Yondome Wa Iyana Shi Zokusei Majutsushi – Chapitre 70

 


Chapitre 70 : La bête particulière, avec une langue aiguisée et volante (7 ans)

Comme résultat après avoir sauvé la vie d’Ivan et après avoir abandonné l’idée de ne pas attirer l’attention, Vandalieu a été accueilli chaleureusement dans le seul magasin du village.

« Tu as sauvé ma vie, gamin », dit Ivan. « Un peu plus et je serais mort stupidement sans que mon deuxième enfant ne puisse voir mon visage. À présent, mange, c’est moi qui paye ! »
« Ne commence pas à faire croire que lui offrir un repas est si incroyable que ça ! », dit sa femme.
« Pas de soucis. Je commençais justement à avoir faim », leur dit Vandalieu en mangeant. Il mange du porridge de riz.

C’est un plat qui a été fait avec du riz long similaire au riz indica de la terre, quelques plantes mangeables – possiblement dans le but de retirer l’odeur particulière du riz, des haricots pour augmenter le volume du plat et un peu de sel.

Ce n’est vraiment pas incroyable. Le goût venant des ingrédients… pour être franc, il n’y a pas d’autre goût que celui des ingrédients.

Cependant, nous sommes actuellement en été, le moment de l’année juste avant que le riz ne soit récolté. C’est probablement pour cela qu’ils ne peuvent rien offrir de plus. Ce septième village agricole a déjà de la chance d’avoir de quoi faire du porridge de riz.

[Si j’ajoute de la viande ou du poisson séché dans le porridge, cela va probablement améliorer le goût en ajoutant aussi un peu de sel], pense Vandalieu, mais il continue de manger son porridge sans mettre son idée en pratique.

Le concept de viande fumée n’existe apparemment pas dans ce monde, donc la viande séchée et le poisson séché seront des produits de Talosheim dans le futur. Du coup, il doit les garder secrets.

D’ailleurs, le magasin qui-fait-tout n’a pas de menu. L’alcool est du saké de mauvaise qualité que le vendeur fait lui-même en utilisant du millet comme base. En buvant, des encas faits à base de haricots et occasionnellement des légumes sont proposés.

Et les seuls repas possibles sont ce que la famille du vendeur prépare. C’est naturel puisque sa famille prépare de grandes quantités pour ensuite en servir à ses clients.

Vandalieu se demande si cela rend vraiment le business profitable, mais en regardant d’un autre angle, faire différemment ne pourrait pas marcher dans ce village.

Chaque maison est capable de faire son propre alcool et leur capacité à cuisiner n’est pas différente du couple qui gère le magasin. Donc, les seuls invités qui payent pour manger et boire sont les soldats et les marchands avec leur escorte qui passent par ici en utilisant la grande route pour aller à la mine, ainsi que l’équipe de Kasim.

S’ils mettent en place un système pour faire plusieurs plats, les coûts augmenteront. C’est pour cela que Vandalieu mange du porridge.

« Ce n’est pas très bon, n’est-ce pas ? », dit le vendeur avec un ton sérieux. Il semble en avoir conscience.
« … Ce n’est pas vrai », dit Vandalieu.
« Nah, ne t’en fais pas. Puisque tu as sauvé la vie d’Ivan, j’aimerais te donner quelque chose de meilleur à manger, mais c’est le mieux que je puisse faire avec le riz qui est cultivé ici. »
« Oyaji-san, nous étions d’accord de ne pas en parler, non ? Mais c’est vrai que le riz que nous cultivions dans le duché de Sauron avait meilleur goût. Il n’avait pas cette odeur. »

Apparemment, ils cultivaient un riz similaire au riz japonica dans le duché de Sauron au nord du duché Hartner et communément appelé le riz Sauron.
Mais le climat et le sol dans le duché Hartner où ils ont fui ne sont pas faits pour le riz Sauron.

Sans autre choix, ils ont commencé à cultiver le riz habituel du duché Hartner, le riz Indica… connu sous le nom de riz du sud dans le royaume d’Orbaume.

