Hyrkil l’elfe obèse chapitre 10
Chapitre 10 :
Frêneleau : Pourquoi avez-vous combattu un démon qui œuvrait contre nos ennemis ?
Hyrkil : Pour déconcerter nos adversaires et faire une démonstration de puissance impressionnante.
Alaman : Vous ne dites pas toute la vérité, je crois que vous vouliez aussi satisfaire votre égo.
Hyrkil : Tu as raison, je commençais à m’ennuyer, alors je souhaitais une confrontation avec quelqu’un de valable.
Acide le roi des hommes-fourmis décida d’intervenir en personne, car il se sentait profondément lassé des échecs de ses subordonnés. Il enfila l’armure de ses ancêtres, et se dota d’une épée magique d’une puissance impressionnante. Puis il se dirigea vers le lieu où l’attendait Hyrkil et ses compagnons. Il allait participer à un duel sacré à un endroit important du point de vue religieux pour son peuple et lui. D’après la tradition cette grande place pavée était un endroit où les vainqueurs prouvaient qu’ils avaient l’estime des dieux.
Acide comptait bien démontrer la valeur d’un monarque au peuple et à la noblesse, il avait bien l’intention de justifier sa position politique dominante en réalisant un haut fait d’arme. Alors il défia en duel le ventru. Hyrkil accepta à la condition qu’en cas de victoire, il ait le droit de choisir trois objets surnaturels de la collection du souverain. Le ventru s’attendait à une victoire facile et sans accroc, il déchanta vite. Son adversaire manifesta un niveau martial prodigieux, il parait des éclairs grâce à ses réflexes amplifiés. Il évitait des boules de feu d’une vitesse foudroyante. Hyrkil peinait gravement pour ne pas subir une blessure mortelle, malgré ses facultés décuplées par la pierre malnérale. Son ennemi lui infligea plusieurs belles estafilades, l’épaisse couche de graisse du ventru lui évita le pire. Toutefois Hyrkil commençait à perdre des forces au fur et à mesure que son sang s’écoulait hors de lui. Il opta alors pour une tactique inattendue. Il opta pour user d’un sort de magie blanche, afin de surprendre son ennemi.
Tant pis pour le fait que beaucoup parmi son peuple riraient de lui, zut pour le tabou sur la magie blanche chez les ventrus, il espérait trop la victoire pour renoncer à atteindre son objectif. Ainsi il matérialisa une petite lumière blanche qui rappelait une luciole. Le roi en fut complètement éberlué quand il constata qu’un ventru, un être normalement qui haïssait à un niveau fanatique la magie blanche usa d’un sort interdit. Ainsi Acide resta une seconde sans réagir, et se ramassa une violente attaque prenant la forme d’une lumière noire cette fois.
Le sacrifice consenti par le ventru lui ouvrit les portes de la victoire, le souverain perdit le combat. Hyrkil se demandait s’il devait achever ou non son ennemi. Sa partie méfiante lui suggérait d’opter pour le meurtre, toutefois le ventru tenait à ne pas vexer ou décevoir Frêneleau et Alaman, alors il choisit finalement d’épargner le monarque. Acide se sentit déshonoré mais aussi touché par la clémence de son vainqueur, il accepta de le laisser fouiller dans sa collection de reliques.
Hyrkil : Par mes ancêtres, une lampe à souhait, notre périple sera finalement beaucoup plus court que prévu.
Frêneleau : Qu’allez-vous souhaitez ? La jeunesse éternelle, des connaissances magiques ou peut-être une montagne d’argent.
Hyrkil : Je désire que mon chien Anael ressuscite, et qu’il apparaisse devant moi.
Mon deuxième vœu est que mon animal domestique reçoive une résistance extrême aux poisons, et aux maladies.
Frêneleau : On a pris des risques immenses pour un toutou, c’est n’importe quoi.
Hyrkil : Anael est un fidèle compagnon qui me témoignait un amour inconditionnel, il méritait de revivre. Autrement puisque la quête est un succès toi et Alaman êtes libres.
Frêneleau : Merci maître.
Alaman : Je vous suis très reconnaissant.
