repliant dans la boîte pour ne pas l’abîmer.

— Je l’ai trouvé dans une boutique d’Espérance mais il a été confectionné à Charité comme l’indique sa qualité. L’empire de la lionne est indétrônable dans l’industrie textile et…

Georges raconta l’anecdote qui dura un moment. Épuisée, Adèle s’endormit sur la table, la joue pressée sur sa manche. Un filet de bave suintait de sa bouche. L’homme la souleva avec délicatesse et alla la coucher. Une fois dans sa chambre, il l’aida à troquer sa robe contre une chemise de nuit. Enveloppée sous les draps et la tête enfoncée au creux de son oreiller, la fillette ensommeillée quémanda une histoire. Son père se posta sur le rebord du lit et narra sa légende favorite, celle de la création de Norden et de la genèse d’Halfadir. Ambre utilisa ce répit pour laver la vaisselle et réfléchir à la conversation à venir, ne sachant comment entamer la discussion qu’elle ne souhaitait pas reporter au lendemain de peur de ne pas trouver le repos durant la nuit.

L’officier revint quelques minutes plus tard, marchant discrètement pour ne pas réveiller sa fille, malgré la lourdeur de ses pas sur le parquet grinçant. Il se resservit une pinte de cervoise et s’assit péniblement, l’échine ployée vers l’avant et les épaules voûtées.

— Papa ! s’exclama Ambre, les mains crispées sur le rebord de l’évier. Comment te sens-tu ? Je vois bien que tu n’es pas en forme donc inutile de me mentir ou d’éluder la question !

Il eut un rire étouffé et massa ses yeux rougis.

— Arf ! Je ne peux décidément plus rien te cacher, ma fille !

Il poussa un soupir et but une gorgée.

— La vie est de plus en plus éreintante. Plus je vieillis et plus je peine à suivre la cadence face au rythme soutenu imposé par nos dirigeants.

— Pourquoi ne changes-tu pas de travail ? Tu pourrais aisément trouver un métier acceptable sur Varden ! Quitte à exercer dans le commerce local et t’absenter seulement quelques semaines. Ce n’est pas les navettes qui manquent pour desservir le territoire Hani et les villes de la côte orientale. Entre le Fou, le Goéland ou le Héron, il doit bien exister au moins un navire de fret qui souhaite renouveler prochainement ses officiers ! Tu conserverais ton grade et serais moins exposé aux risques.

— On en a déjà parlé la dernière fois mais je ne peux pas ma grande, et ce, pour plusieurs raisons. Premièrement, je ne trouverai rien qui ne paie aussi bien que celui que je fais actuellement et ce n’est pas avec deux salaires modestes que nous pourrions continuer à vivre dignement. Deuxièmement, mon statut d’officier à bord d’un long courrier m’apporte de nombreux privilèges. En plus de ma paie, je suis nourri, logé et blanchi aux frais de l’armateur lors de mes escales à Pandreden. Je dispose également d’une sécurité de santé et d’indemnités multiples y compris en cas de décès ou d’invalidité. Une pension mensuelle vous sera reversée s’il m’arrivait malheur. Aucun autre emploi ne jouit de telles garanties. Je peux te l’assurer.

Il toussa et poursuivit d’une voix éraillée :

— Troisièmement, qu’importe le danger et les difficultés, j’aime profondément mon travail. La mer est ma première épouse, je m’y dévoue corps et âme depuis toujours. Elle m’est fidèle, bien que rebelle et impitoyable.

Ambre étrangla un juron et baissa la tête. Un voile de larme embua ses rétines et une boule d’aigreur germa en ses entrailles.

— Et qu’en est-il de nous, papa ? Tu préfères nous abandonner Adèle et moi plutôt que ton amante ? Elle te rend malade ! Regarde-toi un peu ! Tu n’es plus que l’ombre de l’homme que tu as été. Chaque voyage prélève son tribut sur ta vie. Combien de temps penses-tu pouvoir tenir avant de t’effondrer ?

