Chapitre 5 – La chasse maudite
Silencieuse jusqu’alors, un coup de feu détonna dans la sylve ensommeillée, faisant virevolter dans les cieux mordorés une envolée d’oiseaux alarmés, dont les cris stridents et les froissements de plumes alertèrent sur plusieurs kilomètres la présence de bipèdes indésirés en leur fief. Percuté d’une balle en plein poitrail, un cerf blessé tentait désespérément de semer ses assaillants en s’enfonçant dans cette nature sauvage, foisonnante d’une végétation luxuriante.
La démarche claudicante et les naseaux dilatés, le majestueux cervidé louvoyait entre les racines et les fourrés épineux. Bien que ses forces et son endurance s’affaiblissaient au fil des minutes, il sautait les broussailles, les ruisseaux et les flaques bourbeuses. En revanche, les troncs moussus des arbres morts, dont les carcasses échouées gisaient par dizaines sur son chemin, représentaient en cet instant des obstacles insurmontables. Ignorant le voile de la douleur qui obscurcissait ses sens, il parvenait à les contourner pour venir galoper sur des terrains fangeux, gravant l’empreinte de ses sabots fêlés dans la boue molle.
Dans sa fuite, ses hauts ramages brisaient les branches. Les gouttes pourprées échappées de sa blessure constellaient le sol et les arbustes alentour, indiquant malgré lui la trace de son passage à ses poursuivants.
— Touché ! cria Léandre à l’attention de ses amis.
Il talonna les flancs de sa jument baie qui renâcla avant d’entamer la charge sur une sente dégagée. Ses mains gantées de cuir agrippaient farouchement les rênes tandis qu’accroché à sa selle son fusil crachait un panache de fumée.
Derrière lui, un des garçons sonna le clairon et les chiens excités s’élancèrent à la poursuite de l’animal blessé, sous l’œil vif et alerte des cinq cavaliers qui lancèrent leur cheval au galop afin de suivre leur trace. Perchés en haut des arbres feuillus, les oiseaux avaient cessé leur correspondance et observaient la scène d’un air inquisiteur, sans émettre l’ombre d’un pépiement, tandis que les renards, lapins et autres rongeurs rentraient dans leurs terriers, terrifiés par les jappements et les martèlements de la cavalcade.
Pendant ce temps, la bête traquée longeait une rivière. Des reflets irisés moiraient la surface de l’onde remuante, mutilés par la présence éparse de gros rochers noirs. En parfaite connaissance de son environnement, l’animal emprunta le chemin carrossable qui épousait la berge, ses sabots claquant contre les pavés fissurés. Les pattes écorchées par les ronces soutenaient difficilement le cervidé qui, désormais vacillant et hors d’haleine, pénétra dans une vaste clairière tapissée d’herbes folles. Devant son mufle humide se dressait l’arche de Meriden, antique cité noréenne. Une fois qu’il l’eut franchie, il ralentit le pas puis s’enfonça dans l’enceinte fortifiée.
Les chasseurs arrivèrent une centaine de battements de cœur plus tard, immobilisant leur monture devant le portail. Les chevaux renâclèrent et manquèrent de ruer, leurs oreilles plaquées à l’arrière.
— Voilà que la bête part se terrer pour mourir dans son domaine ! railla Léandre en mettant pied à terre.
Les quatre autres cavaliers l’imitèrent et le suivirent. Ils s’arrêtèrent au pied de l’arcade, composée d’un linteau soutenu par deux troncs d’arbres ciselés. La structure semblait datée du fond des âges tant le bois s’effritait et grinçait sinistrement sous les caresses de la brise. Sur les gigantesques piliers, plusieurs corbeaux et inscriptions runiques aux reliefs émoussés étaient gravés. « Hrafn » songea Alexander en posant un doigt fébrile sur l’un des oiseaux aux ailes éployées.
Toujours à l’extérieur de la cité abandonnée, comme entravés par une frontière invisible, les chiens aboyaient à s’égosiller, les crocs luisants de bave et l’échine hérissée. Leur truffe dilatée et leur gestuelle témoignaient que la piste était encore chaude, leur proie à leur portée. Or, aucun membre de la meute, pourtant composée de limiers aguerris, n’osait profaner le sanctuaire de la shaman Medreva. Puis, sans que l’on sache pourquoi, les canidés cessèrent leur concert d’aboiements. Ils rentrèrent la queue entre les pattes et se mirent à couiner. Le groupe de chasseurs les observa avec incrédulité faire volte-face pour venir japper derrière leurs maîtres, les oreilles basses et la mine abattue.
— Voilà que les chiens se défilent ! annonça Isidore Chastel avec une pointe de dégoût. Ils chouinent comme des chiots !
