Overlord attaques tout azimut chapitre 3

Chapitre 3 :

          Ainz le roi-sorcier ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait, ce matin il voulait juste négocier des accords commerciaux favorables pour son pays. Et l’après-midi il se retrouvait à essayer de soigner le dragon platine. Pourtant il était loin d’être un expert sur la santé de cette espèce. Cependant il y avait deux facteurs qui l’incitaient à accepter la requête de Smug. D’abord refuser sèchement pourrait s’annoncer un motif d’outrage. Ensuite quand il avait vu le regard rempli de respect d’Albedo sa subordonnée, qui l’examinait avec des étoiles pleins les yeux, Ainz se serait senti mal à l’aise d’avouer qu’il s’estimait complètement paumé. Or il considérait ses subalternes de confiance comme des trésors extrêmement précieux. Il était prêt à de nombreuses concessions pour maintenir leur loyauté. Par exemple même s’il souhaitait très ardemment une relation égalitaire avec ses subalternes proches, il se forçait à jouer les souverains absolus avec eux, car tel était leur désir, y compris si ce genre de souhait s’accompagnait d’une grande fatigue mentale chez le roi-sorcier. Et puis si Ainz était vraiment incapable de traiter le dragon platine, il n’y aurait pas de conséquences négatives, au contraire le simple fait de l’examiner revenait déjà à accorder une faveur au Consulat. Nombreux étaient ceux à avoir tenter de soigner l’être ailé, et personne n’avait réussi à améliorer son état.

          Donc Ainz ne risquait pas un blâme, s’il réussissait à bluffer sur son manque d’expertise à l’égard des dragons. Il formulait des plans dans une immense pièce plongée dans l’obscurité sans décoration particulière. Le simple point notable du lieu venait de ses dimensions titanesques. Le roi n’était pas gêné par le noir, il avait la capacité de voir même dans les endroits les plus sombres. Et puis le manque de lumière était nécessaire, la rose maléfique qui empoisonnait le dragon platine poussait moins vite ainsi. Ce végétal rose était une plante surnaturelle qui plongea dans l’être ailé. Elle atteignit une taille impressionnante de cinq mètres de haut, et parasitait essentiellement une patte avant.

          La première action d’Ainz ne fut pas d’examiner le dragon, plutôt de s’assurer que personne ne l’espionnait. Bien qu’il obtint la promesse de ne pas être observé, il était toutefois possible que quelqu’un examine ses faits et gestes actuellement. Le dragon platine était un symbole majeur du Consulat. Donc par patriotisme et par solidarité pour lui, il était probable que des gens menaient une garde dérobée. Alors le roi-sorcier incanta plusieurs sorts destinés à garantir sa discrétion. Bien qu’il soit connu comme un mage avec un potentiel très destructeur, il était avant tout un grand maître de la guerre de l’information. Il prenait très à cœur la collecte des renseignements, et les moyens  de donner le moins de données à ses ennemis, et ses alliés dans un contexte délicat.

          Ainsi Smug se retrouva une quatrième fois impressionné, il invoqua une véritable nasse de surveillance magique. Pourtant ses efforts furent brillamment contrés par Ainz. Ce dernier avait une autre raison que le souhait de préserver ses secrets mystiques, il craignait fortement d’être ridicule. Par conséquent il valait mieux selon lui choisir à fond la dissimulation. Le roi-sorcier n’avait pas un grand savoir sur la médecine pour les dragons, mais il reconnut plusieurs caractéristiques de la rose. Ce végétal entraînait une agonie lente, et certaine chez les humains. Par contre cela semblait surprenant qu’un être comme le dragon platine soit désespéré par le parasitage de la fleur. Il suffirait d’amputer l’être ailé de sa patte avant parasitée, et il retrouverait en quelques heures un état de santé satisfaisant. Le dragon platine était un être avec une vitalité surnaturelle, le priver d’un membre s’avérait normalement sans problème grave. Une patte coupée repoussait en moins de quelques secondes.

