Reincarnated Mage With Inferior Eyes chapitre 7
Chapitre 7 : Examen écrit
Puis vint le jour de l’examen. Nous avons voyagé en calèche pendant près d’une demi-journée, traversant d’innombrables montagnes pour arriver à la capitale royale, Midgard, qui était divisée en cinq districts. Le district de l’est faisait face au port et abritait la place du marché et les quartiers industriels de la ville. Les quartiers nord et sud abritaient les terres cultivées et d’autres marchands, ainsi que les quartiers d’habitation de la population. Le quartier central était le lieu de résidence de tous les nobles. Le quartier ouest abritait toutes les académies et les centres de recherche. C’est très bien.
L’académie nous dominait, aussi digne qu’un château. D’après ce que j’avais entendu, l’Académie de Magie d’Arthlia était le bâtiment le plus prestigieux de tout Midgard. Huh… Il a vraiment l’air de l’école la plus prestigieuse du royaume. Il n’avait pas seulement l’air vieux, il avait un air d’histoire et de tradition. Alors que nous franchissions les portes du château ornées de dragons argentés, je me souvins soudain des paroles de Lilith.
« Maître Abel, l’Académie de Magie d’Arthlia est un rassemblement de l’élite de ce pays. Je vous demande humblement de rester vigilant », avait-elle dit lorsque j’avais quitté la maison.
J’étais persuadé que je n’échouerais pas à un test conçu pour les étudiants, mais j’ai tout de même décidé d’être prudent.
« Whoa… Il n’y a pas d’armoiries sur ses vêtements. C’est le fameux yeux inférieurs ? »
Immédiatement, j’ai senti le regard de tous les gens autour de moi se poser sur moi alors que nous montions la colline jusqu’aux portes de l’école.
« Quelle horreur. Quelle tache sur le prestige d’Arthlia. »
« Les roturiers devraient se souvenir de leur place et cultiver un champ ou quelque chose comme ça. »
Je vois… Un simple coup d’œil a suffi à me faire comprendre que tout le monde ici était de bas niveau. En d’autres termes, ils semblaient tous être l’incarnation même du mage moderne. À en juger par leurs uniformes, il s’agissait probablement d’étudiants en cours de formation. Mais je ne pouvais pas baisser ma garde. Les mages talentueux pouvaient cacher leurs capacités réelles. Il valait mieux être prudent et se méfier.
« Pourquoi un yeux inférieurs passe-t-il notre examen d’entrée ? »
« Apparemment, une riche famille a fait un don important pour qu’il soit recommandé. »
« Il n’est donc pas ici légitimement ? A quoi bon, puisqu’il va échouer, de toute façon ? »
« Oh, mais s’il a aussi payé le surveillant de l’examen ? »
Quelle que soit l’époque à laquelle je vivais, les gens avaient toujours des préjugés à l’égard de ceux qui avaient les yeux d’ambre. Même dans ce royaume, qui était censé être rempli des élites les plus éduquées, les préjugés étaient encore monnaie courante contre les yeux jaunes. Quel problème !
« Ces bâtards parlent à tort et à travers. Est-ce qu’ils ne peuvent juger les gens que par la couleur de leurs yeux ?! »
Bon sang. Je n’aurais jamais cru qu’un jour Ted me remonterait le moral. J’ai vraiment perdu le fil. Mais, tu étais comme eux, il n’y a pas si longtemps. J’ai décidé de garder ça pour moi.
Juste au moment où j’ai eu cette pensée, j’ai entendu une voix derrière nous.
« Vous devriez tous avoir honte, vous les nobles ! » aboya une fille qui avait l’air sûre d’elle derrière nous.
Ses cheveux étaient aussi rouges que le soleil couchant. Ses yeux cramoisis brillaient comme des grenats. Ses vêtements portaient un écusson orné d’un dragon et d’une épée. Ce devait être l’emblème de sa famille. J’avais l’impression de l’avoir déjà vu, mais rien ne me venait immédiatement à l’esprit.
« Les nobles font des commérages sur les roturiers dans leur dos, c’est honteux ! »
Est-elle aussi étudiante ici ? Elle était un peu plus développée physiquement que ce à quoi je m’attendais pour une étudiante. Elle ne ressemblait pas non plus à une future étudiante.
« Quelqu’un a demandé : « Pour qui vous prenez-vous ?
« Je m’appelle Eliza. Dans cinq ans, je serai la meilleure élève de cette académie et je deviendrai un mage dont on se souviendra pendant des générations », déclara la jeune fille en bombant le torse avec fierté.
« Quel est ton problème ? Tu n’as pas de manières ? »
« Petite. On t’apprendra les bonnes manières avant ton examen d’entrée. »
Il était évident que les élèves de la classe supérieure étaient furieux de la façon dont elle leur avait tenu tête. Pendant un instant, j’ai pensé à l’aider, mais j’ai tout de suite réalisé que ce n’était pas nécessaire. Après tout, elle les surclassait nettement.
« Qui enseignera à qui, je me le demande ? » Elle leur adressa un sourire étrange en sortant son épée du fourreau qu’elle portait à la hanche.
Hm, elle a l’air d’être assez habile avec une lame. Je ne pensais pas qu’elle ne faisait que parler. C’était la première fois depuis longtemps que quelqu’un m’impressionnait vraiment.
« Eek ! »
Quelques instants plus tard, ils avaient tous été mis sur le cul et avaient trouvé son épée pointée sur leur gorge.