— Que fait-on ? demanda Clément, son cadet de deux ans, frottant son menton du bout de l’index.
Fils du célèbre général de la garde, le chevalier Chastel, les deux frères étaient dotés d’un physique typiquement aranéen ; grand de taille, épaules droites, peau blanche sans l’ombre d’une éphélide, chevelure brune et yeux fuligineux. Sans leur allure soignée, leur port altier et leur veste grenat ornée de fleurons dorés, on les aurait volontiers pris pour des individus prodigieusement quelconques.
— On peut toujours aller y jeter un œil. La bête est blessée et je tiens à récupérer mon trophée ! assura Léandre en troquant son fusil pour s’emparer de son poignard. Presque plus personne ne vit ici de toute façon et nous sommes armés. Nous ne craignons absolument rien.
— Ne devrions-nous pas plutôt faire demi-tour ? proposa timidement Alexander, angoissé à l’idée de fouler ces vestiges inviolés, empreints de mysticisme. C’est un cerf que nous avons chassé, un animal noble et le symbole du peuple noréen. Si la shaman nous croise en train de l’achever nous allons avoir de sérieux ennuis. On dit qu’elle est considérée comme une semi-divinité.
Éric de Malherbes, doyen de la bande du haut de ses vingt-quatre ans, passa un bras par-dessus son épaule et lui adressa un sourire malin. À l’instar des de Lussac, les de Malherbes avaient les iris clairs à la teinte cérulée et les cheveux blonds tirant sur le châtain. Peu de familles aranéennes arboraient ces spécificités physiques, jugées rares donc fort convoitées.
— Quoi ? Tu as peur mon petit baron ? se moqua-t-il. Les shamans ne sont qu’une légende, rien de plus que du folklore noréen pour expliquer leur don de transformation. Ils sont simplement plus farfelus que leurs semblables, c’est tout. D’autant qu’on dit que ces gens-là sont d’un naturel pacifique. On les décrit même comme doués d’une « incommensurable sagesse », c’est d’un ridicule !
Il avait prononcé ces derniers mots avec un dédain enluminé d’amusement. Léandre sortit la lame de son fourreau, contempla la brillance du métal damasquiné et renchérit :
— Sans compter que la dame n’est apparemment plus toute jeune et on m’a assuré que son totem était une chouette ou quelque chose de ce genre. Elle ne nous fera pas bien mal si elle se métamorphose pour venir nous attaquer.
— Sauf si elle a une meute de loups à son service, marmonna Alexander comme pour lui-même.
— Oh ! ne soit pas si pessimiste mon petit baron ! rétorqua Éric. Cela fait des décennies qu’on n’a pas vu la queue d’un loup sur le territoire. Et je vois mal une bonne femme, vieille qui plus est, contrôler un animal aussi dangereux. Que ce soit un loup, un lynx et, encore moins, un ours.
Pour ponctuer sa phrase, un brame d’agonie résonna au loin. Du haut de leur perchoir, tels des juges en robe noire postés sur leur piédestal, corbeaux et corneilles jaugeaient les intrus avec défiance. Ils ne disaient rien ni ne bougeaient. Il y avait quelque chose de dérangeant dans le mutisme de ces oiseaux de mauvais augure, présage d’une infortune prochaine.
— Hum… le baronnet n’a pas tort d’être sur ces gardes, objecta Isidore qui les observait avec ombrage. D’après le comte de Serignac, les shamans peuvent contrôler n’importe quelle créature ; animal, noréen ou humain. Je suis d’accord, il n’y a pas de loup dans cette forêt, mais les lynx et les coyotes y sont légion. Certes, ils sont moins intimidants, mais leurs morsures ou leurs coups de griffes peuvent être létaux. Même un sanglier ou un blaireau peuvent se montrer hargneux et infliger de graves lésions. Mon père pourra en témoigner.
— Tu lis de Serignac ? s’exclama le doyen avec incrédulité. Quelle horreur, tu m’impressionnes Chastel !
— Ce n’est pas aussi effroyable qu’on le dit, se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules. Je sais que c’est loin d’être divertissant, c’est même très alambiqué parfois, mais ce n’est pas une torture à lire non plus.
À l’inverse d’Éric, le cœur d’Alexander s’était glacé à cette mise en garde. Benjamin de la bande, pas plus étoffé qu’un enfant de onze ans et peu adroit au tir, il devait compter sur ses quatre compagnons pour le protéger.
Voyant le visage décomposé de son jeune ami, Léandre réfléchit un instant puis reprit la parole :
— Assez tergiversé, les gars. Nous ne craignons absolument rien ici ! Si ça se trouve la femme est décédée ou bien est-elle partie à Varden auprès de la roture et de la vermine tachetée. Regardez un peu le champ de ruines devant nous. On dirait que plus personne ne vit ici depuis des lustres.