          Puis Ainz se souvint d’un détail troublant, le dragon platine était une figure sacrée dans le Consulat. Le simple fait de proposer de verser son sang était passible de mort. Alors le malheureux qui oserait l’amputer aurait le droit à des réjouissances spéciales, des tortures mortelles et indicibles. Un autre paramètre gênant venait du fait qu’entailler le dragon platine n’était pas à la portée du premier venu. Son blindage organique le dotait d’une résistance exceptionnelle. Sans une magie puissante, ou une compétence remarquable, c’était totalement utopique de penser l’amputer. Heureusement Ainz avait un plan qu’il estimait faisable. Il avait une capacité baptisée «Toute chose doit mourir», activable seulement une fois toutes les cent heures. Par contre il faudrait viser avec précision. Si le roi-sorcier s’emportait un tant soit peu, il anéantirait le dragon et la rose en même temps.

          Ainz était fébrile face aux enjeux, s’il commettait une erreur trop grave, il déclencherait sans doute une guerre contre les siens. Au point que sa malédiction bénédiction s’activa en réponse à son émoi. Il avait pour caractéristique de voir ses émotions automatiquement refoulées, passé un certain seuil d’intensité. C’était une caractéristique de son corps de mort-vivant. Cela s’avérait utile en cas de peur ou d’anxiété, mais néfaste pour le bonheur quand une joie intense se révélait expérimentée. Après quelques minutes à se concentrer pour atteindre un état mental optimal, le roi-sorcier déclencha sa compétence. Alors ce qui ressemblait à une horloge jaune magnifiquement ouvragée avec deux aiguilles apparut dans son dos. La grande allait faire un tour complet à partir du chiffre douze inscrit en romain. Chaque fois qu’elle avançait d’un chiffre à l’autre un déluge de magie mortifère s’échappait. Plus elle se rapprochait de sa destination finale plus le sort irradiait de puissance mystique. Alors la rose commençait à perdre quelques pétales et feuilles, puis elle noircit sous l’action de la compétence. Ensuite elle se réduisit à un état desséché, jusqu’à finalement tomber en cendres. Cependant Ainz avait encore un autre paramètre à gérer, il devait lutter pour ne pas trop affecter le dragon platine.

          Sa capacité avait le potentiel de lui infliger une mort certaine si elle n’était pas suffisamment étouffée. Et le souci venait que la créature ailée commençait à subir beaucoup de dommages. Sa patte avant parasitée venait d’être désintégrée, et son ventre commençait à être un joli amalgame de blessures. Si le processus continuait le dragon serait décédé dans quelques secondes. Heureusement le roi-sorcier puisa dans sa détermination et sa loyauté pour ses subordonnés, afin de raffermir son contrôle. Ainsi quand son horloge se mit à sonner, ce ne fut pas un coup de grâce qu’il infligea, mais un sauvetage. Donc la créature se remit rapidement de ses dommages, une fois la compétence désactivée.

          Le dragon retrouva rapidement un corps en bon état. D’ailleurs ce n’était pas la seule bonne nouvelle pour Ainz. Ce dernier non seulement réussit un coup d’éclat, mais il put collecter une ressource très précieuse, du sang d’une créature particulièrement puissante. Il utilisa une jarre magique qui aspira le liquide rouge répandu par terre et sur les murs. Ce qui fit disparaître la majorité des traces de l’action blessant la créature. Ensuite la jarre fut cachée dans un espace de rangement dimensionnel, qu’Ainz était le seul normalement à pouvoir accéder. D’ailleurs le roi-sorcier ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Mentalement il était vidé, il joua l’avenir de son pays sur un acte qu’il jugea impétueux. Certes il arriva à ses fins, et fit que le Consulat avait désormais une grosse dette d’honneur à son égard. Toutefois c’était indéniable qu’il prit un risque aux conséquences très néfastes s’il avait échoué. Cependant comme il triompha de l’adversité, il éprouvait majoritairement de la joie.

