Dragons contre imbéciles chapitre 4

Chapitre 4 :

          Avant que Xavier Cossa le ministre ne prenne les choses en main, la plupart des armes à la disposition des fillirtes ne causaient que des égratignures aux dragons. Cependant le ministre organisait un projet potentiellement très néfaste contre ces créatures, notamment un lance-missile à l’apparence assez particulière. En effet l’arme avait plein de lumières clignotantes à la manière d’un sapin décoré pour les fêtes de fin d’année. Il s’agissait d’un désir exprimé par Xavier, qui ordonna que le lance-missile en jette un maximum.

        Et il s’agissait d’un outil de mort très discret comparé à certaines des autres trouvailles de Cossa. Par exemple il fit concevoir un fusil lanceur de feu d’artifice. Problème cette arme devait envoyer tellement de fusées lumineuses dans le ciel, que la manier se révélait par moment difficile. Ce n’était pas impossible de la déplacer grâce à un chariot à moteur doté d’un châssis très solide, mais autrement le fusil s’avérait délicat à utiliser à mains nues, sans une assistance magique ou technologique, vu qu’il pesait cent tonnes. Xavier voulait un fusil qui contenait au maximum une seule balle, mais tirait des dizaines de milliers de fusées vers le ciel. L’ennui était que ce type de choix présentait quelques inconvénients, déjà la discrétion de ce type d’arme était ridicule, mais la transporter avec ses bras s’apparentait aussi à une épreuve de force inaccessible pour le commun des mortels.

           Cela ne dissuada pas Cossa de vouloir que l’ensemble des troupes militaires fillirtes soient équipés avec son super fusil, et que le budget pour la plupart des autres armes à feu soit considérablement amoindri. La majorité du gouvernement soutint d’ailleurs le ministre, cependant un élément joua contre Xavier dans la défense de son objectif. Il s’agissait des dragons qui tuèrent les principaux scientifiques et investisseurs financiers travaillant sur l’invention du super fusil aussi inefficace que voyant. Ainsi ces créatures contribuèrent à empêcher une absurdité démente qui leur aurait bien rendu service pourtant. Elles mangèrent des gens qui œuvraient involontairement à les aider.

          Mais Cossa comptait bien se rattraper, il discutait actuellement dans un laboratoire de recherche ultra-moderne, les murs, le sol et le plafond n’était pas en pierre ou en bois mais dans un plastique plus solide que de l’acier trempé. Il se trouvait dans la structure scientifique des ordinateurs portables qui ne payaient pas de mine mais avec une puissance de calcul phénoménale, et dotés de fonctions originales comme la possibilité de réchauffer le café.

Xavier : Les travaux sur le lance-missile anti-dragon (LMAD) sont-ils finis ?

Orson Faraud le chercheur en chef : Tout à fait, les tests sont extrêmement concluants, même un dragon majeur ne peut pas résister à un tir de notre arme secrète.

Xavier : Quel nom avez-vous donné au lance-missile ?

Orson : J’ai donné l’appellation LMAD 1 au prototype final.

Xavier : Cela ne va pas, un nom est plus qu’utile pour une arme, il est nécessaire, cela renforce son efficacité. C’est décidé en l’honneur de Saint Georges le tueur de dragon, LMAD 1 est rebaptisé Georges.

Orson : Autrement j’ai une mauvaise nouvelle on me signale que Marpax, attaque notre capitale principale Poris.

Xavier : Il va trouver à qui parler ce lézard volant, j’emmène Georges avec moi.

Orson (angoissé) : Ce n’est pas peut-être pas une bonne idée, s’il arrive quelque chose à Georges, cela retardera de plusieurs semaines la diffusion des LMAD.

Xavier : Ne vous inquiétez pas, je ferai très attention, je traiterai Georges comme si c’était un bébé.

Orson (irrité) : Si vous traitez aussi bien Georges, que les poupées bébés du stage d’éducation parentale, on est dans de beaux draps.

Xavier : Apprenez que j’ai fait de gros progrès, j’arrive à éviter de faire sauter la tête des poupées bébés dans un cas sur deux.

Orson : Est-ce parce qu’on vous donne des poupées bébés plus solides que celles des autres, ou bien faites-vous plus attention ?

Xavier (embarrassé) : Ben euh en fait, il est plus que temps de s’occuper de Marpax, allons-y.

          Une fois qu’il fut arrivé à la ville de Poris, sa destination, Xavier Cossa le ministre rencontra Alaniel l’elfe marchand. Pour une fois il ne se sentit pas obligé de se montrer poli avec lui. Il avait envie de déplaire profondément à son interlocuteur, de le couvrir d’insultes choquantes. Par exemple en se moquant de la petitesse des oreilles de l’elfe. Alaniel avait des oreilles pointues mais relativement petites selon les critères de sa race. Au lieu de mesurer quinze à vingt centimètres de hauteur, elles n’en faisaient que dix. Ce qui était vu comme un critère esthétique laid. Pour les elfes de petites oreilles signifiaient dans leur esprit la présence d’ancêtres fillirtes, et étaient un signe de disgrâce mentale, une preuve de dispositions pour la mégalomanie. Les semblables du marchand commerçaient avec les fillirtes, mais cela ne voulait pas dire que les deux camps partageaient des relations cordiales.