Ragaillardi par ces justifications, le groupe guida les montures au bord de la rivière. On les attacha à l’ombre de vieux saules, dans un coin herbeux assaisonné d’humus, proche de l’onde lagunaire et à l’abri de la chaleur. Avant de pénétrer dans la cité, on ordonna aux chiens de demeurer céans, aux abois.
Une fois parés, les cinq compagnons foulèrent l’enceinte du sanctuaire. Ils marchaient d’un pas lent sur le sol terreux, sillonné d’ornières et de fleurs sauvages, soulevant à leur passage des monticules de poussière. À leur droite, un ruisseau serpentait paisiblement entre les habitations.
Arme en main et les sens en alerte, les garçons suivaient les marques sanglantes de la bête occise, d’un beau rouge carmin rutilant à la lumière du soleil matinal. N’ayant jamais eu le loisir d’explorer la cité, Alexander ne pouvait s’empêcher d’imaginer que, jadis, Meriden devait être somptueuse avec ces maisonnées coiffées d’un toit en chaume, enduites de torchis et structurées d’une solide armature en bois. Une minorité se constituait d’un assemblage de pierres brutes au-dessus desquelles saillaient des conduits de cheminée.
Au vu du nombre d’enseignes accrochées sur les devantures, dorénavant branlantes et grignotées par la rouille, Meriden présentait autrefois les signes d’une activité artisanale prolifique. Or, présentement, le lierre et la mousse dévoraient les façades, les toits manquaient de s’écrouler et les piques de la muraille s’effritaient. Des anneaux en fer nus pendaient devant d’anciennes écuries et des outils agricoles patientaient sous un appentis, scellés par une dentelle de toiles d’araignées. Nul tintement n’émanait des forges, aucune odeur alléchante ne batifolait aux abords d’un four à pain, pas un linge ne séchait au lavoir et nul rire d’enfant ne résonnait dans les ruelles. Quant aux sculptures de bois vermoulues, destinées à soutenir torches ou flambeaux la nuit venue et disposées à chaque intersection, elles étaient littéralement ensevelies sous le poids du lichen.
Alors que l’architecture souffrait de l’absence de l’homme, la végétation, en revanche, s’épanouissait ; poiriers, pruniers et cerisiers se couvraient d’une somptueuse cape florale. Par ailleurs, jamais le baron n’avait vu de pommiers si fournis, foisonnants de fruits vermillon, surtout en cette période de l’année.
Soudain, le groupe s’immobilisa à l’entente d’un bruit provenant d’une chaumière. Le doigt sur le chien et le fusil pointé vers la source du tapage, les aînés s’esclaffèrent à la vue d’un furet qui se faufilait à travers le trou d’un carreau brisé pour pénétrer en sa tanière. Bien qu’il fût en ligne de mire, aucun chasseur ne tira. Le mustélidé se révélait trop insignifiant pour leur tableau de chasse et n’offrait pas assez de viande à quiconque aurait souhaité le cuisiner.
— On pense que c’est tranquille ici, mais ça grouille de vermine dans les chaumières ! nota Clément, les sourcils arqués.
— Comme à Varden ! répondit son aîné en étouffant un rire.
— Si ça se trouve, cette maudite fouine est un ancien noréen.
— Quel totem ridicule dans ce cas !
— Allons, ne soit pas si dur Chastel, avouons qu’il existe des totems pires qu’un simple rongeur ! persifla Éric en coulant un regard en biais à Alexander. Comme une levrette par exemple.
Là où la saillie eut le don de détendre le moral du groupe, le baron, à l’inverse, se liquéfia à cette mention sournoise. Pour s’excuser de sa boutade, le doyen lui assena une tape bienveillante sur l’épaule. Un peu plus loin devant eux, allongé de tout son long à l’ombre d’un pommier, la tête posée contre une racine noueuse, le dix-cors gisait mort. Un voile vitreux recouvrait son globe oculaire tandis que sa langue pendait mollement en dehors de sa gueule. Fier de sa capture, Léandre tint solidement le manche de son poignard et se baissa pour trancher la nuque du cervidé.
Mais avant qu’il n’eût le temps d’effleurer son pelage, une voix calme emplie de fermeté l’interrompit :
— Lâchez ce cerf et quittez cet endroit !
Les cinq garçons sursautèrent de stupeur et se retournèrent. Après de brèves exclamations, ils demeurèrent cois, désarçonnés par la vision de la femme qui s’avançait vers eux d’une démarche impériale et dont le physique était des plus singulier. En effet, la dame d’âge mûr, d’une soixantaine d’années environ, revêtait d’étranges apparats avec cette robe longue en lin écru, scellée à la taille par une ceinture de cuir et surmontée d’un col à fourrure de renard. Une myriade de plumes et de perles colorées parsemaient sa chevelure cendrée, nouée en un réseau de tresses entrelacées. Mais le plus impressionnant était les deux bandes noires qui fardaient ses joues pâles, rehaussant l’éclat de ses yeux bleus extrêmement perçants qui semblaient sonder l’âme de chaque individu.
