Kumo Desu Ga, Nani Ka ? – Chapitre 300.5.13
Chapitre 300.5.13 : Arc du passé 13
L’incident qui a fait que Potimas est devenu un criminel recherché internationalement est quelque chose qui aurait pu facilement devenir une horrible tragédie. L’incident lui-même avait suffisamment d’importance pour devenir un sujet récurrent sur les plateaux télévisés de toute la planète. Le monde a appris à quel point Potimas Hyphenath était terrifiant. Cependant, les informations relayées par les informations publiques ne sont que le sommet de l’iceberg.
Pour ceux qui connaissent la vérité, ils étaient soulagés que l’incident puisse avoir été contenu et qu’il n’y ait pas plus de dégât. C’est à ce point que Potimas est démoniaque. Peu importe à quel point Potimas est rusé et attentionné, « ils » sont bien trop pour qu’il puisse agir librement et se cacher. C’est la vérité derrière cet incident.
Au total, le nombre des victimes fut de 376 personnes.
« Trafic d’humain huh. Quel flagrant anachronisme. »
En regardant les documents qu’on lui donne, Foddway soupire. Le trafic d’humain, en d’autres mots, le marchandage d’esclaves est quelque chose qui n’a pas totalement été éradiqué même si c’est une pratique qui appartient au passé. La société Sariera fait d’énormes efforts pour exposer les organisations qui en font le commerce. L’objectif est de sauver les personnes qui sont illégalement vendues comme esclave.
Cependant, Foddway n’a pas l’intention de condamner le trafic d’humain en général en tant que quelque chose de mauvais. C’est parce qu’il fut un temps, le trafic d’humain était nécessaire pour stimuler l’économie. Des parents pauvres pouvaient vendre leurs enfants pour retrouver un semblant de vie, et ce n’est pas toujours vrai que les enfants en souffrent. D’une façon exagérée, l’esclavagisme peut être vu comme un service qui offre de la main-d’œuvre. Si ceux qui sont vendus et ceux qui achètent sont heureux, alors ce n’est qu’un business assez pratique. Cela dit, des vendeurs d’esclaves aussi décents ne seraient pas appelés ainsi.
Le trafic d’humain que Foddway considère comme mauvais est celui qui apparaît dans l’esprit de la population en entendant le terme. En d’autres mots, le type qui est criminel. La vente d’enfants enlevés. Utilisés des personnes vendus pour commettre des crimes. C’est le genre qui doit être exposé et jugé. Les documents que Foddway regarde sont des listes de comptes du marché noir qui sont si horribles qu’il est impossible de les défendre.
« Et bien ? Les responsables et les vendeurs ont été sécurisés, n’est-ce pas ? »
« En effet. Ils ont été arrêtés grâce à la coopération des forces de police de la région. »
Celui qui répond à la question de Foddway est un homme en costume, mais de tels vêtements ont l’air de ne pas convenir à une personne aussi musclée. Il est le directeur d’une compagnie de sécurité que Foddway gère personnellement. Ou plutôt, c’est une façon sérieuse de dire qu’il est le capitaine d’une unité spécialisée dans le combat. Comme Foddway est une personne importante dans le monde des finances, il est parfois nécessaire pour lui de faire des choses douteuses. Des choses qui nécessitent d’utiliser la violence et ne peuvent pas être révélées. C’est aussi le cas ici où une organisation de trafic d’esclave a été exposée, mais pas d’une façon admirable. Plutôt en utilisant la force brute. La meilleure façon est de réunir des preuves et de les juger en accord avec la loi, mais Foddway sait qu’ils se seraient échappés en utilisant cette méthode. Voilà la raison pour laquelle il a pris des mesures aussi fortes… et illégales bien sûr.
« Il semble que cela a été difficile. »
Foddway murmure cela en regardant le cou du capitaine. Un bandage y est enroulé. Foddway est confiant dans les capacités du capitaine. Pour commencer parce qu’il gagne son salaire en s’impliquant dans des affaires illégales et parce que Foddway a autant voire même plus confiance en lui que dans ses gardes du corps personnels. C’est pour cela qu’il peut faire son rapport directement à Foddway comme cela. Pour que quelque chose ait réussi à blesser son capitaine, Foddway l’interprète comme étant une opposition considérable.
« Oh, pas vraiment. Il n’y a pas eu de problème pour les stopper. J’ai eu cette blessure bien après. »
Cependant, le capitaine rejette entièrement les paroles de Foddway.
« C’est une morsure d’une des personnes que nous avons sauvées. C’est peut-être à cause des drogues ou à cause de la confusion d’être sauvés. C’était assez triste. »
Le capitaine semble sympathiser avec l’assaillant qui l’a blessé. Sûrement à cause du traitement que la personne a dû subir.
« C’était si horrible ? »
« En effet. Il est probable que des drogues illégales leur ont été administrées. D’après ce que j’ai vu, il semble qu’ils avaient complètement perdu la raison. Tous. »
« Grand dieu. »
L’état de la situation sur place devait être horrible pour que ce capitaine montre autant de dégoût. Cela montre juste à quel point les victimes d’esclavagisme peuvent être horriblement traitées.
« Vous avez l’air pâle. Est-ce que tout va bien ? »
« Mes excuses. Je me sens un peu malade. Je peux continuer mon rapport. »
Le capitaine n’a pas l’air de se sentir bien. Foddway l’interprète comme un symptôme physique des choses désagréables qu’il se remémore. Cependant, pendant que le capitaine continue son rapport, son état se dégrade visiblement. En le voyant dans cet état, Foddway réalise que le capitaine est bel et bien malade.
« Vous avez l’air d’aller mal. Nous continuerons le rapport un autre jour. Asseyez-vous quelques instants. »
« Je… m’exc… use… »
En étant incapable d’articuler correctement, le capitaine laisse tomber son corps sur le sofa dans la salle. En le voyant comme ça, Foddway passe un coup de téléphone pour qu’un médecin vienne.
C’est ce qui a sauvé Foddway de la mort.
Il y a eu un cri perçant. La scène a été vue par les personnes qui sont aussitôt entrées dans le bureau. Ils ont pu voir Foddway au sol et le capitaine qui le mordait dans le cou.
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Correction : Gobles
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