Reincarnated Mage With Inferior Eyes chapitre 27
Chapitre 27 : Les archives akashiques
Maintenant que les cours étaient terminés pour la journée, il était temps de décider quoi faire. J’avais en quelque sorte dit que j’irais à la société de recherche de Noel après les cours aujourd’hui. Mais pour être honnête, le fait de devoir rencontrer quelqu’un était plutôt gênant. Cela dit, les livres cachés dans cette pièce m’intéressaient. J’ai rassemblé mes manuels et je me suis rapidement dirigé vers la sortie.
« Abel. Tu as une seconde ? » Au moment où j’entrais dans le couloir, quelqu’un m’a interpellé.
« Besoin de quelque chose ? »
Je me suis retourné et j’ai vu quelqu’un que je connaissais très bien. Quelqu’un aux cheveux cramoisis, que je n’avais pas réussi à semer depuis l’examen d’entrée.
« Je n’ai pas besoin de quelque chose, mais… as-tu déjà décidé quelle société de recherche tu allais rejoindre ? » demanda-t-elle en s’agitant tout en entrelaçant ses doigts.
Hm. Comme d’habitude, elle pose les questions les plus aléatoires. Je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait gagner en apprenant ces informations.
« Non, je n’en ai pas encore choisi une. »
Pour être plus précis, bien que j’aie visité la société de recherche sur la magie ancienne hier, je n’y ai pas adhéré.
Très probablement, la bonne réponse était de dire que je n’avais pas encore pris de décision.
« O-Oh, super ! Il y a une société de recherche que j’ai l’intention de visiter demain après l’école.
Voudrais-tu te joindre à moi ? » dit Eliza en me tendant une brochure.
Société de recherche sur les dragons – Liberté
Bienvenue aux nouveaux membres !
Après l’école, amusons-nous à chevaucher des dragons dans le ciel ! Les nouveaux venus sont les bienvenus ! Nous organisons des visites quotidiennes pendant la période de recrutement. Venez demander à nos membres si vous voulez en savoir plus !
C’était une brochure très colorée, chaque lettre était d’une couleur différente. Hm. Des dragons, hein ? Cela fait un moment que je n’en ai pas chevauché un. Ce n’est peut-être pas si mal de jouer avec des dragons, pour changer de rythme. De plus, Eliza avait fait des pieds et des mains pour m’inviter.
« Bien sûr. Ça me paraît bien. »
« Vraiment ? ! C’est une promesse, d’accord ? D’accord ? ! » dit Eliza, avant de s’enfuir.
Bon sang ! Pour une raison ou pour une autre, elle semblait encore plus étrange que d’habitude. Les rayons du soleil faisaient rougir ses joues et les battements de son cœur étaient si forts que je les entendais même de l’endroit où je me trouvais. Es-tu si enthousiaste à l’idée de chevaucher des dragons ? Il n’y avait sans doute pas lieu d’en tirer des conclusions. D’après ce que je savais, Eliza était le genre de fille dont l’humeur changeait aussi souvent que les chats. Il n’y avait probablement pas de raison particulière derrière ses actions.
◇
Ayant fini de faire des plans avec Eliza, je me dirigeai vers Noel dans le sous-sol de l’académie. J’ouvris la porte de secours et passai devant le panneau interdisant l’accès aux élèves normaux. Enfin, j’arrivai dans le couloir souterrain familier.
Hm. Maintenant que j’y pense, il y a beaucoup de mystère autour de cette fille Noel. À en juger par la couleur de son uniforme, je savais au moins qu’elle avait le même âge que nous, mais je ne l’avais jamais vu dans une salle de classe. On aurait pu en dire autant de ce couloir souterrain. Les élèves ordinaires n’étaient pas autorisés à y entrer, alors à quoi servait-il d’avoir une installation pour les élèves ici ?