« En d’autres mots, c’est la faute de l’empire », dit Vandalieu qui conclut que c’est à cause de l’empire qu’il ne peut pas manger de riz Japonica auquel il est habitué.
« Oui, c’est la faute de ce fichu empire ! »
« C’est vrai, c’est vrai ! Tout est la faute de l’empire ! »

Puisque le village agricole est plein de réfugiés qui ont été chassés de leur terre natale par l’empire, ils sont à l’unanimité d’accord avec les paroles de Vandalieu.

« Cela dit, dire que tu peux utiliser la magie. »
« Cela m’a vraiment surpris. J’étais sûr que tu étais un guerrier ou un combattant à main nue », dit Kasim.

Lui et ses amis mangent le même porridge de riz que Vandalieu.

Le prêtre d’Alda acquiesce. « Oui, j’étais vraiment surpris de voir que tu étais autant aimé de Vida. Le fait que tu sois arrivé aujourd’hui quand les vies de l’équipe de Kasim et d’Ivan étaient en danger est sûrement la volonté des dieux. Bien que nous offrons des prières à Alda et Vida, les dieux qui se sont séparés dans les mythes, avançons ensemble main dans la main pour accomplir de bonnes actions », dit-il en souriant à Vandalieu tout en plaçant sa main sur son torse.

Son sourire semble toujours faux pour Vandalieu, mais ses paroles semblent honnêtes. Au minimum, il est bien plus un homme d’Église que le haut prêtre Gordan ne l’a jamais été.
Il est possible qu’il soit étonnement quelqu’un de vertueux.

« Cela me rend heureux de vous entendre dire cela », dit Vandalieu « Je ne suis pas parti d’un ministère cela dit ».

[Maintenant que j’y pense, à quoi ressemble l’église de Vida dans le duché Hartner ? Je la visiterai quand je serai en ville.]

« D’ailleurs… comment est ce que tu fais pour parler aussi clairement tout en mangeant du porridge de riz ? », demande le prêtre.
« … C’est une compétence spéciale », répond Vandalieu.

Vandalieu a utilisé Expérience en dehors du corps pour créer un visage spirituel sous ses vêtements et il se sert de cette bouche pour parler depuis tout à l’heure.

« Ah, une autre portion s’il vous plaît », demande-t-il.
« Tu manges encore ?! Je veux dire, ce n’est pas un problème, mais c’est ton troisième bol », dit le vendeur.
« J’avais très faim. Je suis désolé. »

Vandalieu est plus petit et plus maigre que les autres enfants de son âge, mais il mange une quantité qui est impensable pour sa taille. C’est parce que la quantité d’énergie dont il a besoin est le double de celle d’un homme adulte.

« D’abord ta force et ta magie et maintenant tu as l’appétit d’un aventurier », remarque Kasim.

Les personnes minces avec de grands appétits ne sont pas rares parmi les aventuriers puisqu’ils ont des jobs liés au combat qui offrent plus de capacités physiques que les jobs de fabrication. Jasim et ses amis qui sont allés à l’école des aventuriers sont bien moins surpris que le vendeur.

« Chef ! », crie un homme en courant dans le magasin. « Kyne du cinquième village agricole est là et cherche le prêtre-sama – UWAH ?! »

Il est soudainement poussé sur le côté par un autre homme qui court à l’intérieur en étant couvert de coupures.

« Prêtre-sama ! », crie le deuxième homme. Il est probablement tombé un grand nombre de fois en venant ici. « Venez à notre village ! Il y a une maladie, une épidémie dans notre village et tout le monde s’effondre ! S’il vous plaît, venez vite ! »
« Une épidémie !? », répète le vendeur.
« Comment est-ce possible ?! Mais le soleil est déjà couché », dit le prêtre. « Aller au cinquième village agricole maintenant serait… »

Le sentier qui connecte directement le septième et cinquième village est essentiellement utilisé par des animaux. Cela prendra quatre heures à pied pour la traverser. La nuit est en plus le moment où les monstres et les loups sont actifs. Il n’est pas utile de dire à quel point un sentier de ce genre et aussi mal entretenu est dangereux.