« Foutez le camp. Maintenant ! »
« P-Pardonnez-nous ! » Les trois élèves de la classe supérieure s’éloignèrent tandis qu’Eliza les fixait de ses yeux rouges flamboyants.
Bon sang de bonsoir. Nous n’avions même pas commencé l’examen que déjà nous étions entraînés dans les ennuis.
« Hé, toi », l’ai-je appelée par derrière.
Même si je n’avais rien demandé, je ne pouvais pas nier qu’elle m’avait aidé. Il était de bon ton que je la remercie d’une manière ou d’une autre. Mais dès que j’ai tendu la main pour l’empêcher de partir, j’ai été repoussé d’un coup sec.
« Tu penses vraiment qu’un roturier comme toi peut me toucher ? Reste à ta place ! »
« Euh… »
En la regardant dans les yeux, j’ai vu encore plus de préjugés que dans les élèves de tout à l’heure.
« Euh… Tu ne m’aidais pas ? »
« D’où te vient cette idée ? Je déteste les gens qui parlent dans le dos des autres ! Mais je ne me souviens pas avoir autorisé un roturier comme toi à me parler ! »
Oh, lâches-moi un peu ! Cette académie est-elle remplie de gens comme elle ?
« Écoute, roturier ! Si tu veux que je te remarque, deviens le plus fort ici. Je ne m’intéresse qu’aux forts », cracha-t-elle avant de partir.
Bon sang de bonsoir. J’ai été surpris de voir qu’il y avait encore des gens comme elle dans ce monde, qui étaient si obsédés par la force.
« Maître ! Qui était cette fille ? ! »
« Aucun indice. Comment le saurais-je ? »
Cela dit, j’avais l’impression de l’avoir déjà rencontrée. En franchissant le portail de l’école, j’ai commencé à fouiller dans mes souvenirs, essayant de me rappeler si je m’étais déjà lié d’amitié avec une fille aux cheveux roux.
◇
L’examen d’entrée à l’Académie Arthlia comportait deux volets : un examen écrit et un examen pratique. Chacune avait un total de cent points possibles, ce qui signifiait que votre score final était sur deux cents. La salle était remplie du bruit agréable des stylos grattant le papier.
Le test comprenait trois sujets : culture générale, syntaxe de la magecraft et ingénierie de la magecraft. La première matière, la culture générale, était très facile pour moi. Il s’agissait de tester les capacités de compréhension de la lecture, ainsi que la maîtrise de mathématiques simples, à l’aide de chiffres et de nombres. Ce genre de choses était déjà testé à mon époque, et je n’ai pas eu l’impression que les choses avaient vraiment changé. En fait, Il n’y avait rien qui m’inquiétait dans cette partie de l’examen.
Syntaxe de la magecraft donnait presque l’impression qu’ils se moquaient de moi, tellement c’était facile. Non seulement le niveau des mages modernes était bas, mais celui de leurs élèves l’était également. J’ai lutté contre les bâillements en répondant aux questions. Je ne pouvais pas m’imaginer perdre ne serait-ce qu’un seul point ici. En fait, j’ai trouvé quatre erreurs commises par l’examinateur.
Enfin, il y a eu l’ingénierie de la magecraft. Elle était plus difficile que les deux autres. Je pouvais presque sentir la personnalité sadique de celui qui l’avait créé. Mais ce n’est pas parce qu’elle était plus difficile que les autres matières qu’elle l’était pour moi. Bon sang de bonsoir. À ce rythme, j’étais presque sûr d’obtenir une note parfaite. Il ne me restait plus qu’à terminer ce problème et j’en aurais fini avec l’examen écrit…
Question 12 : Théorème final de Depornix : Prouvez qu’il est impossible de créer une âme humaine par la magie.
Hein ? Cette question est complètement différente des autres questions de ce test. Elle était beaucoup plus compliquée que toutes celles que j’avais rencontrées jusqu’à présent. Il est fort probable que cette question ait été incluse pour empêcher quiconque d’obtenir une note parfaite. Je sentis mes lèvres se retrousser en un sourire.
Il y avait deux siècles, tout le monde s’intéressait à la transmutation humaine. Partout, les mages cherchaient un moyen de produire une âme humaine. Il y a même eu un mage très connu qui a tué un grand nombre d’humains pour les besoins de son expérience. C’était un gros problème de société. Lui et tous les autres à cette époque étaient des idiots. Il était impossible que la magie produise une âme.
C’est pourquoi, pour tenter de mettre fin à ce boom inutile de l’intérêt pour la création d’âmes, j’avais utilisé un faux nom et publié « Le dernier théorème de Depornix ». Dans le prolongement de ces recherches, j’ai perfectionné ma magie de la réincarnation, alors je crois que ça n’a pas été si inutile que ça pour moi après tout.
Quoi qu’il en soit, même si cette question était objectivement plus difficile que les autres, elle restait facile pour moi. Après tout, j’avais été le premier à résoudre le théorème alors que j’avais à peine dix ans. Le nom Depornix venait du chien d’un vieux couple du quartier où j’habitais. Mais cela, je serais le seul à le savoir.
En y repensant, je me suis rendu compte que mon théorème était inutilement verbeux, sans compter qu’il était incomplet. Bon sang de bonsoir. Bien sûr, je n’étais peut-être qu’un enfant, mais c’était embarrassant de regarder en arrière et de savoir que j’avais mis cela dans le monde.
Après avoir écrit ce que je savais sur les défauts du théorème, j’ai terminé le test.