          Ainz eut presque envie d’exécuter une danse de la victoire pour fêter sa réussite. Cependant il finit par estimer ridicule cet acte, donc il se retint. Il restait des formalités à établir pour bien profiter de la situation. Que demander en récompense, comment ne pas paraître trop gourmand ? Alors le roi-sorcier réfléchit pendant quelques minutes afin de trouver ce qui lui semblait le meilleur compromis, profitable pour les siens sans passer cependant pour un avide. Soudain il eut envie de se maudire pour son étourderie, certes la rose avait disparu. Cependant il ne vérifia pas par magie l’état du dragon. En apparence son action paraissait bénéfique, mais il y aurait peut-être de graves séquelles. La puissance destructrice de la compétence utilisée par Ainz il y avait peu, ne s’avérait pas à sous-estimer. Alors il lança deux sorts, un de détection de vie, et un autre d’analyse de la santé. Les deux pouvoirs produisirent un effet extérieur léger, prenant la forme d’une illumination verte de la main droite du roi-sorcier.  Le premier l’informa que le dragon continua à avoir une vitalité étonnante, et le second qu’il semblait en assez bon état, à part une fatigue intense. Bien sûr les sorts ne garantissaient pas un diagnostic sûr à cent pour cent, mais ils eurent la vertu de rassurer le roi-sorcier. Ce dernier savait en outre que l’absence de la rose témoignait d’un signe de bon augure. Cette plante quand elle était encore en vie, repoussait à une vitesse hallucinante sur son hôte. Donc qu’elle ne se montrait pas encore signifiait probablement que le dragon platine était purifié de sa présence. Cependant il faudrait un avis extérieur avant de songer à demander une récompense. Ainz n’était pas un expert en santé des dragons, il valait mieux être un minimum prudent avant d’exiger quoi que ce soit. Smug quand il vit le roi-sorcier sortir de la pièce obscure se précipita à sa rencontre, il attendait des nouvelles depuis un couloir voisin.

Ainz : La rose a disparu, et je me suis assuré d’examiner l’état de santé du dragon platine, qui me semble désormais bon. Cependant la situation est complexe, seuls plusieurs avis garantiront qu’il est vraiment tiré d’affaire.

Smug : Je ne sais comment vous remercier, si vous parvenez à le sauver je serais tenu par l’honneur de vous satisfaire.

          Smug se rendit compte qu’il commit une bourde avec sa dernière phrase. Néanmoins l’espoir fébrile fit fourcher sa langue. Il était un des plus fervents adorateurs du dragon platine. Il était un patriote zélé du Consulat, et il voyait cet être anciennement maudit par une rose comme un symbole inébranlable. Pour lui tant que le dragon platine existerait le Consulat n’avait aucune chance de péricliter, de connaître un avenir sombre. Toutefois Smug avait la volonté aussi de se donner une baffe à cause de sa gaffe récente. Sa dernière phrase pourrait accentuer les exigences du roi-sorcier.

          La créature rouge se concentra sur autre chose que des lamentations, il était d’abord prioritaire d’ausculter en profondeur le dragon platine. Smug participerait lui-même à l’examen médical. Son expérience de plusieurs siècles en tant que médecin de dragon, serait très utile pour déterminer si l’annonce d’Ainz était véridique, ou de la pure fanfaronnade. Il aurait voulu courir à toute vitesse vers le dragon platine, mais il devait d’abord s’équiper avec des outils magiques de diagnostic. Même s’il était formellement interdit de prélever le sang, ou de la chair du plus grand symbole du Consulat, il existait toutefois des objets très performants pour observer sa santé. Notamment le monocle de soin, cet artefact qui prenait la forme d’une grande lentille de verre banale, hormis la présence d’une gravure ésotérique, permettait de regarder à l’intérieur d’un corps, avec une précision bien supérieure à un scanner ou une machine à rayon x récente.