          Plus d’une fois l’argent gagné par les elfes servit à financer la guerre contre les congénères de Xavier. D’ailleurs de son côté Cossa commit divers actes qui énervèrent profondément les gens comme Alaniel. Par exemple il abattit des forêts entières pour constituer un réseau d’expédition du courrier au moyen de catapultes en bois. Il voyait comme une bonne idée de déplacer des enveloppes avec des machines de guerre. Bien sûr il y avait le problème de maintenir intactes les enveloppes et leur contenu, mais Xavier ne le réalisa qu’après qu’une cinquantaine de forêts soit déboisée. Il essaya longtemps de négocier avec les elfes pour que les catapultes jettent le plus loin possible le courrier. Cossa tenta de convaincre Alaniel et ses congénères de l’intérêt de sa mesure, il voulut que les facteurs n’aient plus de vélo ou de voiture mais des catapultes miniatures pour distribuer le courrier.

          D’ailleurs pour les longues distances, Xavier songea à ce que les facteurs se déplacent dans les airs par l’intermédiaire de catapulte. Malheureusement cette méthode occasionnait de temps à autre des bobos, même quand les rues étaient couvertes de matelas épais pour réceptionner le personnel de la poste.

          Alaniel entama une tractation commerciale dans un parc vert, constitué d’un gazon presque impeccable et surtout de buissons. Il n’y avait que quatre arbres en tout dans la zone de détente.

Alaniel : Je présume que vous êtes là pour le dragon Marpax, je suis prêt à louer dix arcs tirant des flèches anti-dragon, pour la somme modique de dix millions d’euros l’heure.

Xavier : Ecoute moi, oreilles pointues, les fillirtes n’ont plus besoin de tes services, le temps où les elfes profitaient de nous est fini.

Alaniel : Ce n’est pas une très bonne idée de me parler sur ce ton. Je suis de sang royal, en me vexant vous prenez le risque de déclencher un incident diplomatique !

Xavier : Comme si cela avait une importance de respecter une bande de hippies efféminés, qui passent plus de temps à se maquiller qu’à travailler.

Alaniel : Même Falir le malpoli, un nain pourtant hostile aux elfes, et connu pour ses insultes retentissantes, n’avait pas osé en ma présence, injurier ainsi les elfes ! Vous aurez de mes nouvelles, grossier personnage !

Xavier : Quel sens de la répartie, il va me valoir des jours que dis-je des semaines, pour me remettre des mots terribles que tu as prononcé.

Alaniel (parle froidement) : Je suppose que c’est l’arme que vous transportez qui vous donne cette assurance et ce toupet.

Xavier : Tu as deviné juste. Georges est une petite merveille qui va servir à semer le carnage et la destruction sur les dragons. Tu peux me suivre pour admirer le spectacle, si tu veux voir un digne représentant de la gente masculine, fille manquée.

Alaniel : Ce n’est pas parce que je prends soin de mon apparence que je ne suis pas viril. En matière de prestance, les fillirtes ont beaucoup à apprendre des elfes.

Xavier : C’est ça c’est ça, en attendant j’ai un dragon à tuer ou à capturer. Alors si tu veux voir un maître en action, suis moi.

Alaniel : Non merci. Mais c’est vrai que vous êtes un maître en catastrophes. Vous avez failli mourir parce qu’après avoir dégoupillé une grenade vous ne l’avez pas lancée toute de suite, vous avez attendu, parce que vous étiez fasciné par un papillon.

Xavier : Cela peut arriver à tout le monde d’être peu attentif.

Alaniel : Vous êtes aussi l’inventeur du carreau ensorcelé d’arbalète qui a la propriété de se ficher dans le pied de l’arbalétrier, tout ça parce vous avez mal écouté les cinq minutes d’explications nécessaires pour réussir à bien enchanter le carreau.

Xavier : Ce n’est pas de ma faute, mais de celle de mon professeur, il était ennuyeux.

Alaniel : De plus les missiles que vous bricoliez avaient la priorité de faire exploser dans un cas sur deux le canon, dans lequel ils se trouvaient.

Xavier : J’avais une marge d’erreur terriblement faible.

Alaniel : Je croyais qu’il fallait faire une grosse erreur, du genre mettre quinze kilos de poudre au lieu de cinq pour qu’un missile fasse exploser un canon fabriqué par des fillirtes.

