Chapitre 8 – Une amère convalescence
Il fallut pas moins de trois mois pour qu’Alexander parvienne à se mouvoir convenablement et se déplace sans aide ni béquilles. Cependant, il s’essoufflait rapidement et conservait un léger boitement. De ce fait, il ne pouvait entreprendre d’exercices trop intenses car gravir ou dévaler les marches de l’escalier du hall lui était déjà chose pénible. Si sa plaie s’était bien refermée, une cicatrice fort disgracieuse demeurait sur son flanc gauche, l’empreinte des crocs gravée pour l’éternité dans sa chair. L’immobilité forcée l’avait également bien amaigri. Quand il osait contempler son reflet devant le miroir, il riait nerveusement en songeant qu’il ressemblait à s’y méprendre au lévrier ciselé sur le médaillon de Désirée ; un regard de chien battu, des membres longilignes dépourvus de volume, des marbrures apparentes sur l’ensemble du corps qui enluminaient sa peau diaphane de taches plus ou moins sombres, tirant souvent sur la sarcelle ou l’ardoise.
Durant ce laps de temps, le baronnet était resté cloîtré dans sa chambre, enchaîné dans cet espace étriqué avec pour seules occupations la lecture et l’écriture. Pour égayer ses journées moroses et affreusement redondantes, il avait pour habitude de laisser sa croisée grande ouverte, et ce dès les premiers rayons de l’aurore. Ainsi, il jouissait à son réveil des gazouillements mélodieux entonnés par les oiseaux. Perchés sur les branches safranées du noyer annexe, rouges-gorges, merles, mésanges et moineaux se succédaient dans leur concerto de trilles, leur plumage caressé par les nitescences mordorées du soleil automnal. Par moment, des mouettes et goélands se joignaient à leur chorale, transportant avec eux la fraîcheur du large et les odeurs de marée. Les jours passants, la brume gagnait en vivacité et la campagne se faisait plus silencieuse à mesure que la végétation déclinait et que le froid s’intensifiait.
Tout comme sa mère autrefois, Alexander étudiait à travers sa fenêtre l’animation se déroulant en contrebas, dans les vastes jardins de son domaine. Du haut de son poste d’observation, il se rendait compte du travail acharné qu’accomplissaient quotidiennement ses quatre domestiques, effectuant sans relâche de nombreux allers-retours, les bras encombrés de choses et d’autres. Ils enchaînaient tâche après tâche sans guère prendre de pause et étiraient régulièrement leurs membres gourds une fois la journée achevée.
Presque aucun moment de répit ne leur était accordé. Tandis que Séverine s’occupait du manoir ainsi que de l’intendance et des courses, Pieter se concentrait sur les chevaux et les travaux de jardinage, aidé par le factotum Ambroise à qui l’on soumettait des charges de plus en plus éreintantes. Seule Désirée, en fin de cursus à l’Allégeance, était absente une partie de la semaine pour achever sa formation. Loin de demeurer en retrait, elle assistait sa mère le soir venu. Elle préparait le dîner et veillait à ce que les feux soient attisés dans les chambrées.
En spectateur impuissant, Alexander étouffa un sanglot devant leur dévouement. Même s’il considérait ses gens comme sa propre famille, leurs conditions de vie, proches de l’esclavagisme, n’étaient pas si éloignées de celles d’une bête de labour ou d’un chien de garde. Certes ils étaient nourris, soignés et logés mais la seule chose qui les séparait des chevaux de son écurie était la maigre compensation pécuniaire que son père leur octroyait ainsi que de rares congés.
Une aigre sensation de culpabilité fouailla les tripes du jeune baron qui ne cessait de se demander comment les siens parvenaient à apprécier leur existence laborieuse. Eux pour qui chaque jour se rythmait aux emplois du temps de leurs maîtres.
D’ailleurs, comment était-il possible qu’ils persistent à travailler au service de sa famille ? Maintenant que ses enfants avaient atteint l’âge adulte et bénéficiaient d’une éducation de choix, rien n’engageait réellement Séverine à continuer d’exercer céans. Car malgré son tempérament farouche, Ambroise jouissait d’une excellente santé et d’une solide carrure qui pouvaient aisément lui ouvrir les portes dans des domaines respectables où on louerait sa force et son endurance. Loin d’être stupide, il était discipliné et organisé, deux qualités qui pouvaient le propulser dans les échelons. Et Désirée, si curieuse, douce et instruite, se reconvertirait sans difficulté dans l’éducation ou le secrétariat. En tant que palefrenier, Pieter trouverait également de quoi se satisfaire à Iriden et Varden où le transport équestre pullulait.