Il est possible de se servir de la grande route pour aller jusqu’au cinquième village, mais cela prendra une journée entière.

« Kyne, nous partirons à la première heure demain matin. Repose-toi jusque-là », dit le prêtre.
« Comment pouvez-vous dire cela ! » répond Kyne pour protester. « Tout le monde dans le village, ma femme, ma fille ! »
« Tu dois comprendre Kyne, nous ne pouvons pas voyager sur une telle route de nuit. Les gobelins sont plus nombreux dernièrement et si nous sommes tués avant d’atteindre le village, alors ce voyage sera inutile… »
« Ah, comment, pourquoi… » les épaules de Kyne tombe alors qu’il commence à sangloter.

Certains lèvent les mains pour proposer d’aider en étant touché par cet homme qui a affronté des dangers dans le but de venir ici pour aider ses amis et sa famille.

« Très bien, nous servirons d’escorte… »
« Dans ce cas, je vais prendre Kyne-san et voler là-bas », dit Vandalieu.

Il y a des gens qui veulent aider, mais cela ne veut pas dire qu’ils peuvent tous venir.

*

« Les étoiles sont magnifiques n’est-ce pas ? »
« HYIIIIH ! »
« La lune est incroyable ce soir. »
« NOOOOOOOOOOOON ! »

Les seuls capables de voler dans le monde de Lambda sont un petit groupe de mages, les gens riches qui ont des objets magiques, ceux qui ont dressé des monstres capables de voler comme les chevaliers dragons, et les membres des races de Vida qui ont des ailes.

Ainsi, pour une personne moyenne, l’idée de voler dans le ciel n’est rien de plus qu’un rêve ou une fantaisie.
Kyne vit actuellement cela.

Vandalieu utilise le vol pour se diriger vers le cinquième village en tenant son bagage dans ses mains tout en portant Kyne sur son dos avec une corde de sécurité qui les lie. Mais Kyne s’accroche désespérément à Vandalieu tout en criant de peur de tomber, donc il semble qu’il n’a pas le temps d’apprécier l’expérience.

« D’ailleurs, ce n’est pas un problème si je vais tout droit ? », demande Vandalieu.
« O-Oui ! Il y a un petit marécage sur le chemin. Je pense que tu peux t’en servir comme repère ! », crie Kyne sur son dos.

Vandalieu et Kyne volent à environ trente mètres du sol. Leur vitesse est celle d’un cheval au galop tout au plus, mais il semble que Kyne soit trop terrifié pour garder les yeux ouverts. Mais de toute façon, puisque Kyne n’a pas la compétence de vision nocturne, ses yeux ne seraient pas capables de voir quoi que ce soit même s’ils étaient ouverts.

« Nous avons déjà dépassé le marécage ?! », demande Kyne.
« Oui, d’ailleurs, tu es un peu en train de m’étrangler », lui dit Vandalieu.

La vitesse du vol de Vandalieu est comparable à une personne qui court, mais le fait qu’il ignore les obstacles et qu’il vole tout droit vers sa destination est une raison qui explique que la distance diminue rapidement.

Ils atteindront probablement le village dans une dizaine de minutes. Il utilise une grande quantité de mana pour voler comme ça cela dit.

[Grâce à ma compétence de récupération automatique de mana, ce que je dépense est récupéré automatiquement s’il ne s’agit que de moi et de mon sac, mais avec Kyne en plus… j’imagine que j’ai encore besoin d’entraînement. Non, plus important, encore j’ai besoin d’information sur la maladie.]

« Et donc, cette épidémie… Peux-tu me dire de quel genre de maladie il s’agit une fois de plus ? », demande Vandalieu.

Vandalieu est curieux par rapport à l’épidémie dont Kyne a parlé. Il a déjà entendu les détails, mais il pense qu’il y a clairement quelque chose d’étrange.