Sur le chemin du retour vers l’île de Crètas, Hyrkil rencontra de nouveau Manoc le hobbit qui était accompagné par une cinquantaine de sbires. Une fois de retour sur l’océan, un navire à voile imposant s’approcha de manière agressive du bateau de Hyrkil. Le ventru prit au dépourvu ses adversaires en montant résolument sur le vaisseau ennemi.
Manoc : Tu vas nous dire tout de suite le but de ton voyage, sinon tu vas atrocement souffrir.
Hyrkil (ironique) : J’ai peur, un minable hobbit et ses subordonnés pathétiques essaient de m’intimider.
Manoc : Tu vas bientôt perdre ton arrogance Hyrkil.
Zoc : Donne à Manoc ton arrogance sans résister Hyrkil, et je serai clément.
Manoc : Hein ?
Zoc : Après réflexions j’ai fait une erreur, je pense que de l’arrogance supplémentaire vous desservira monsieur Manoc, sauf si vous désirez une tête plus grosse. Mais personnellement je trouve votre crâne déjà suffisamment imposant.
Manoc : Tais-toi Zoc, sinon je confisque toutes tes bouteilles, sale alcoolique.
Hyrkil : Je crois que ton sbire a raison, ta tête prend beaucoup de place Manoc.
Manoc : Cela suffit les sarcasmes ! Bon puisque tu refuses de coopérer Hyrkil, je vais me montrer méchant.
Manoc déchaîna toute sa puissance, il irradiait une force surnaturelle considérable, cependant Hyrkil refusa de se laisser impressionner. En tant que ventru il appartenait à l’élite des sorciers, il ne pouvait pas perdre face à un minable hobbit qui manipulait les vents de magie depuis quelques décennies seulement. Il était vrai qu’au niveau de l’expérience Hyrkil possédait plusieurs siècles d’entraînement de plus que son adversaire. Toutefois il affrontait un ennemi béni par les dieux de la destruction. Manoc compensait allègrement la différence d’expérience grâce aux faveurs de divinités. Sa foi fanatique et sa déférence lui apportèrent des capacités redoutables, par exemple il était capable de mémoriser par cœur le contenu d’un livre à la première lecture, et surtout sa faculté à sculpter comme il l’entendait les vents de magie tenait du prodigieux. Là où il fallait des minutes de concentration intense au ventru pour lancer un sort, quelques secondes suffisait au hobbit pour obtenir le même résultat. Hyrkil tenait seulement parce que son ennemi souhaitait lui insuffler du désespoir, désirait le forcer à admettre son impuissance. Cependant Manoc commençait à se lasser de son petit jeu sadique, il allait commencer à manifester une partie de sa véritable puissance. Il éprouvait de l’ennui, il s’attendait à du divertissement de la part du ventru, et il rencontra une résistance intéressante, mais loin de celle espérée. Toutefois le côté fanfaron du hobbit lui joua un tour terrible, il libéra trop de puissance magique dans un enchantement afin d’étonner Hyrkil.
Le ventru pouvait renverser l’équilibre en libérant de la magie blanche. La toile magique invoquée par Manoc était dans un équilibre très précaire, le moindre élément perturbateur, et une catastrophe s’abattrait sur lui. Mais même si Hyrkil employa une fois un sort lié aux forces de la lumière, il hésitait vivement à recommencer. Il y allait de la survie probable de ses deux compagnons d’aventure, mais ce n’était pas un argument suffisant. Il savait que le nombre d’options à sa disposition était très limité, que s’il employait ses techniques de magie noire habituelles il ne ferait sans doute que renforcer Manoc. Néanmoins même s’il trouva le courage insensé d’user dans le passé de magie blanche, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas actuellement mort de honte.
Finalement il pensa à son cher ami le chien, pour qui il se livra à une quête dangereuse. Et puis il se dit que cette fois s’il choisissait de tuer tous ses adversaires, personne ne propagerait la nouvelle, donc tant pis. Alors le ventru recommença le coup de la lumière issue de la magie blanche. Ce qui perturba tellement les forces en présence, que Manoc fut détruit par une violente explosion de lumière noire.