Pendant que je pensais cela, quelque chose d’étrange s’est produit. Apparemment, quelqu’un était déjà présent. Et à en juger par sa présence, je savais exactement de qui il s’agissait. Mais pourquoi était-il là ? Il valait sans doute mieux rester sur mes gardes. Après tout, je ne connaissais pas ses motivations. Je me plaçai derrière lui, en prenant soin de dissimuler ma présence.
« Qu’est-ce que vous faites ici ? demandai-je à Emerson, alors qu’il venait d’ouvrir la porte secrète de la bibliothèque cachée et s’apprêtait à y pénétrer.
« Aha ha. Je ne m’attendais pas à te rencontrer ici… Quelle surprise ! » L’homme gratte sa tête de lit en désordre tout en m’adressant un sourire ironique.
Emerson n’était pas une personne avec qui je pouvais baisser ma garde. Après tout, il y avait eu un moment où il m’observait et essayait de me renifler grâce aux regalias qu’il avait développées. Il était difficile d’imaginer qu’il étendrait ce comportement dangereux à Noel également, mais si je le voyais faire quoi que ce soit d’étrange, il me faudrait peut-être trouver des contre-mesures.
« Tu n’as pas à t’inquiéter, Abel. Je suis le conseiller de la société de recherche sur la magie ancienne. »
À en juger par ses paroles, il avait apparemment compris ce que je pensais. Eh bien, je suis surpris. J’avais entendu dire que cette société de recherche avait un professeur comme conseiller, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit ce type.
« Bien que je sois le conseiller, je ne fais que passer de temps en temps pour vérifier qu’elle va bien. Qu’est-ce que tu fais ici ? »
« J’ai juste une sorte de promesse permanente avec la fille qui est à l’intérieur. »
« Je vois… Noel s’est donc prise d’affection pour toi. Maintenant que je suis là, autant te parler un peu d’elle. »
Après cela, Emerson commença à parler de Noel. Apparemment, elle avait été admise sur recommandation du directeur de l’école. Elle était une élève particulière qui, bien qu’étant en première année, était dispensée de cours. Elle semblait être la seule à bénéficier de cet avantage. Les compétences de Noel dépassaient déjà celles de la majorité des professeurs de l’académie. C’est pourquoi il leur était impossible de concevoir un programme d’études qui lui convienne. Par conséquent, l’école avait fait une exception et l’avait autorisé à utiliser la bibliothèque secrète, remplie de livres rares, pour son propre apprentissage.
« Son génie débordant l’éloigne parfois des autres. Je pense qu’elle veut un ami qui soit du même niveau qu’elle. »
Je vois. Emerson n’a pas tort. Maintenant, on comprend pourquoi elle a créé un circuit de labyrinthe et l’a utilisé pour juger de la force des autres.
« Heh heh. Bien sûr, je sais que ta force est bien supérieure. Mais qu’en est-il ? Si j’utilise mon autorité, je pourrais aussi te faire exempter de cours… »
« Ce n’est pas nécessaire. Tout ce que je veux, c’est vivre une vie normale et paisible ici, à l’académie. »
Sur ce, je rejetai sa proposition et me dirigeai vers l’intérieur, où Noel m’attendait. Bien que la perspective de ne pas avoir à assister aux cours soit attrayante, je ne pouvais pas faire confiance à Emerson. De plus, j’avais l’impression que le fait d’avoir une dette envers lui me causerait des ennuis inutiles.
« Oh… tu ne savais pas, n’est-ce pas ? Le simple fait d’être impliqué avec elle, de quelque manière que ce soit, signifie que tu n’auras jamais la vie paisible à laquelle tu aspires ».
En entrant dans la pièce, Emerson m’a laissé ces mots énigmatiques.
◇
« Oh, Abel. J’ai attendu une éternité. »
Dès que je suis entré dans la pièce, Noel a couru joyeusement vers moi. Bon sang de bonsoir. Son comportement me fait presque penser à celui d’un chiot. Bien que je n’aie aucune idée de la date à laquelle cela a commencé, elle semble s’être extrêmement attachée à moi.