« Je veux dire, je revenais de la chasse et tout le monde était inconscient », explique Kyne. « Ils avaient de la fièvre et de la nausée et du mal à rester conscients… et certains crachaient du sang… »
« Y a-t-il des personnes qui sont en bonne santé en dehors de toi, Kyne-san ? », demande Vandalieu.
« En dehors de moi… Ah, si je ne me trompe pas, Joseph-jiisan avait l’air d’aller bien. Et les bébés n’étaient pas encore malades. »
« Qui est Joseph-san ? »
« C’est un vieux bûcheron. Il a eu une toux terrible hier et il était encore apparemment au lit avant que je ne revienne. Il doit être en train d’aider tous les autres dans le village en ce moment. »
« Il n’est pas atteint de la même maladie que les autres ? »
« Probablement pas. Il a de la fièvre et le nez qui coule, mais pas de nausée et il ne crache pas de sang. C’est pour cela que je lui ai demandé de s’occuper des autres. Même s’il peut bouger, je ne pouvais pas lui demander de courir jusqu’à un autre village, et les bébés ne peuvent pas être laissés seuls pendant aussi longtemps, même s’ils ne sont pas malades. »

[En d’autres mots, en excluant Kyne-san qui est parti chasser et qui n’était pas dans le village, tout le monde s’est effondré malade et en montrant les mêmes symptômes, si ce n’est pour le vieil homme qui dormait et les bébés. Et… Kyne-san est en bonne santé.

Dès le moment où Kyne est entré dans le magasin, Vandalieu n’a pas vu l’ombre de la mort sur lui. Il est difficile d’imaginer qu’il est infecté par une maladie aussi dangereuse.

Juste au cas où, Vandalieu a utilisé sa forme spirituelle pour discrètement examiner le corps de Kyne pendant qu’il s’accroche à lui en étant paniqué. Il est en bonne santé. Il semble même qu’il vivra plus longtemps qu’Ivan.

Après avoir entendu le mot « épidémie », Vandalieu a utilisé stérilisation pour tuer les bactéries et les virus dans le septième village au cas où, mais… n’est-ce pas plutôt un empoisonnement plutôt qu’une maladie ?

Mais cela expliquerait la situation si une ou deux personnes étaient tombées malades, mais quelle méthode a été utilisée pour empoisonner tout un village ? Et quel est le but derrière cela ?

« Est-ce que quelque chose était différent aujourd’hui ? », demande Vandalieu.
« Non, tout était normal », répond Kyne. « La seule chose est qu’aujourd’hui le marchand ambulant est passé. »
« Marchand ambulant ? », répète Vandalieu.
« Oui, c’est quelqu’un de respectable dont le magasin a été fermé et maintenant il fait de son mieux pour en ouvrir un autre en étant un marchand ambulant », dit Kyne. « De toute façon, c’est une bonne chose qu’il passe dans un petit village comme le nôtre qui est loin de la grande route, mais… maintenant que j’y pense, il n’était pas au village. J’espère qu’il ne s’est pas effondré après mon départ… »

[Cette personne est probablement le coupable. Bon, le mobile n’est pas clair, cela dit.]

Sauver les gens vient avant de résoudre les mystères.

« Est-ce que c’est ton village ? »

Vandalieu, qui possède la compétence de vision nocturne lui permettant de voir à travers les ténèbres de la nuit comme s’il faisait jour, voit un petit nombre de maisons en bois qui ont été construites dans une prairie.

« C-c’est probablement le cas ! », dit Kyne. « S’il te plaît, aide les malades – »
« Eh bien, je vais tous les soigner d’ici », dit Vandalieu.
« Eh ? »
« Le village va de là à là. Bon, j’imagine que ça ira si j’utilise trois mille et quelques ? Détoxification, désinfection. »

Ce qui semble être des vagues de brume noire se répandent sur le village.