Ce fut ensuite un jeu d’enfant pour le ventru de mettre à mort les suivants de Manoc dont le triste Zoc. Une fois de retour sur son île natale Hyrkil demanda à voir Tanaé le souverain des ventrus dans la salle des audiences privées.
Tanaé : Que veux-tu Hyrkil ?
Hyrkil : Votre trône.
Tanaé : Tu ne manques pas de toupet, je te céderai ma place le jour où le ciel deviendra vert.
Hyrkil : C’est promis ?
Tanaé (étonné) Euh oui.
Hyrkil : Lampe à souhait voici mon vœu, je veux que le ciel au-dessus de mon île soit de couleur verte.
Tanaé : C’est pas vrai, le ciel a changé de couleur.
Hyrkil : Vous avez donné votre parole, maintenant je suis le roi des ventrus.
Tanaé : Je suis obligé de m’incliner, mais ne crois pas que je te laisserai longtemps au pouvoir.
Frêneleau : Combien de vœux pouvez-vous encore réaliser avec votre lampe ?
Hyrkil : Zéro.
Frêneleau : Comment avez-vous su que le coup du ciel qui passe du bleu au vert vous octroierait le pouvoir royal sur vos semblables ?
Hyrkil : Tanaé n’a qu’une parole, et il disait souvent à ses rivaux qu’il leur donnera le pouvoir quand le ciel deviendra vert.
Frêneleau : Avec un sort d’illusion majeur changez la couleur du ciel au-dessus d’une île me paraît réalisable pourtant.
Frêneleau : Normalement c’est quasi impossible. Sseule une poignée de reliques surpuissantes ont la faculté de passer outre les pouvoirs de Gargantua le dieu. Notre divinité a décrété que le ciel serait toujours bleu le jour sur Crètas.
Frêneleau : Maître quel nom allez-vous prendre en tant que roi ?
Hyrkil : Hyrkilnaé.
Un débat eut lieu au sein du Haut-Sénat, la principale instance politique des nobles ventrus pour juger de la proposition de Tanaé de retrouver son trône. Le lieu de débats politiques était tout en métal, un fer noir enchanté, les sièges solides, les murs, le plafond et le sol tout cela était en fer. Il y avait aussi une profusion de nourriture auprès des politiques, il suffisait de tendre la main pour pouvoir manger ici un morceau de bœuf, la une motte de beurre.
Tanaé : Je mérite le trône car je suis un souverain habile, et je suis fidèle avec mes amis, mais surtout je suis gros. Hyrkilnaé de par sa maigreur est une anomalie indigne de régner. Il pèse à peine deux cent cinquante kilos.
Hyrkilnaé : Je suis maigre mais je me suis illustré au cours des siècles, j’ai plus apporté dix fois plus de richesses et d’esclaves à Crètas que Tanaé.
Tanaé : Le tour de ventre est plus déterminant ici que le succès d’expéditions guerrières.
Hyrkilnaé : Ceux qui me suivront auront accès à un doublement voire un triplement de leur fortune.
Tanaé : La monnaie est très utile, mais la parole d’un maigre ne vaut rien.
Hyrkilnaé : J’ai mis la main sur une substance grossissante géniale, je garantis une prise de poids d’au moins cent kilos pour les plus gros de cette noble assemblée.
Finalement Hyrkilnaé fut confirmé dans ses fonctions grâce à sa proposition d’un produit qui faisait beaucoup grossir. Tanaé n’abandonna pas, il fonda un mouvement d’opposition pour s’opposer aux nombreuses réformes voulues par Hyrkilnaé. Il appela par exemple à se soulever pour que les esclaves du royaume continuent à avoir un statut équivalent à celui de la vermine.
Tanaé : Nous sommes la race supérieure ultime, les non ventrus ne méritent pas conséquent aucune considération.
Hyrkilnaé : Les esclaves sont tout de même une ressource précieuse, quelques règles supplémentaires sur la manière de les traiter rendront service à l’ensemble des ventrus.