Alors, pourquoi demeurer enchaînés à ce domaine sinistre qui, depuis longtemps, n’apportait qu’amertume et désolation ? Ce fut sa mère qui lui souffla la solution lorsque, endormi, un souvenir d’enfance se greffa à son rêve. Alexander se revoyait ses les genoux d’Ophélia, lové tout contre son buste, ronronnant sous ses caresses : « Bien qu’ils travaillent à ton service, considère toujours tes gens comme tes égaux, mon enfant. Témoigne-leur respect et bienveillance, écoute leur avis ainsi que leurs tourments. Ne les rabaisse jamais. Ne les menace jamais.Ne juge en aucun cas leurs coutumes ou leurs envies. Et tu verras qu’un jour, ces gens qui te sont comme étrangers seront tes plus fidèles alliés. »
Alexander dormit mal cette nuit-là, foudroyé par divers sentiments contraires. Quoi qu’il advienne, à l’avenir, il endosserait ses responsabilités, pas seulement pour sa propre personne, mais pour le bien-être des siens. Par l’étude acharnée, il trouverait le moyen de remercier ceux qui lui sont chers puis de les protéger à son tour. Dans quelques années, il profiterait d’un travail bien rémunéré et pourrait les engager à son service. Cette perspective réchauffa son cœur bien que, hélas, le moral de chacun se soit sérieusement détérioré depuis le jour funeste où Léandre avait molesté sa Désirée.
Sous la pression permanente de savoir ses enfants et son jeune maître menacés, Séverine semblait avoir vieillie de dix ans. Éternellement noués en chignon strict sans qu’aucune mèche ne dépasse, ses cheveux noirs avaient commencé à vriller au cendré. Des rides se dessinaient prématurément sur son front et à la commissure de ses lèvres, aggravant l’austérité de sa mine, tandis que ses mains accusaient les heures de travaux manuels ainsi que l’utilisation de produits ménagers corrosifs tels que le vinaigre et la soude. Jadis manucurés, ses ongles étaient coupés court et ses doigts aux articulations malmenées se recroquevillaient. Son nez aquilin et sa longue robe noire cintrée d’un tablier blanc lui conféraient l’allure d’une pie. Rien dans le reflet actuel de cette femme épuisée ne laissait transparaître sa superbe d’autant. À présent, seules subsistaient de cette aranéenne déchue son instruction ainsi que ses bonnes manières.
Afin de ne pas accentuer la colère d’Ulrich vis-à-vis de Désirée, c’était elle qui était prédisposée à soigner Alexander. Cela faisait d’ailleurs des années que le baronnet ne s’était pas retrouvé en sa simple compagnie. D’abord intimidé par le fait de se dévoiler nu devant elle, aussi inoffensif et vulnérable qu’un enfançon, il était parvenu à écarter tout signe de pudeur tant Séverine se révélait d’une incroyable tendresse à son égard. Elle agissait comme une mère, le savonnait, le séchait et le pansait avec une adresse délicate.
Dans ces moments intimes, Alexander était incapable de parler et la regardait opérer d’un œil vitreux, plongé dans un état de torpeur. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas reçu la moindre cajolerie.
Pendant que le fils recouvrait sa santé, Ulrich avait lui aussi décidé de se reprendre en main. Dans un élan de lucidité, le pianiste s’était excusé de ses actes et espérait que son garçon puisse lui pardonner cet « élan de folie » et ce « coup de sang » comme il le lui avait si bien répété. Or, loin d’être dupe, le blessé se révélait désormais incapable d’absoudre ses tortures, tant psychologiques que physiques, ne serait-ce que pour les sévices et humiliations dégradantes qu’il avait osé infliger à sa friponne. Ajouter à cela l’ébranlement vécu par Pieter lors de son passage dans les entrailles du cabaret, où le palefrenier, absolument choqué, en était ressorti encore plus fermé que d’ordinaire. Il ne parlait presque pas et effectuait sa besogne avec un soin minutieux, plus rassuré de demeurer dans les écuries en compagnie des trois chevaux que d’affronter la civilisation des hommes.
Si le renard Ambroise avait vu sa fureur s’accroître envers tout membre de l’Élite, au point qu’il s’acharnait à défouler ses pulsions dans des missions pénibles, la chienne Désirée, à l’inverse, s’était complètement effacée. Sous ses sourires enjôleurs et sa dignité d’apparat, Alexander savait que ces dernières semaines l’avaient grandement impactée. Ulrich et Léandre avaient brisé quelque chose en elle et en dépit de cette étincelle de gaîté qu’elle s’obstinait à afficher, l’éclat de ses yeux ainsi que sa gestuelle beaucoup plus retenue témoignaient de son traumatisme.