« Chériiiii ! Tu es en vie ! »
« Papaaaaa ! »
« Je suis tellement heureux ! Vous êtes soigné, je suis tellement soulagé ! »

La scène devant Vandalieu lui donne un sentiment de déjà vu, mais cette joyeuse scène entre Kyne et sa famille a lieu dans tout le village.
Les souffrances du village, la fièvre et la nausée qui sont arrivées sans prévenir ont disparu tout aussi soudainement.

En même temps, la famille de Kyne a elle aussi été soignée de la maladie. Alors qu’ils célèbrent leur rétablissement, ils entendent des voix dehors. Les gens viennent voir Kyne qui est illuminé par des flammes blanches et bleues.

Au début, les villageois ont pensé que c’est le fantôme de Kyne qui a créé ce miracle pour eux, mais une fois le malentendu dissipé, encore plus d’émotions apparaissent sur leur visage.

« … Pfiou, cela me soulage », dit Vandalieu.

Utiliser le vol tout en tenant (ou en étant tenu) par un homme adulte, a consommé beaucoup de mana. C’est un sort qui en consomme déjà beaucoup donc c’était impossible de faire autrement.

Il a consommé 70 000 000 manas. Et puisqu’il est tard le soir, il a sommeil. En tant qu’enfant en bonne santé, il veut aller dormir rapidement, mais pourra-t-il retourner au septième village d’abord ?

Pour l’instant, Vandalieu décide de faire des Lémures pour qu’ils cherchent le coupable, le marchand ambulant qui a disparu. Il n’est pas familier avec la géographie de cet endroit, donc il y a de fortes chances qu’ils ne puissent pas le retrouver s’il a pris une route auxiliaire loin de la grande route.

Vandalieu a comme théorie que c’est le marchand qui est le responsable et, puisque les villageois ont été soignés grâce à détoxification, il est certain que ce n’était pas une maladie. Puisque le marchand n’est pas là, toutes les preuves mènent à lui.

« Ah, tout le monde. Le poison a disparu, mais vous n’avez pas récupéré votre force donc ne vous excitez pas trop. Reposez-vous. »
« Chéri, qui est cet enfant ? », demande la femme de Kyne.
« Cet enfant vous a tous soignés. Il est celui qui a sauvé le village ! Merci, merci ! » Kyne lève Vandalieu dans les airs en ayant le visage couvert de larmes et de mucus.

Vandalieu a sans faire attention utilisé le mot « poison », mais il semble que personne n’ait remarqué.

« Qu’est-ce que tu dis ?! »
« Oh, il est le sauveur de notre village ! »
« C’est un familier spirituel. Celui d’A – »
« Plutôt celui de Vida », dit Vandalieu. Le villageois allait dire quelque chose d’extrêmement désagréable, donc il dénie au moins cela.
« Vida, le familier spirituel de Vida ! »
« Non, vous devriez vous reposer au lieu de faire ça – », dit Vandalieu, mais les villageois l’encercle tous. [Ne me blâmez pas si vous ne pouvez pas bouger demain]. « Je suppose que je vais rester ici ce soir », se chuchote-t-il.

*

La recherche des lémures a échoué et le marchand a pu s’enfuir. S’il y avait eu des morts, Vandalieu aurait peut-être pu le trouver, mais grâce aux efforts de Kyne et le traitement de Vandalieu, aucun des villageois n’est mort, il n’a donc aucune piste.

D’après les villageois, le marchand suit une religion d’un dieu dont ils n’ont jamais entendu parler avant. Ils ne sont même pas certains qu’il existe vraiment. Il semble que c’était un jour de fête pour les croyants de cette religion. Il a offert à tout le monde du thé qu’il a préparé lui-même ainsi que des pâtisseries.

Celle que la femme de Kyne et sa fille avait mise de côté pour lui au retour de sa chasse contenait du poison. C’est très certainement la source de cette situation. Il semble que le marchand leur ait dit que les pâtisseries se gâteraient rapidement et qu’il fallait les manger rapidement, mais maintenant il reste bien une preuve.

Bon, Vandalieu a effacé le poison avec son sort, donc il n’est pas certain que ce soit une preuve. Il est difficile d’imaginer que quelqu’un soit capable de remarquer des traces de poison alors que Vandalieu les a effacés avec son élément magique mort.

