Kumo Desu Ga, Nani Ka ? – Chapitre 300.5.7

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Chapitre 300.5.7 : Arc du passé 7

Un dragon sauvage apparaît !

Sariel utilise « Ignorer »

*

« Pourquoi est-ce que tu agis d’une telle façon ? »

En réponse à l’homme qui est soudainement apparu devant elle et qui commence aussi soudainement à la critiquer, Sariel l’ignore simplement et passe à côté de lui.

« Hey ! Attends ! »

Non seulement il continue de crier derrière elle, mais il continue à le faire en lui courant après. Cela dit, Sariel continue à l’ignorer. Bien sûr, elle connaît la personne qui hurle, Gyurie. Elle sait qu’il s’est transformé en humain et que sa vraie forme est celle d’un dragon et qu’il l’a surveillé en utilisant clairvoyance. Cependant, même s’il la surveille, tant qu’il n’entre pas en conflit avec sa mission, Sariel ne l’éliminera pas. De la même façon, s’il la surveille, mais qu’il essayait activement de lui faire du mal ou de nuire à sa mission, ce serait totalement différent. Dans la situation actuelle, il ne fait rien de vraiment mal, même s’il se plaint.
Ah, non, c’est faux.

« Merci de rester silencieux dans l’hôpital. »

Sariel s’arrête et regarde par-dessus son épaule en donnant un conseil à Gyurie. Les hôpitaux sont des lieux silencieux. Cela va de soi. En brisant cette règle, il devient nuisible.

« Je me fiche de ça ! »

Malheureusement, il semble être le type de personne qui n’est pas capable de comprendre cette règle tacite. Le volume de sa voix est même encore plus fort. Gyurie recommence à hurler en pensant que s’il se tient devant elle et qu’il lui parle, elle se sentira forcée de l’écouter. Il continue à parler en disant qu’elle pourrait les soigner si elle le voulait et lui demande si elle est vraiment une déesse, et ainsi de suite.

Puisque sa voix est bien trop forte, les médecins, les infirmières, et même les patients regardent Gyurie et Sariel qui l’ignore. Ils sont dans un petit hôpital d’une nation en voie de développement. C’est un hôpital construit grâce aux soutiens de Sariel, ou pour être précis par le soutien financier des membres les plus riches de la Société Sariera qui soutient les actions de Sariel. Puisque c’est un petit hôpital, la voix de Gyurie résonne partout à l’intérieur. Irritant à l’extrême.

« Je t’avertis une fois de plus. C’est un hôpital. Il est normal dans un hôpital de rester silencieux. »

En interrompant les plaintes de Gyurie, Sariel lui donne un avertissement. Cependant, il semble que l’attitude de Sariel irrite Gyurie et sa mauvaise humeur s’aggrave au point que ce soit bien visible.

« De plus, c’est un hôpital faisant de la chirurgie et de la médecine interne. Cet endroit ne s’occupe pas des maladies mentales, donc je suggère d’aller dans un hôpital différent. »

Avec un visage très sérieux, Sariel se moque de lui avec de l’humour pinçant. En l’entendant, les assistants de Sariel se permettent un « pfft ».
Peut-être parce qu’il n’apprécie pas l’attitude de ces assistants, Gyurie change la cible de sa colère.

« Fichues créatures inférieures ! »
« Ah, mes excuses. Cela étant dit, si les autres devaient en juger, qui exactement serait la créature inférieure, hmm ? »

Celui qui change à nouveau la cible de la colère de Gyurie est un homme qui accompagne Sariel. Le nom de l’homme est Foddway, et avec un sourire poli sur le visage il traite Gyurie avec dédain. En considérant l’espérance de vie humaine, Foddway est assez âgé, mais il se tient avec beaucoup d’élégance. D’après son apparence et le fait qu’il accompagne Sariel, il a l’air d’être un majordome, mais en vérité il est au sommet d’une gigantesque entreprise.
Enthousiasmé par Sariel, il est en haut de la liste des donateurs offrant un soutien financier.

« Quelle grossièreté ! Souhaites-tu mourir ?! »
« Oh oh ? Impossible de gagner verbalement sans en venir à la violence ? Vous n’êtes pas capable de gagner verbalement contre ceux qui sont considérés comme inférieurs, je suppose que vous êtes le genre de fou qui n’a pas compris qui est inférieur ? Ahh. Je suppose que vous ne le réalisez pas, car vous êtes fou. Mes excuses dans ce cas. Par inadvertance, je me suis pris en exemple comme base de comparaison. J’ai échoué à comprendre la capacité de compréhension de quelqu’un qui m’est inférieur. Je m’en excuse. Veuillez me pardonner. »

En termes d’âge, Gyurie est plus vieux, mais il n’a aucune chance contre ce démoniaque vieux renard qui dirige une grande compagnie. Dès que Foddway commence à ouvrir la bouche, il peut continuellement lancer un florilège d’injures. Il pourrait même continuer pendant une journée entière sans faire de pause, mais il ne ferait pas une chose aussi inutile.