En son for intérieur, le baronnet ruminait sa rancune, nourrissant une aversion profonde à l’égard de son géniteur. Même si, contre toute attente, un miracle se produisit. En effet, en cette période charnière, Ulrich devint conscient de sa dépendance à laWyvernet des effets néfastes qu’elle provoquait dans son cerveau. Par conséquent, il avait drastiquement diminué sa consommation, pour ne pas dire arrêter complètement. Il devint aussitôt moins brutal et semblait avoir regagné un soupçon d’inspiration au point qu’il s’était remis à jouer de son instrument. Cloîtré des heures durant dans son salon, il composait des mélodies aux teintes tristes et lugubres qu’il alternait avec des valses qui, jadis, avaient été les témoins de sa renommée, de sa fortune et de son amour envers sa merveilleuse Ophélia. Trônant sur le bureau, le portrait monochrome de la baronne l’observait. Photographiée deux années avant sa mort, sa tourterelle était magnifiquement belle dans sa ravissante robe de bal, assise sur la méridienne, son fils noyé sous ses amas de jupons ornés de dentelles. Ses boucles fécondes épousaient les contours de son visage souriant, aux yeux brillants si étrangement vivants.
Depuis l’incident, le piano résonnait à travers le domaine à la tombée du jour. Le compositeur s’était sérieusement remis à l’ouvrage, espérant accumuler suffisamment d’argent qu’il avait pendant si longtemps dilapidé au profit de sa dose hebdomadaire de Wyvern.
Malgré les mésaventures du Cheval Fougueux, le baron père gardait de bons rapports avec les deux marquis. Wolfgang vonEyre, inquiet que celui-ci dévoile les combats clandestins organisés dans son cabaret, avait grassement payé les frais médicaux du baronnet. Le magistrat deMalherbes, quant à lui, était parvenu à passer sous silence cette affaire devant la presse et les tribunaux. Pour se faire, il avait soudoyé son ami et président de la cour de justice, son excellence le marquis Dieter vonDorff.
Au sommet de l’Élite et la troisième tête de l’Hydre, cet homme à l’apparence austère, au visage froid comme le marbre et aux yeux d’airain en intimidait plus d’un. Réputé pour être aussi impitoyable qu’inflexible, il vouait toutefois un culte à la suprématie aranéenne et à la caste élitiste qu’il favorisait lors des procès.
Durant les dernières semaines de sa convalescence, Alexander avait retrouvé sa motricité ainsi que son entrain. Désirée venait régulièrement le voir lorsque la nuit tombait. En toute discrétion, elle descendait de sa chambre mansardée située sous les combles. À pas de velours, elle empruntait l’escalier de service aux marches grinçantes pour se faufiler dans celle du baronnet. Leur complicité reconquise, les deux amis bavardaient pendant des heures. Le lieu était étroit, certes, mais au moins ne prenaient-ils pas le risque d’aller dans les jardins où l’œil malveillant d’un éventuel visiteur pouvait les compromettre. En adoptant ce type de précautions, ils évitaient des châtiments plus graves ; la domestique pouvant à tout moment, sous ordre du baron père, être chassée de sa demeure, séparée de sa mère, de son frère et de son petit maître.
Pour les divertir, Alexander était allé au grenier explorer les reliques de son enfance, chaudement conservées dans sa vieille malle en bois. Il en avait sorti des livres illustrés ainsi que des jeux de société. Sous les auréoles rougeâtres des chandeliers, ils jouaient jusqu’à être cueillis par l’épuisement. Le froufroutement des cartes et le roulement des dés lancés sur le plateau conjugués aux rires étouffés se discernaient dans cet espace silencieux. Afin de limiter le bruit, ils créèrent un langage muet, composé d’échanges de regards, de retroussements de lèvres et de gesticulations de doigts.
Ces moments de partage et de plénitudes les emplissaient d’un bonheur infini. Car jamais les deux jeunes gens n’auraient pensé renouer leur amitié avec tant de véhémence.
Quand il eut enfin la force et le courage d’affronter le monde extérieur, Alexander appréciait ramener à sa friponne quelques viennoiseries achetées dans la nouvelle et prestigieuse boulangerie de la place d’Iriden baptisée La Bonne Graine. L’institution connaissait un franc succès et le jeune homme se délectait de voir son amie grignoter avec une avidité extatique ces nombreuses gâteries qu’elle ne pouvait s’offrir. Désirée avait toujours été d’un bec sucré or, beaucoup de denrées alimentaires étaient le fruit d’importation de Pandreden. Le cacao, le café, la vanille et la majeure partie des épices n’étaient pas cultivés sur l’île et se vendaient extrêmement cher sur le marché ou dans les épiceries. Bien qu’elle en achetât de temps à autre lorsque le maître lui passait commande, elle avait l’interdiction formelle d’y goûter. Elle s’accordait néanmoins la permission de racler la pâte fraîche nichée sur les parois du saladier, exerçant ses papilles à répertorier de nouvelles saveurs.