Il est aussi difficile de croire qu’un marchand capable de faire une chose pareille puisse être inscrit à la guilde du commerce.

Bon, il y a de forte chance qu’il pense que tous les villageois sont morts et qu’il se dirige maintenant vers la ville suivante.

Après avoir rassuré les villageois choqués d’avoir été trahis par le marchand, Vandalieu est resté pour la nuit en laissant les lémures faire de la surveillance. Et pour ce qu’il fait maintenant…

« Ils sont touuuus… »

Il vole dans le ciel tout en chantant sans avoir la bonne tonalité.

Il se déplace dans les parages pour voir si le marchand a essayé d’agir dans d’autres villages agricoles.

Bien sûr, il aurait pu ignorer le marchand et prioriser son objectif de s’inscrire dans la guilde des aventuriers, mais si d’autres villages finissent dans le même état, il n’aurait pas la conscience tranquille.

[Un adage dit bien que les rencontres chanceuses sont causées par le destin et que le bien que l’ont fait aux autres est le bien que l’on se fait à soi-même.]

Vandalieu était mal à l’aise à l’idée de recevoir de l’argent en récompense, donc il a décidé que les villageois devraient créer un autel pour Vida dans le village. Bien que ce soit un autel comme celui d’Alda, ce n’est qu’une grande pierre avec un symbole divin (un cœur, dans le cas de Vida) gravé dessus et un petit toit au-dessus. Mais puisque c’est simple, c’est quelque chose que Vandalieu peut facilement leur demander.

Il est traité de plus en plus comme une incarnation d’un familier de Vida, mais ça ne le dérange pas.

« Détestéééé… oh ? » Vandalieu est actuellement sur le chemin vers le sixième village quand il remarque une douzaine de silhouettes au sol.

Quand il regarde de plus près, il voit un groupe d’hommes portant de vieilles armures en cuir et un air menaçant qui avance sur le sentier pour animaux qui mène au sixième village.

Il sort la carte que Kyne a dessinée sur de l’écorce d’arbre. Cela ne fait aucun doute.

Il appelle les esprits qui flottent autour d’eux et les écoute. Ces hommes sont des bandits. Il pose à d’autres esprits la même question et ils lui donnent tous la même réponse. Il semble que ces hommes soient des bandits.

Il est temps de se débarrasser d’eux.

« Écoutez-moi les bâtards », dit l’homme qui semble être le chef des bandits. « Une fois dans le village, nous tuons tous les hommes et, une fois que nous avons fini de nous amuser avec les femmes, tuez-les aussi ! Mais celles qui sont les plus jolies peuvent être vendues, donc ne leur laissez aucune marque ! Ça vous va ?! »
« Non, je ne suis pas d’accord. »
« Quoi ?! Qui est le bâtard qui est contre… ?! Qui est ce gamin ?! », dit le chef des bandits qui se tourne pour trouver Vandalieu qui flotte silencieusement dans les airs.
« B-boss, ce truc est un monstre ! »
« Soudainement apparaître au-dessus de nous… C’est clairement un fantôme ou quelque chose ! »
« Non », dit Vandalieu en réponse aux bandits effrayés. « Je suis juste un enfant de sept ans qui vole et qui passe par là. »

Dans ce monde, les enfants de sept ans ne volent pas.

« Tch, il nous sous-estime ! Kyne, utilise ta force surhumaine pour t’occuper de lui », ordonne le chef.

Un chauve avec le physique le plus impressionnant parmi les bandits s’approche en souriant.