« Oui, j’ai dit que je le ferais. Alors, qu’est-ce que tu attendais de moi ? »
« J’ai quelque chose à te montrer… Je l’ai ramené de chez moi », dit Noel en sortant un livre d’une boîte.
En y regardant de plus près, ce livre a une forme très étrange. Il y a des traces de brûlure tout autour de la couverture. Il n’est pas particulièrement bien conservé. Du mana enveloppe le livre comme des chaînes, probablement pour empêcher quiconque de l’ouvrir facilement.
« Quel est ce livre ? »
« Les archives akashiques… ou du moins, c’est ainsi que ma famille les appelle. »
J’avais déjà entendu le nom de ce livre. Il était suffisamment célèbre pour qu’on en parle encore, même après ma réincarnation, deux cents ans plus tard. Après tout, il y a plus de cent ans, d’innombrables guerres ont éclaté au sein de l’humanité à cause des archives akashiques. Apparemment, la magie qu’il contient vous donnerait assez de pouvoir pour vous approprier le monde. Il avait définitivement mérité sa réputation de livre maléfique de la calamité.
« Pourquoi as-tu cela ? »
« Eh bien… tu as dit que tu cherchais des livres d’il y a deux cents ans. »
Je soupire. Oui, mais je n’avais pas demandé ce genre de livres. Je suis tout de même surpris. Comment sa famille avait-elle pu se retrouver en possession d’un objet d’une telle valeur ? J’étais très curieux de savoir quelles circonstances les avaient amenés à en être les seuls détenteurs. S’agissait-il d’une sorte de haute noblesse, ou peut-être d’un membre de la famille royale ? Quoi qu’il en soit, sa famille la distinguait probablement des autres élèves.
« Est-ce que cela t’a dérangé ? » L’inquiétude se reflétait dans ses yeux bleus.
Il va sans dire que je n’ai pas été le moins du monde dérangé par ses actions. Au contraire. J’aimais toutes sortes de livres. Même avant ma réincarnation, la majeure partie de l’argent que je gagnais servait à nourrir mon addiction à la lecture. C’est pourquoi j’étais incroyablement curieux de connaître le contenu d’un tel tome maudit, qui avait soi-disant assez de pouvoir pour déformer la réalité elle-même.
« Puis-je jeter un coup d’œil ? »
« Oui… Mais seulement toi. Je vais te laisser, et seulement toi, jeter un coup d’œil à mon trésor », dit Noel en enlevant les chaînes et en ouvrant les pages du livre.
Ouah ! Ce sont des équations de magecraft très complexes. Comme il était brûlé de partout, je n’ai pas pu en déchiffrer complètement le contenu, mais j’ai eu l’impression qu’il était d’un niveau élevé. Même à mon époque, j’étais à peu près la seule personne que je connaissais à pouvoir écrire des équations de magecraft aussi compliquées.
Hm ? Euh… Attendez. Cette écriture me dit quelque chose. Je soupire, n’en croyant pas mes yeux. Jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pu deviner que l’auteur de ces archives akashiques n’était autre que votre serviteur. En feuilletant la dernière page, j’aperçus un nom nostalgique qui y était inscrit.
À ma chère compagne d’armes, Daytona.
« Par hasard, ce livre t’a t-il été transmis par un ancêtre ? »
« Oui, je l’ai pris dans l’entrepôt de ma famille. D’après ce que j’ai compris, mon ancêtre l’a reçu il y a deux cents ans d’un grand mage qu’elle respectait. »
« Oh, je vois. C’est donc pour cela que… »
Voir quelque chose d’aussi nostalgique m’a fait revisiter de vieux souvenirs…
◇
Cette histoire s’est déroulée il y a plus de deux cents ans, après que nous, les héros, avons vaincu le démon désastreux connu sous le nom de Roi Démon du Crépuscule, qui avait déclenché l’ère des ténèbres.
Ensuite, chacun de nous s’est séparé pour parcourir le pays et combattre les forces démoniaques dispersées. Jour après jour, nous avons continué à nous battre.