          Donc Smug après s’être bien équipé ausculta avec une très grande attention son patient. Et il ne put se retenir de laisser échapper un soupir de soulagement. Surtout que son avis corroborait avec celui des cinq autres experts près de lui. Le dragon platine était bien sur la voie de la guérison, il pourrait reprendre conscience d’ici quelques heures. Smug fut encore une fois très impressionné. D’après les informations recueillis sur le roi-sorcier, celui-ci employait surtout des sorts de destruction, et de contrôle ou création des morts-vivants. Pourtant il résolut ce qui passait pour une énigme médicale insoluble auprès du Consulat. Pour la créature rouge, son savoir dépassait de loin les prévisions. Pendant quelques secondes il se demanda si le mieux ne consisterait pas à se soumettre sincèrement devant un être transcendant sur plusieurs aspects. Puis Smug se gifla mentalement, il dévoua sa vie au Consulat, il verrait comme une trahison le fait de se rallier à Ainz. Y compris si sur le plan de l’espionnage, de la tactique militaire, et du savoir en général, il admettait que le roi-sorcier exerçait une domination très difficile à renverser.

           Ainz eut une bouffée d’angoisse, quand il réalisa que Smug s’avançait vers lui quelques heures plus tard. Il pensait que la créature rouge constata une aggravation de l’état du dragon platine. Il paraissait rempli d’émotions fortes, au point que ses mains en tremblaient. Le roi-sorcier espérait qu’il ne commit pas une gaffe trop importante. Qu’il ne devrait pas combler des demandes irraisonnables en guise d’excuses. Il se demandait avec anxiété comment améliorer ce qu’il qualifiait de situation préoccupante. Un moment d’espoir l’incita à penser qu’il ne commit pas nécessairement une erreur. Cependant il abandonna rapidement son raisonnement heureux. Il sentait plutôt qu’il aurait dû décliner le fait de s’occuper du dragon platine. Après tout il n’était pas un spécialiste reconnu en terme de médecine. Et il commit une démarche très audacieuse du point de vue de la magie pour soigner le maudit. En fait après réflexions il se considéra comme un sagouin. Opérer avec un sort de mort qui déclencha une blessure grave sur un dragon, c’était de l’amateurisme pur. Donc Ainz s’estimait coupable d’une grave négligence. Au lieu de faire le savant, il aurait été normal qu’il avoue son ignorance, ou qu’il accepte qu’il n’était pas assez habile pour jouer les soigneurs. Le couloir rempli de peintures représentant des dragons allait selon le roi-sorcier devenir un lieu d’échanges de mots amers d’ici un instant.

Smug : Votre majesté je vous remercie vivement. Vous avez réussi l’impossible. Le dragon platine va nettement mieux.

Ainz : Euh et bien, si vous êtes reconnaissant, j’imagine que vous pourrez œuvrer à baisser certaines taxes frappant mon royaume.

Smug : Hein ? C’est tout ? Vous pouvez demander bien plus, même tout le trésor du dragon platine. Euh je suis un idiot !

          Smug pensait qu’il méritait le titre de roi des imbéciles. D’accord il était très heureux du rétablissement de la figure de sa nation, mais cela n’excusait pas son dérapage verbal. Il donna un prétexte en or pour dépouiller son pays de ressources financières très importantes. Si Ainz profitait de la situation, la créature rouge serait un sacré pécheur. Il diminuerait la crédibilité de sa propre nation. En effet le trésor du dragon platine était un moyen de négociation très important. C’était une grosse réserve de pièces, mais pas seulement. Il contenait aussi des artefacts magiques très prisés des aventuriers, et de dignitaires célèbres. Le simple prêt occasionnel de reliques mystiques apportait beaucoup à la réputation et la diplomatie du Consulat. Or Smug ne trouva rien de mieux que de donner une belle occasion au roi-sorcier de rafler un bel ensemble de ressources. Il avait tellement honte qu’il était à deux doigts de se taper la tête contre les murs, à cause de la contrariété. D’ailleurs même s’il parvint à éviter de s’adonner à l’extrémité d’imposer un contact douloureux à son crâne, il ne maîtrisait pas complètement ses émotions. Par conséquent les tremblements au niveau des mains reprirent de plus belle. Smug souffrait aussi d’un véritable charivari en matière de pensées, c’était le grand désordre en terme de raisonnement, au point que des idées folles lui venaient. Une petite voix dans sa tête lui souffla qu’il pourrait convaincre son interlocuteur sage de renoncer à ses prétentions sur le trésor en échange d’un pissenlit, une plante tellement répandue que sa valeur financière était presque nulle.