— Je sais ma fille, j’ai conscience que mon état se dégrade mais, même si je le pouvais, je ne pourrais pas quitter mon poste de si tôt. Mon expérience est précieuse. Je sais naviguer, mon équipage me connaît et me respecte. Je parle couramment le charitéen et le providencien et dispose d’un réseau de contacts solide sur place. Avant de partir, il faudrait que je forme un apprenti. Cela peut prendre des années pour lui apprendre toutes les ficelles du métier et obtenir la confiance de ses subordonnés.

— Mais papa ! Si tu continues ainsi tu vas mourir !

Ébranlé par l’estocade de sa fille, Georges se rembrunit.

— Rassure-toi, je ne suis pas aussi esquinté que tu sembles le croire ou comme ma méchante toux en témoigne. Je suis simplement épuisé par mon voyage de retour et la météo catastrophique que nous avons essuyés. Mais rien de grave, ma fille. Ton père a encore de la vigueur. Ces semaines de repos vont me permettre de récupérer ma santé et de profiter de mes petites protégées. Je suis heureux d’être enfin rentré à la maison après une si longue absence. Malheureusement, une avarie matérielle nous a forcés à rester sur le continent.

Il but une gorgée et passa la langue sur ses lèvres gercées.

— Je m’en veux de vous avoir inquiétées, de n’avoir pu vous prévenir d’un tel retard et de vous avoir laissées seules pendant une si longue durée, poursuivit-il, étranglé par la culpabilité. Mais sachez que je suis admiratif de voir comment vous parvenez à vous en sortir toutes les deux, sans un adulte à vos côtés ! Je suis terriblement fier de la complicité sororale qu’Adèle et toi avez bâtie, ce qui est loin d’être aisé au vu de votre important écart d’âge.

Il toussa et plongea ses yeux bleus fanés dans ceux de sa fille.

— J’ai conscience des sacrifices que je te demande. Aucun parent ne devrait confier à son enfant la totale éducation de ses frères et sœurs. Tu as abandonné ta liberté pour t’occuper d’une enfant et tu passes tes journées à travailler pour combler les finances alors que tu aurais pu étudier et endosser le métier de ton choix. Si je n’avais pas été enchaîné au mien, j’aurais volontiers remisé ma veste au placard lorsque Hélène nous a quittés. Or, je n’aurais jamais pu m’en sortir avec un emploi moins rémunéré et deux enfants à charge. Je suis désolé pour tous les désagréments que ta perte de liberté a occasionnés.

À cet aveu, Ambre ne put retenir ses larmes et fondit dans les bras de son père qui se recula et la fit s’asseoir sur ses genoux, l’étreignant avec force. Le corps parcourut de soubresauts, la chatte reniflait, enfouissant sa tête dans son pull outremer. Sa joue effleurait la broche de l’officier, où un épaulard cabré, aux contours émoussés, était ciselé au centre d’un anneau d’or, terni par le sel et les embruns marins.

— Papa… marmonna-t-elle après un temps en triturant amoureusement le bijou.

— Oui ma chérie ?

— Si jamais tu ne te sens vraiment pas bien pendant un de tes voyages. Qu’une tempête fait rage et que tu passes par-dessus bord ou que ton navire dérive et sombre dans l’océan… Est-ce que tu pourrais songer à te transformer pour éviter la mort ?

Georges fut étonné par sa requête. Pour un marin, en particulier un officier, périr en mer était un véritable honneur. Selon une légende bien ancrée depuis près d’un millénaire, le Aràn des flots accourait à chaque naufrage pour emporter les victimes dans son domaine et veiller au salut de leur âme.

— Tu voudrais que je fasse comme ta mère ? répondit-il finalement. Que je recoure à la métamorphose plutôt que d’affronter mon destin ? Tu as pourtant davantage souffert en voyant Hélène épouser sa forme d’hermine plutôt que de la savoir morte. Tu n’as même pas réagi lorsque tu as appris que sa fourrure servait de couvre-chef à la duchesse.