« Hé, tu es là, Abel ».
Une femme aux cheveux bleus du nom de Daytona m’attendait à l’auberge que je visitais. Le héros de l’eau, Daytona, était une mage qui avait été marchande, une histoire inhabituelle dans notre groupe. Grâce à sa magie, elle pouvait geler l’air et même les mouvements des objets. Elle était aussi compétente que moi, si ce n’est plus, du moins dans le domaine de la magie des yeux d’azur.
« Tu as apporté ce que je t’ai demandé ? »
« Oui… je suppose. »
Après avoir vaincu le roi des démons, j’avais promis d’offrir un livre à Daytona. Personnellement, j’hésitais à offrir des livres aux autres, mais elle m’avait sauvé une fois au cours de nos voyages, alors il m’était difficile de refuser.
« Il est un peu tard, mais puis-je te demander pourquoi tu veux cela ? »
Je travaillais sur la magie de la réincarnation depuis l’âge d’une dizaine d’années. Le bouquin contenait des enregistrements de mon processus de recherche ainsi que de la magecraft que j’avais créée. Le seul hic, c’est que la majorité de son contenu était de la magecraft pour ceux qui ont des yeux d’obsidienne ou des yeux cendrés. Naturellement, je ne voyais pas beaucoup d’utilisations pour une mage élémentaire de l’eau comme elle. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle pouvait en tirer.
« Abel, je ne doute pas que ton nom restera dans l’histoire comme celui du plus grand mage de tous les temps. C’est pourquoi je veux profiter de cette occasion pour avoir en souvenir un objet personnel appartenant à un mage aussi extraordinaire », déclara-t-elle en me faisant un clin d’œil enthousiaste.
Je n’ai pas pu m’empêcher de soupirer. Elle va vraiment dire quelque chose d’aussi peu sincère dans un moment pareil ? Je la connaissais pourtant depuis assez longtemps pour comprendre qu’elle n’était pas si sentimentale que ça.
« Quelle est la vraie raison ? »
« Heh heh heh. L’argent, bien sûr ! Un tome écrit par toi va certainement valoir une somme folle ! »
Je ne peux pas dire que je sois surpris. C’est tout à fait dans ton style, en tant qu’avare. Quelles que soient ses motivations, je n’étais pas du genre à revenir sur mes promesses. De toute façon, j’avais écrit ce livre comme un simple moyen de passer le temps, et je ne l’avais plus considéré comme nécessaire pour moi-même depuis un certain temps. Comme je n’allais jamais le relire, je n’avais pas vraiment de problème à le lui donner.
« Oh, je sais ! C’est une excellente occasion, pourrais-je avoir ta signature aussi ?! Je pense que cela fera vraiment monter le prix ! »
« Sérieusement, qu’est-ce que je vais faire de toi… ? »
C’est alors que j’ai décidé de faire une petite farce à Daytona. Bien que je n’en aie plus besoin moi-même, cela m’ennuyait un peu que le livre change de mains par le biais d’une transaction financière.
C’est pourquoi, au lieu d’écrire mon nom sur la dernière page, j’ai écrit « A ma chère compagne d’armes, Daytona ». Même moi, je devais admettre que c’était une toute petite farce, mais au moins, cela rendrait un peu plus difficile de donner le livre à quelqu’un d’autre.
J’ai été surpris. Je ne m’attendais pas à ce que Daytona fasse autant d’efforts pour préserver le livre que je lui avais offert. Ou peut-être que je ne voyais pas les choses de la bonne façon. Depuis ce jour, le livre était passé d’une personne à l’autre, devenant le déclencheur de conflits entre les humains. C’est sans doute pour cela qu’il était connu sous le nom d’archives akashiques, un tome tabou. Malgré son comportement, Daytona avait un sens aigu de la responsabilité personnelle. Elle a dû travailler très dur pour récupérer les archives akashiques, qui sont devenues le catalyseur du conflit.