En parallèle, le baronnet avait repris son enseignement à laLicorne. Le retard fut compliqué à rattraper mais les anciens carnets de cours gracieusement prêtés par Léandre limitèrent son ignorance. Pour ne pas éveiller de soupçons, son père avait justifiée son absence prolongée par un mal-gris dont son fils avait peiné à se débarrasser. Car son garçon, à l’instar de feu sa mère, était de faible constitution et souffrait d’une santé fragile.
Quand il se rendait à la Licorne, Alexander revêtait le masque du parfait élève modèle. Il arborait un port noble et affichait éternellement un regard hautain. Imitant le comportement de ses pairs, il tentait de se fondre dans la masse, d’épouser superficiellement ces principes abjects qui le révulsaient. Afin de s’intégrer au mieux, il continuait de côtoyer Léandre et son groupe, désormais tous sortis de la scolarité.
Là où Éric avait adopté la profession de notaire afin de seconder son frère aîné et protéger leur patrimoine ainsi que leurs intérêts, les frères Chastel terminaient leur cursus militaire auprès de leur père, voués à devenir les futurs officiers de la garde d’Iriden. De son côté, Léandre chérissait la magistrature, et plus précisément le métier d’avocat, prompt à plaider en faveur des siens et à entrer dans les bonnes grâces de l’Hydre.
Désormais intégrés dans la société, les quatre amis commençaient à poser leurs pions sur l’échiquier. Tous ambitieux, riches et bouffis d’orgueil, leur solide amitié et leurs relations pouvaient les propulser au sommet de l’Élite ; ce n’était plus qu’une question de temps et d’engagement. Éric et Léandre, principalement, voulaient régner au même titre que leurs aînés. Par ailleurs, le premier désirait secrètement évincer son frère qu’il détestait viscéralement, las d’être le jouet de Laurent qui n’éprouvait aucune considération à son égard, ne voyant en son cadet qu’un veule pourceau fainéant dépourvu d’intellect.
De plus, depuis que sa sœur Honorine s’était mariée auprès du marquis Wolfang von Eyre, il était le seul de la fratrie à ne pas jouir d’un titre de noblesse et cela lui restait en travers de la gorge. Bien entendu, rien ne l’empêchait d’épouser un beau parti comme Ulrich l’eut fait tantôt auprès de la baronne von Tassle. Or, aucune femme titrée n’avait le don d’émoustiller ses ardeurs et Lauriane von Dorff, la fille du marquis Dieter von Dorff, lui était parfaitement inaccessible.
Ne pouvant revoir Léandre sur les bancs de l’école, Alexander le visitait régulièrement les fins de semaine. Si le baronnet avait souffert de cette dénonciation et des répercussions néfastes qu’elle avait entraînées, jamais il n’avait témoigné au blondin le moindre signe d’antipathie. Au contraire, il préférait garder cet incident à charge de revanche, lorsqu’il serait plus à même d’exercer son autorité sur lui. Il finasserait sa vengeance plus tard, de manière vile et insidieuse. D’autant que son meilleur ami d’apparat s’était donné pour mission de l’aider à se fonder une bonne réputation. Tout cela dans le but, qu’à l’avenir, les deux jeunes gens puissent devenir de puissants partenaires et former une alliance fidèle.
Pour augmenter sa notoriété ainsi que son influence, Alexander était convié de temps à autre aux soirées mondaines en compagnie de son père. Souvent greffé derrière son instrument de prédilection, le pianiste éblouissait les convives en jouant des valses inédites ou en soumettant ses partitions aux orchestres conviés. Subjuguées par le talent redoré de cet homme, les dames rodaient autour d’Ulrich comme une envolée de moineau, la pupille ivre de convoitise.
Or, le baron n’était nullement enclin à rencontrer une femme pour lui servir de seconde épouse. Tout comme son fils, Ulrich trouvait les aranéennes du lignage insipides et sans une once d’attrait. Malgré la somptuosité de leur mise et l’harmonie de leur visage, il leur manquait ce petit défaut insignifiant qui égayait leur personne et les rendait unique.
Plaçant tous ses espoirs sur son unique rejeton, Ulrich nourrissait le désir de le voir épouser l’une de ces oiselles prodigieusement fades à dessein de satisfaire son contrat d’alliance avec ses amis marquis puis, accessoirement, d’hériter d’une coquette fortune après un mariage arrangé.
Par conséquent, Alexander se trouvait être un objet des plus convoités et les aranéennes de sa générations ne tarissaient pas d’éloges devant son physique délicieusement ingrat, jetant de subtils coups d’œil à leurs parents lorsqu’elles venaient l’aborder. Elles minaudaient, gloussaient et jouaient de leurs charmes ; mettant fièrement en valeur leurs atours et le statut hiérarchique de leur père adoré. Elles lui disaient qu’il avait de l’esprit, qu’il était amusant et le toisaient avec la même avidité que Désirée envers ses viennoiseries.
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