Elle haussa ses épaules, ne sachant que répliquer. Elle avait tant pleuré quand elle avait appris que sa mère allait devoir les abandonner. L’infection sanguine qui l’avait foudroyée l’obligeait à revêtir sa forme d’hermine dans l’espoir de raviver son organisme et de prolonger son essence vitale. Or, elle eut beau tromper la mort, la faucheuse la rattrapa une demi-année plus tard. Quand le mustélidé devenu sauvage avait été abattu par un chasseur. Sa magnifique fourrure liliale servit à confectionner une toque que la duchesse Irène von Hauzen s’était empressée d’acquérir.

— Je pense que ça rassurerait Adèle… Même si ça sera compliqué de prendre régulièrement le large dans l’espoir d’apercevoir une orque. Sans parler des nombreux baleiniers qui naviguent dans les environs et pourraient te chasser d’un coup de harpon.

Elle renifla puis réprima un rire :

— Au fait, tu savais que chaque vendredi matin, la mouette se rend à la plage pour voir le petit phoque blanc ? Elle l’appelle toujours maman. Je n’ose pas lui dire la vérité même si j’ai le cœur lourd chaque fois qu’elle m’en parle. J’ai peur de la briser. Elle est encore si jeune et a besoin de rêver.

— Lui arrive-t-il d’évoquer l’hermine ?

— Non jamais, tu m’as défendu de mentionner l’animal. Elle ne semble pas avoir de souvenir de maman sous cette forme. Elle n’avait pas quatre ans quand elle est morte et elle a toujours connu le petit phoque. Je croise les doigts pour qu’elle ne se doute jamais de rien.

— Et toi… te souviens-tu d’elle ? hésita-t-il à demander.

— Vaguement… j’ai quelques réminiscences qui me reviennent au compte-goutte, mais elles sont floues et éphémères. Je peine à les assimiler et je ne veux pas trop m’y attarder de peur que le monstre au visage de lion surgisse. C’est comme si mon cerveau refusait de se remémorer ma vie auprès de maman. Je n’ai d’ailleurs toujours aucun souvenir d’oncle Heifir et de tante Suzanne. C’est étrange car en ce qui concerne Anselme et sa famille ou même mon école, je n’ai aucun problème à me les rappeler.

Georges acquiesça, l’air grave et le cœur serré, conscient du traumatisme que sa fille avait vécu lors de l’assassinat d’Ambroise par ces trois soldats armés suivi, quelques semaines après, par la transformation aussi tragique qu’inéluctable d’Hélène.

Déjà terrassée par ces funestes coups du sort, la souffrance de l’adolescente avait atteint son paroxysme en septembre de cette année-là. Au point que le père, afin de préserver la santé mentale de sa fille aînée, avait dû la forcer à oublier l’horrible scène à laquelle elle avait assisté, effaçant par la même occasion tout ce qui, de près comme de loin, concernait sa mère adorée. Il avait mis tant de mois à apaiser ses tourments et à la remettre sur pied, panser ses blessures, tant physiques que psychologiques. Adèle, elle, était encore trop jeune pour se remémorer de tels incidents. Il lui avait été plus aisé de remodeler la réalité pour l’enjoliver.

N’osant rien rétorquer, l’officier enlaça plus intensément son enfant. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, parfaitement silencieux, le temps rythmé par leur respiration. Puis Ambre regarda l’horloge et décida d’aller se laver avant de se coucher à son tour afin d’être en forme pour sa dernière journée de travail.

Quand elle sortit de la salle d’eau, vêtue de sa chemise de nuit, elle se rendit à nouveau à la cuisine. Aussi discrète qu’un chat, elle passa derrière son père et encercla ses bras autour de son cou, la tête appuyée contre son crâne.

— Bonne nuit, mon papa ! La vie est rude mais on ne s’en sort quand même pas trop mal, hein ?

Pour toute réponse, Georges lui caressa l’avant-bras. Elle déposa un baiser sur sa tempe et rejoignit sa chambre, son manteau empaqueté sous le bras.

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