« Je vous écouterais dehors. Ceci est un hôpital. Comme Sariel-sama l’a dit, ce n’est pas un lieu où des inconnus peuvent semer le désordre. Se pourrait-il cependant que votre intellect soit tellement inférieur que vous n’êtes pas capable de comprendre quelque chose d’aussi basique ? »
« Ugh! »

En entendant les paroles de Foddway, Gyurie grogne. Assez tardivement, il vient de réaliser que tous les humains des parages le regardent froidement. Bon, c’est naturel. Si quelqu’un s’énerve en parlant des dieux, alors comme Sariel l’a suggéré, il est impossible de ne pas le prendre pour un fou. Même si des créatures paranormales comme les dragons existent, pour les gens de cette planète, des choses comme des dieux et le pouvoir des miracles ne sont que des contes de fées. Si un adulte commence à parler de telles choses en ayant l’air sérieux, ce n’est pas étrange que les gens le regardent en disant « quelle taré ». Mais il en revient au premier problème, il est en train de causer une scène dans un hôpital.

Gyurie suit Foddway à l’extérieur. Il s’entête cependant à regarder Sariel plusieurs fois par-dessus son épaule, mais Sariel ne lui prête pas attention et s’en va dans le but d’accomplir ce qu’elle était en train de faire.

« Les fans sont extrêmement rares ici, vous savez. »
« Huh? »

En quittant l’hôpital pour aller sur la route la plus proche où il y a beaucoup de gens, Foddway lui dit cela.
« Je dis que même les fans devraient apprendre à agir avec modération. Vous ne m’avez pas entendu ? Il semble que les créatures supérieures dont vous parliez ont une mauvaise ouïe. En me basant sur mon expérience, c’est assez étrange, mais le monde est vaste, donc oublions ça. Il y a sûrement quelque part une civilisation où les malentendants sont vénérés. Cela dépasse ma compréhension par contre. »

Quand quelqu’un offre une réponse stupide à Foddway, c’est ce qui arrive. Malgré cela, il est indulgent avec sa victime et moins acerbe que d’habitude.

« Ne t’avise pas de te moquer. Moi ouïe fonctionne très bien et dans un premier temps je ne suis pas un fan. »
« Oh ? Ne pas en avoir conscience, j’imagine que vous êtes bien un fou. »
« Comment cela ? »

Gyurie foudroie Foddway du regard. Son humeur est maintenant au plus bas. Cependant, il a perdu son calme pour agir et ensuite comme Foddway l’a dit, puisqu’il n’arrive pas à gagner avec des mots, il a menacé d’être violent. Puisqu’un être suprême de la race des dragons comme lui ne ferait pas une telle chose, il a été crucifié par la force des arguments. Par ailleurs, s’il avait vraiment agi, alors Sariel serait intervenu. Si cela arrive alors cette fois-ci, la vie de Gyurie arriverait inévitablement à son terme.

« Hmph. »

Pour autant, comme s’il voulait secouer Gyurie dont la raison est déjà instable, Foddway se met à soupirer pour se moquer de lui.

« Si vous comptez dire que vous êtes suprême, alors pourquoi ne pas au moins essayer d’atteindre la norme de cette race inférieure et humble que sont les humains, hm, dragon-dono ? »

Gyurie était sur le point d’ouvrir sa bouche de rage, mais avant cela, les derniers mots de Foddway l’en empêchent. Ses mots le laissent également perplexe. Gyurie pensait que Foddway s’occupait de lui sans réaliser qu’il était un dragon. Il pensait cela, car Foddway n’aurait pas agi aussi stupidement s’il le savait. Cependant, ce n’est pas le cas. Foddway sait que Gyurie est un dragon et pourtant il l’a quand même traité comme un idiot. Cette différence semble minuscule et pourtant elle est gigantesque.

« Sale bâtard, tu m’as fait passer pour un idiot tout en le sachant ? »
« Bien sûr que oui. Tant que j’ai une raison de faire passer quelqu’un pour un idiot, alors je le ferais, peu importe qui se trouve en face de moi. »

En voyant ce vieil homme faire cette déclaration comme si c’était évident, Gyurie arrêta de dédaigner une créature inférieure pour la première fois. Tout cela parce qu’il complètement incapable de le comprendre.

« Quoi qu’il en soi, je ne peux pas te parler tel que vous êtes actuellement. Vous devriez partir. Ensuite, essayez d’étudier les sociétés humaines un peu. De cette façon, vous serez peut-être capable de comprendre pourquoi je vous traite de fan et pourquoi je me suis moqué de vous. Si vous n’en êtes pas capable alors je n’ai aucun espoir pour vous. Je préférerais que vous ne vous montriez plus jamais devant Sariel-sama. »

En finissant unilatéralement la conversation, Foddway se tourne en direction de l’hôpital et s’en va.

Laissé seul, Gyurie ne peut faire que ce qu’on vient de lui dire et part décourager.

(note de trad : le mot employé n’est pas « fan », mais « stalker », quelqu’un qui espionne quelqu’un d’autre généralement par « amour/désir/obsession/folie ». C’est donc suggéré que Gyurie a des sentiments pour Sariel.)


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Correction : Gobles

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