Ainz : Je vois que vous êtes troublé par votre révélation. Ne vous en faites pas, je n’ai pas envie de déclencher une nouvelle guerre, ou la banqueroute du Consulat. Après tout dans l’avenir nous pourrons devenir de précieux partenaires. Je me contenterai donc d’une requête vous concernant, en plus de mes honoraires. J’aimerai désormais que vous participiez à la paix entre nos deux nations en usant de toute votre influence. Le trésor du dragon platine m’intéresse, mais je demanderai juste un seul artefact en paiement de sa part.

          Smug était éberlué par ce qu’il qualifiait de la bonté d’Ainz. Ce dernier aurait pu sévèrement dépouiller le Consulat, pourtant il s’engagea à un paiement modeste. C’était hallucinant, personne n’était normalement incorruptible. Une montagne de richesses s’était logiquement une tentation terrible. Toutefois le roi-sorcier eut la sagesse de refuser de nuire gravement au dragon platine, et à ses sujets. La créature rouge ne comprenait pas la stratégie visée par son ancien ennemi. Celui-ci aurait pu mettre complètement à genoux le Consulat sans violer la loi ou la morale. Cependant il annonça de but en blanc qu’il refusait le dépouillage légal. Smug avait l’impression de vivre dans un délire ubuesque, de subir un rêve farfelu au possible. Puis une illumination le frappa soudain. Ainz se montra certes clément, mais il porta quand même un rude coup au camp belliciste hostile au royaume-sorcier. Après tout la créature rouge était l’âme du camp pro-guerre, mais était obligé maintenant de défendre sincèrement la paix. Smug était dorénavant dans une position très inconfortable. Quant à l’option de démissionner de ses fonctions officielles, elle n’était pas valable. Le dragon platine ne le permettrait jamais. Il tenait trop à Smug en tant que subordonné efficace, pour l’autoriser à quitter son service sans une raison impérieuse. Et puis pour arranger les choses la créature rouge prêta un serment à la vie à la mort de défendre le Consulat. Et l’obligation d’être pacifiste ne faisait pas partie des clauses justifiant une retraite anticipée.

          Smug était à une nouvelle reprise impressionné. Il ne fallut que quelques phrases au roi-sorcier pour gagner un avantage certain sur un adversaire déterminé à le tuer il y avait encore quelques heures, si une occasion officielle de sévir se présentait. Il comprenait désormais le proverbe s’attaquer au royaume-sorcier cela revient à s’enfoncer dans un bourbier inextricable. Il admettait qu’il était loin de constituer un ennemi valable pour Ainz. En fait il ne faisait que danser dans la paume de sa main, face à des plans très minutieux, et aux conséquences terrifiantes. La dette d’honneur du dragon platine, la figure de proue du Consulat, et le fait que lui Smug le chef de la faction pro-guerre oeuvreurait pour la paix, c’étaient des arguments très valables pour garantir au royaume-sorcier une paix durable avec les dragons. De plus la créature rouge souhaitait interagir le moins possible avec Ainz. Ce dernier ne fit que dévoiler légèrement sa main, mais il provoquait déjà des frémissements émotionnels terribles à cause de l’étendue de son immense sagesse.

           Ainsi le roi-sorcier réussit à conclure un traité très avantageux avec le Consulat. Même s’il ne comprenait pas certaines choses. Pourquoi Smug un être vu comme hostile aux morts-vivants le traita comme un invité d’honneur, et exauça la majorité de ses demandes ? Quoiqu’il en soit le roi-sorcier obtint une nouvelle route commerciale, une baisse des taxes, un traité de non-agression, un programme d’échanges culturels, et un spectre de magie très puissant de la part du dragon platine. Il considérait son voyage vers la patrie des dragons comme une franche réussite.

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