Xavier (irrité) : Je n’ai plus le temps de discuter, chaque minute qui passe voit augmenter le nombre de victimes de Marpax.

          Marpax faisait tomber des fillirtes d’un immeuble de plusieurs dizaines d’étages. Mais il n’agissait pas seulement par sadisme, il espérait remplir les conditions d’une prophétie utile pour ceux de sa race, œuvrer pour la destruction d’une arme qui sera très néfaste dans le futur pour les dragons. Marpax eut une vision selon laquelle, provoquer la mort de fillirtes de manière bien visible aujourd’hui, signifierait attirer Xavier qui tiendrait un lance-missile dangereux pour les dragons.

           Marpax s’avérait un puissant mage, il était réputé pour sa magie offensive, sa capacité à déclencher des sorts ravageurs pour ses ennemis, mais il avait d’autres talents comme la voyance. En attendant pour attirer l’attention du héros censé défendre ses semblables, le dragon s’amusait à attraper des gens. Il agissait avec délicatesse, car toutes les personnes tenues par ses pattes avant, n’étaient pas mortes ou blessées avant de chuter du haut de l’immeuble vers le sol. Il n’avait pas de cibles de prédilection, il sélectionnait comme victimes aussi bien des personnes de sexe masculin que féminin, des enfants comme des vieillards. Il évitait toutefois de choisir des elfes, il se concentrait surtout sur le fait de jouer à des jeux mortels avec des fillirtes.

          Il commençait d’ailleurs à se lasser de faire tomber de très haut des gens, alors il changea de type de distraction. Il opta pour écraser petit à petit ses jouets vivants en les pressant avec ses pattes. Il suivait quand même un certain code moral avec ses victimes, plus ceux tourmentés se montraient courageux, plus ils bénéficiaient d’une mort rapide. À l’inverse les gens qui suppliaient en tentant de corrompre financièrement le dragon recevaient un châtiment profondément douloureux. Ils étaient contraints de subir une longue agonie.

          Marpax leur triturait le corps pour leur arracher des cris de souffrance. Il s’arrangeait pour garantir à ceux qui essayaient de l’acheter un trépas affreux. Tandis que les courageux qui choisissaient de protéger des proches ou d’autres personnes, avaient le droit à un certain traitement de faveur, aucune torture sur eux, juste un écrasement rapide de la tête, ou de la moitié supérieure du corps.

Xavier  (crie avec un mégaphone) : Hé le gros lézard volant, je te laisse le choix, ou tu te rends, ou ta peau servira à faire des sacs à main.

         Marpax descendit vers le sol, il se posa assez près de l’immeuble lui servant auparavant de lieu distraction dans le jet de fillirtes, et il écrasa au passage quelques voitures du quartier résidentiel composé essentiellement d’immeubles entre dix à vingt étages pour classes moyennes où il se trouvait.

Marpax (résolu) : Je refuse de me soumettre, je ne veux pas servir de cobaye pour mettre au point des armes dragonicides. Autrement tu ferais bien de ne pas te servir de ton arme si tu ne veux pas provoquer une catastrophe.

Xavier : Tu crois vraiment que je suis assez abruti pour croire qu’un dragon, un membre de la race qui constitue un abominable fléau pour les fillirtes est digne de confiance.

Marpax : Fais comme tu veux mais tu ne pourras pas dire que je ne t’avais pas prévenu.

Xavier : Maintenant meurs !

          Une énorme explosion se produit, cependant il y eut un effet imprévu.

Xavier (effaré) : Ce n’est pas vrai j’ai activé le tir arrière, au lieu du tir avant ! J’ai causé la mort de milliers de fillirtes ! À moins que quelqu’un m’ait jeté un sort de stupidité. C’est ça je ne peux pas être aussi étourdi, il n’y a que dans les cartoons que le héros tire sans qu’on le manipule, derrière lui au lieu de devant.

Marpax (amusé) : Tu as la capacité de sentir la magie, je crois, vérifie et tu te rendras compte qu’aucun sort n’agit sur toi.

Xavier : Ce n’est pas parce que je ne sens rien maintenant, que cela prouve que je n’étais pas ensorcelé il y a quelques instants. Bon assez traîné, disparais. Rah, cette fois il ne se passe rien ! Tiens c’est quoi ce compte à rebours ?

          Georges le lance-missile explosa. Sa destruction ne fit aucune victime, y compris Xavier. Ce dernier eut le réflexe d’activer par magie un bouclier d’énergie invisible, mais efficace. Par contre il draina l’essentiel de ses forces mystiques. Donc il était dans l’incapacité de lancer un nouveau sort pour la journée.

Xavier : Argh, quelle nouille j’ai activé la fonction d’autodestruction de Georges ! Ce qui veut dire que je suis sans défense ! (adopte rapidement un ton pathétique) Pitié monsieur le dragon ne me mangez pas ! Je suis plein de maladies, je vous rendrai malade ! Et puis je n’ai pas beaucoup de chair, je ne suis qu’une demi-bouchée pour vous  !