« Quelque chose ne va pas, Abel ? »
Comment ai-je pu ne pas le voir plus tôt ? Maintenant que j’y pense, Noel était le portrait craché de Daytona quand elle était jeune. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Si l’on considère tout ce dont nous avions parlé, il était plus que probable que Noel était une descendante de Daytona, le héros de l’eau.
« Non, rien. Je pensais juste un peu au passé. »
J’ai expiré. Maintenant que je le relis, son contenu est plutôt médiocre. Par rapport à ce dont je suis actuellement capable, les choses écrites dans le livre me semblent être des échecs absolus.
« Abel… Peux-tu lire ce livre ?! » demanda Noel, les yeux pétillants.
Je soupire. Bien sûr que je pouvais le lire, c’est moi qui l’avais écrit. Mais la surprise de Noel était compréhensible. Le langage utilisé dans ces pages n’était pas utilisé dans la magecraft moderne, c’était une relique d’un passé lointain.
À mon époque, il était normal que les tomes utilisent un langage ancien extrêmement formel. Cependant ces mots n’étaient jamais aussi optimisés que le langage moderne des mages, et il restait donc ésotérique et incroyablement difficile à déchiffrer.
« Oui, c’est vrai. Par exemple, il y a des choses sur la magecraft de résurrection écrites sur cette page. »
« Magecraft de resurrection ?! »
« En termes simples, ce livre traite de l’interconnexion entre le corps humain et l’âme. Jettes un coup d’œil à cette page… »
Je commençai à lui en expliquer simplement le contenu. Aucun simple étudiant ne pouvait comprendre le contenu de ce livre, mais pour Noel, qui était une descendante de Daytona, le héros de l’eau, il semblait que le contenu du tome pourrait au moins attirer son attention.
« Incroyable ! Pourrais-tu… Pourrais-tu m’en dire plus sur ce livre, Abel ? ! »
À en juger par sa réaction, j’ai pensé que je pouvais dire que j’avais vu juste. Noel était déjà très curieuse d’en savoir plus sur la magie ancienne. Alors que je continuais à décoder le livre pour elle, elle était de plus en plus excitée. Je la voyais presque remuer la queue comme un chiot excité.
« Abel, qu’en est-il de cette phrase ? »
« Désolé, mais pourrions-nous remettre ça à plus tard ? Il se fait tard. »
En raison de l’absence de fenêtres dans la pièce, il était facile de perdre la notion du temps, mais si je devinais juste, il n’y aurait pas assez de temps pour rentrer au dortoir avant le couvre-feu si nous ne commencions pas à nous préparer à partir rapidement.
Apparemment, enfreindre le couvre-feu fixé par l’académie entraînerait une sorte de punition redoutable. Je n’étais pas sûr des détails, mais je ne voulais pas non plus attirer l’attention sur moi, alors j’en ai conclu que je devais respecter le couvre-feu du dortoir autant que possible.
« D’accord… C’est très bien. »
Alors que je commençais à me préparer à partir, j’ai pu constater que Noel n’avait manifestement pas le moral.
« Il n’y a pas lieu d’être si déprimée. Je t’expliquerai plus en détail comment lire le livre une autre fois. »
« Vraiment ? »
« Oui, c’est vrai. Mais comprends que ce n’est pas ma priorité. Je ne le ferai que lorsque j’aurai une minute de libre après la lecture, compris ? »
« Cela me rend si heureuse… C’est une promesse… » Elle sourit avec éclat, et il ne reste plus aucune trace de la tristesse qu’elle avait ressentie auparavant.
Bon sang. J’ai fait des promesses difficiles dans ma vie, et celle-ci en fait partie. Cependant, je n’avais pas l’intention de faire la charité, c’était ma façon de la remercier de m’avoir permis d’utiliser cette chambre gratuitement. Par ailleurs, je réfléchissais à une autre façon de la remercier. Ce sont les circonstances qui m’ont amené à commencer à enseigner à Noel l’ancienne langue de magecraft.