L’inconnue s’arrêta juste devant eux, la mine sévère et les mains croisées contre sa poitrine sur laquelle une fibule en bronze représentant un hibou grand duc était épinglée, le métal mordoré bien mis en évidence sur la clarté du tissu.
Alexander déglutit. Un frisson lui traversa l’échine et ses tripes se tordirent rageusement. Il avait reconnu ce totem ornemental ; celui de la shaman Medreva en personne. Il fut aussitôt honteux de sa conduite et gagné par un désagréable sentiment d’appréhension.
— Partez ! ordonna cette dernière d’un ton péremptoire.
La langue avait claqué aussi sèchement qu’un coup de fouet. D’abord muet, Léandre se releva et s’avança en sa direction. Quand il fut à quelques enjambées de sa cible, il serra les poings et la défia du regard, le port altier.
— Je suis navré, shaman, mais je veux avant tout récupérer mon trophée.
Sans accorder une œillade à la bête trépassée ni esquisser le moindre mouvement, la noréenne se contenta de rétorquer de manière impassible :
— Cet animal ne vous appartient pas, jeune homme. Ni à vous ni à personne. Alors, laissez donc cette bête là où elle gît et regagnez vos terres.
Les sourcils froncés, Léandre serra les mâchoires. À ses côtés, ses camarades, comme soumis à l’injonction de leur interlocutrice, n’osaient bouger ni prononcer un son. Tous avaient la désagréable impression de se sentir telles des souris captives entre les griffes d’un lynx. Même Éric, pourtant fanfaron d’ordinaire, demeurait pétrifié.
— Je me dois d’insister, expliqua le faux marquis en montrant les dents, pressant farouchement le manche de son arme. Cette bête est mienne, je l’ai abattue. Et je ne laisserai pas une vieille folle me la dérober. Shaman ou non !
Un silence d’une lourdeur insoutenable acheva l’estocade. De plus en plus mal à l’aise, Alexander sentait le sol s’effondrer sous ses pieds. Ses oreilles bourdonnaient et un relent amer stagnait en son palais. Jamais il n’aurait dû participer à cette fichue chasse ! se répétait-il en boucle.
Au lieu de s’énerver, les lèvres de la shaman se retroussèrent légèrement en un rictus malaisant.
— Je regrette, jeune homme, mais vous vous trompez. Chaque bête qui foule mon enceinte est sous ma responsabilité. Que cette dernière soit morte ou vive. Vous êtes donc, tous ici présents, à la merci de mes volontés. Entêtez-vous dans votre stupidité et je vous promets que vous le déplorerez. Il serait d’ailleurs fâcheux, jeune marquis de Lussac, que votre oncle le maire apprenne que vous bafouez nos accords diplomatiques. Je n’oserais imaginer les conséquences sur votre notoriété s’il savait que vous défiez les plus grandes éminences du territoire, aranéennes comme noréennes. Et ce pour une proie que vous ne pourriez rapporter à votre manoir pour l’exhiber avec une affligeante ostentation dans votre salon.
Avant de virer au pourpre, le visage de Léandre se décomposa et ses yeux s’écarquillèrent à outrance ; jamais il n’avait connu une telle réprimande ni humiliation publique. Il aurait volontiers vengé l’affront en poignardant la vieille harpie en plein cœur. Or, il ne pouvait se permettre de la défier au risque de perdre toute notion de prestige. D’autant plus que son oncle, si loyal et intransigeant au niveau des lois, lui fermerait directement les portes de toute institution honorable ; menacer un shaman pouvait signer une déclaration de guerre.
— Maintenant, partez ! feula-t-elle en leur indiquant la sortie d’un geste ferme.
Ils opinèrent faiblement et obtempérèrent contre leur gré, la tête basse et les épaules voûtées. De rage, Léandre rengaina son arme et foudroya la shaman d’un regard haineux avant de marmonner une insulte et de poursuivre sa retraite.
Comme plongés dans un état second, proche de la torpeur, les garçons marchaient d’un pas incertain jusqu’à l’arche où ils retrouvèrent leurs chevaux qui broutaient sereinement. Les chiens, quant à eux, étaient allongés dans l’herbe épaisse, leur flanc tourné vers le soleil et la langue pendante d’aise. Sans attendre, les cavaliers enfourchèrent leurs montures et coupèrent la sente pour quitter cette infâme forêt et rejoindre au plus vite la campagne.
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