Tanaé : Pourquoi se soucier des esclaves, des êtres qui ne valent pas grand-chose au final.
Hyrkilnaé : Au contraire ce royaume est dépendant des esclaves, sans eux nous serions dans une grande difficulté. Vous-même Tanaé seriez coincé dans votre chambre, si des ogres ne vous avaient pas transporté ici sur un palanquin.
Tanaé : Les esclaves potentiels sont très nombreux, si beaucoup meurent à la suite de mauvais traitements chaque année, il suffit de monter des expéditions pour en ramener des milliers sur Crètas.
Hyrkilnaé : Plusieurs maisons nobles ont connu la ruine parce que certains maîtres ventrus se montraient trop durs avec leurs esclaves. Les esclaves lettrés ou dotés de la capacité de construire des palais ou de faire de la cuisine raffinée, ne sont pas tellement nombreux.
Sur l’esclavage Hyrkilnaé obtint gain de cause, ainsi tuer un esclave sans raison devint un délit chez les ventrus. Les frictions entre Tanaé l’ex roi et Hyrkilnaé atteignirent leur point culminant sur le débat de légaliser la magie harmonieuse à Crètas, une magie qui ne polluait pas au contraire de la sorcellerie.
Tanaé : Jeter des sorts autres que ceux de magie noire mettra en colère notre dieu Gargantua.
Hyrkilnaé : Je sais que la sorcellerie est pleine d’avantages, mais il faut modérer son utilisation, la pollution qu’elle provoque sur nos terres atteint un point tel que nous risquons d’en pâtir lourdement, que Crètas finira totalement noyé par les flots.
Tanaé : Balivernes plus nous usons de magie noire, plus nous sommes couverts de bénédictions divines.
Hyrkilnaé : Il y a un prix à payer avec la sorcellerie, je ne dis pas qu’il faut abandonner la magie noire. Cependant nous avons besoin de la magie harmonieuse pour purifier nos terres.
Tanaé : Nous perdons tout si nous nous abaissons à recourir à la magie harmonieuse.
Hyrkilnaé : Nous risquons une diète sévère, si trop de magie noire continue à souiller les récoltes de Crètas, nous devrons nous contenter de huit repas par jour.
Encore une fois Hyrkilnaé l’emporta sur Tanaé. Résultat l’ex roi des ventrus décida de recourir à des moyens sanglants, vu qu’il ne pouvait pas l’emporter sur Hyrkil grâce à des paroles, qu’il n’arrivait pas à dresser les nobles et le peuple contre son adversaire politique. Tanaé hésita sur la manière de se débarrasser de son ennemi, il n’était pas le meilleur assassin chez les ventrus, mais d’un autre côté il tenait à laisser le moins de traces possibles de traces de ses actes. Alors il choisit de se pencher seul sur la manière de tuer Hyrkil. Il arrivait à se déplacer avec une certaine célérité grâce à l’emploi de la magie noire, il renforçait ses jambes au moyen de sorts.
Lui qui s’occupait surtout de chercher un moyen de se glorifier, se remit à travailler avec ardeur. Il n’avait jamais eu besoin de faire beaucoup d’efforts, il pouvait compter sur une armée de serviteurs pour accomplir ses désirs. Il occupa la fonction de souverain pendant des décennies grâce aux efforts de son maître-espion qui parait les tentatives d’assassinat, et fomentait des complots pour affaiblir les rivaux politiques. Tanaé se contentait la plupart du temps de profiter du travail des autres, il ne commença à faire des efforts sérieux qu’à partir du jour où il perdit le trône. Problème Hyrkil se montrait une personne compétente et précautionneuse, il noua rapidement des alliances fructueuses pour affermir sa position, et grâce à un mélange de répression et de récompenses, il affaiblit considérablement les rangs des partisans de Tanaé. L’ex roi ne pouvait plus compter que sur une poignée de personnes influentes pour le soutenir. Même si la « maigreur » d’Hyrkil constituait un handicap dans la société ventrue.
D’ailleurs Frêneleau posa quelques questions à Hyrkil dans la salle d’audience privée du ventru.