Marpax (dégoûté) : Ne t’en fais pas, je ne vais pas te manger, un incapable comme toi qui occupe des fonctions importantes, est un avantage pour la race des dragons.

          Alors que Marpax allait s’envoler hors de Poris, quelqu’un se mit à le charger. C’était Sam le nul qui agissait pour diverses raisons, pour venger ses camarades écrasés par le dragon, mais aussi et surtout acquérir du prestige. En effet il pensait qu’avec seulement une épée, il pourrait l’emporter. Certes son arme possédait un haut niveau de puissance magique dans le passé. Cependant maintenant elle ne valait plus tripette, ses fonctions surnaturelles positives s’annonçaient peu développées, vu que le seul pouvoir un peu utile de l’épée s’avérait de luire dans le noir.

          D’ailleurs comme outil de mort, cette arme n’était pas le choix le plus conseillé. Elle souffrait d’un problème au niveau de sa lame, non seulement elle était peu solide, mais améliorer sa capacité à causer des dégâts s’annonçait franchement laborieux.

          L’épée subissait une faculté gênante, elle ne pouvait pas être affûtée ou entretenue de façon correcte. Toute mesure visant à la préserver de la rouille échouait systématiquement, et toute tentative pour en améliorer le tranchant ratait automatiquement. Autrement dit même le plus doué des forgerons ou une personne franchement habile pour travailler le métal, perdrait son temps en cherchant à améliorer l’arme. Il fallait ajouter que c’était la moins handicapante des malédictions véhiculées par l’épée, cette dernière volait progressivement l’espérance de vie, au début, elle ne faisait qu’accélérer légèrement le vieillissement. Toutefois petit à petit ce phénomène avait tendance à s’accélérer. Certains pourraient penser que l’arme était utile comme cadeau empoisonné à faire à un ennemi. Et bien ce n’était même pas le cas, cette arme agissait de façon aléatoire en terme de maléfice.

          Elle pouvait se révéler totalement inoffensive pendant des décennies. L’épée avait une volonté propre, c’était elle qui choisissait ses victimes et non son possesseur. Ajouté à cela que les sentiments de l’outil de mort se révélaient très lunatiques, un jour l’arme appréciait le courage, et le lendemain la lâcheté. Bref plutôt que d’investir dans l’épée, il faudrait mieux éviter de l’acheter, ou s’en débarrasser le plus vite possible. Sam acquit sans hésiter l’arme même si le panneau de l’enseigne du magasin avertissait sur la teneur de la marchandise. Vu que le nul se fournit chez «Arnaqueurs et associés, escrocs depuis dix générations». Il pensait que l’enseigne servait à dissuader les bêtes d’entrer dans les magasins, qu’il s’agissait d’une formule choc pour attirer les malins.

Sam (colérique) : Rah, Malheur aux dragons ! Péris créature maléfique, tiens, tiens !

           L’épée de Sam se brisa au bout de deux touches de l’arme. Ce qui était normal les écailles des dragons étaient plus solides que de l’acier trempé.

Sam : Ce n’est pas possible mon épée vorpale !

Marpax (amusé) : Ton épée était peut-être efficace contre les dragons il y a quelques siècles, mais les enchantements bénéfiques qui l’ensorcèlent sont presque complètement dissipés. Cependant j’apprécie ton courage, réponds à mon énigme et je te laisserai en vie. Dans une pièce il y a trois ampoules éteintes, dans le couloir il y a trois interrupteurs qui permettent de les allumer. Depuis le couloir il est impossible de voir les ampoules. On a le droit d’aller une seule fois dans la pièce. Peut-on retrouver l’interrupteur de chaque lampe ?

Sam : Il faut appuyer sur un premier interrupteur, et attendre deux minutes, puis éteindre. Ensuite il est nécessaire de manipuler un second interrupteur, puis d’aller dans la pièce. L’ampoule chaude correspond au premier interrupteur, l’ampoule allumée au second, et la troisième ampoule à l’interrupteur que l’on n’a pas touché.

Marpax : Bonne réponse, je t’épargne donc, tiens non c’est impossible je dois rêver.

          Sam avait de faibles capacités de déduction, mais il disposait d’une chance insolente. Il jouait il y a quelques heures à des jeux d’esprit avec son ami Thomas Legroin, et le camarade de Sam lui avait posé la même énigme que Marpax, et révélé la réponse au mystère des trois lampes.    

          Par conséquent il avait suffi à Sam d’un petit effort de mémoire pour trouver la solution de l’énigme du dragon. Bien que le prototype de lance-missile ait été détruit, Xavier le ministre fut récompensé, car il prétendit qu’il avait fait fuir Marpax.

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