« Boss, est-ce que je peux jouer avec lui avant de le tuer ? », demande-t-il.
« Toujours dans les enfants, huh… Fais ce que tu veux ! », dit le chef.
« Hihi, j’ai la permission ! » crie Kyne de joie alors que ses yeux brillent et qu’il agite son marteau de guerre de façon intimidante.
« Boss, on n’est pas censé attaquer le village ? », demande un autre bandit.
« Ce n’est pas un problème », répond le chef. « Kyne va définitivement briser cet enfant rapidement. »
« Je suppose que tu as raison. »
« Oi, gamin, si tu te tiens tranquille, je vais juste te briser les bras et les jambes et jouer avec toi. », dit Kyne. « Mais si tu résistes, je vais te briser les bras et les jambes et faire de toi mon jouet ! »
« … Wow, c’est un idiot. », dit Vandalieu exaspéré.
« QUOI ?! » hurle Kyne. « Me faire traiter d’idiot est la chose que je déteste le plus ! Tu ne le savais pas ?! »
« Impossible que je le sache, pas vrai ? »
« Merde ! Tu me fais passer pour un idiot ! » En devenant rouge de colère et en ressemblant à un poulpe bouilli, le bandit Kyne brandit sa masse de guerres en direction de Vandalieu. « Un coup de ce marteau est suffisant pour s’occuper de gamin comme toi ! »

[Je veux dire, si tu te trouves en face de quelqu’un capable de survivre à un coup, tu ne serais plus capable de rien faire du coup ? De ce que je vois, si tu te reposes sur ta force pour t’en servir, tes mouvements ne sont pas ceux de quelqu’un qui a la compétence technique à la masse.]

Au lieu de le dire à voix haute, Vandalieu se contente de tirer la langue.
« Cette langue est suffisante pour s’occuper de petites frappes comme toi. »
« Sale go – »

Avant que Kyne ne puisse finir sa phrase, les joues de Vandalieu se gonflent. Maintenant qu’il a fait cela, il pourrait même être possible de dire qu’il est mignon malgré son visage inexpressif.
Mais ses joues retournent à la normale alors qui crache quelque chose de sa bouche.

Kyne s’immobilise et tombe en avant comme un arbre pourri. Son œil gauche est devenu une mixture rouge et l’autre un œil injecté de sang avec une pupille.

« Eh ? »
« K-Kyne ? Qu’est-ce qu’il y a ? »

Alors que les bandits sont perdus, quelque chose de mou et ressemblant à un serpent sort de l’œil de Kyne.

« Hyih ?! »

Juste devant les yeux terrifiés des bandits, un serpent rouge sort de la tête de Kyne couverte de sang avant de se soulever dans les airs pour revenir dans la bouche de Vandalieu.

« … C’est une compétence originale de combat, Langue acérée », dit Vandalieu. « Il semble que ce soit assez puissant si je la tire en sécrétant un poison mortel. Je suppose qu’un problème avec cette technique est que je ne peux plus parler sans en faire grandir une autre ou la ramener à moi »

C’est une compétence martiale de technique de combat à main nue où il utilise l’effet de la compétence sécrétion venimeuse et en utilisant sa transformation en forme spirituelle sur la base de sa langue pour la séparer de son corps en se servant de contrôle à longue distance pour la tirer comme un projectile.

Bien sûr, la seule personne capable d’inventer et de s’en servir en combat est Vandalieu.

« Bon, je suppose que je peux m’en servir en dernier recours ? », se dit-il à lui-même.
« Q-qu’est ce que tu es ?! »
« Maintenant que le seul Kyne est celui qui est un gentil chasseur, je vais m’occuper des autres », décide Vandalieu.

« C-courrez ! Cet enfant est un mons… qu’est-ce que, mes jambes ne veulent plus bouger… ?! »
« M-mes jambes tremblent aussi… P-pourquoi, POURQUOI EST-CE QU’ELLES NE BOUGENT PAS ?! »

Vandalieu plane jusqu’aux bandits qui se débattent désespérément. Les griffes sur le bout de ses doigts sont suffisantes pour leur couper la gorge.

« J’ai juste répandu du poison », leur dit Vandalieu. « Vous n’aviez pas vu que je vous appelais en amont du vent ? Maintenant, vous allez répondre à mes questions d’accord ? Enfin, même si je vous demanderez après vous avoir tués de toute façon. »


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Correction : Hastin

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