Frêneleau : J’ai des questions à vous poser votre majesté, pourquoi laissez-vous en paix Tanaé ?
Hyrkilnaé : Il me sert à son insu, un adversaire ridicule diminue la crédibilité des opposants politiques.
Frêneleau : Peut-être, mais Tanaé doit comploter avec énergie pour vous assassiner.
Hyrkilnaé : C’est vrai mais si je le tuais, cela pourrait inciter quelqu’un de compétent à prendre sa mort comme un prétexte pour me nuire.
Frêneleau : Je comprends vos arguments, mais des mesures me semblent nécessaires, emprisonner Tanaé améliorait votre sécurité.
Hyrkilnaé : Plus Tanaé se couvrira de ridicule, plus je paraîtrai légitime, or s’il perd sa liberté, il ne fera plus parler de lui.
Hyrkil le maigre avait raison sur le fait que Tanaé lui rendait involontairement des services, qu’il le renforçait grâce à ses bourdes et ses négligences. Néanmoins ne pas neutraliser un adversaire acharné jouait par moment des tours. En effet l’ex roi comme il ne pouvait pas atteindre directement Hyrkil opta pour une approche plus subtile. Il entreprit de capturer les proches de son ennemi. Anael le chien se révélait trop bien protégé. Par contre il restait d’autres cibles comme par exemple Frêneleau le camarade favori d’Hyrkil qui devint la cible d’un commando d’élite. Il tomba dans un piège assez bête, il se savait en danger, pourtant il ramassa sans se méfier plusieurs pièces d’or destinées à l’amener dans un coin isolé. Une fois qu’il arriva à l’endroit prévu pour le traquenard, il se fit assaillir par une dizaine de guerriers. Frêneleau se défendit vaillamment, il envoya dans l’au-delà cinq ennemis à coup d’épée. Toutefois le nombre finit par jouer contre lui, il se retrouva maîtrisé. Tanaé comptait sur son otage pour se venger des nombreuses humiliations imposées par Hyrkil, il espérait bien reprendre sa place de monarque, et obliger son ennemi à se montrer lèches-bottes. En bon ventru bien infâme l’ex roi n’avait nullement l’intention de permettre à son captif de retrouver la liberté. Il le tuerait dès que son utilité s’amoindrirait. Par contre il jouerait pendant très longtemps avec Hyrkil, il comptait bien s’amuser à torturer avec une diète sévère. Il n’userait pas de supplice qui provoquait de manière immédiate de la douleur, il recourait plutôt à la faim. Il obligerait son ennemi à survivre avec seulement vingt kilos de nourriture par jour, ce qui constituait une sacrée pénitence pour un ventru. En effet les plus raisonnables d’entre eux consommaient au minimum cinquante kilos d’aliments.
Tanaé : Je détiens votre ami Frêneleau, ma première exigence pour qu’il obtienne un sursis, est la restitution de mon trône.
Hyrkil : J’ai une dette envers Frêneleau mais aucune obligation envers lui.
Tanaé : Euh votre compagnon va souffrir atrocement si vous ne coopérez pas.
Hyrkil : Je ne me fiche pas du sort de Frêneleau, mais je ne vais quand même pas abdiquer.
Tanaé : J’ai des agents qui ont découvert le lieu où vit Alaman, il mourra dans des souffrances atroces, si vous ne cédez pas à mes exigences.
Hyrkil : Allez y tuez le, tout ce que vous y gagnerez sera un plus long supplice.
Tanaé : J’ai jeté sur vous une terrible malédiction, bientôt vous ne pèserez que cent kilos, sauf si vous m’obéissez.
Hyrkil : Je ne vous crois pas, assez discuté, cet entretien me lasse. Vous allez faire connaissance avec un cachot putride.
Ainsi Alaman périt, il ne profita pas longtemps de son séjour dans son village d’origine. Frêneleau mourut aussi, mis à mort par ses ravisseurs. Tanaé se suicida au bout d’une semaine de détention. L’inflexibilité d’Hyrkil ne le desservit pas au contraire elle le renforça, les ventrus respectaient profondément le manque de compassion.
Fin