Tour des Mondes – Chapitre 249
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Chapitre 249 : Avoir foi en la victoire
Ils sont une trentaine à foncer vers MA pile de corps. C’est ma récompense. La mienne. Je ne laisserai pas des gens me la prendre.
Tark est devant la pile déjà alors que les combattants Prêtres foncent dans sa direction. Pour l’occasion, il semble avoir sorti une arme qui ressemble à une énorme tige en métal… qui est une canne à pêche. Pas la peine de juger tout de suite, même si ça a l’air complètement stupide.
Alors que je m’approche pour lui donner un coup de main, Korail m’attaque. Il vient de faire un saut de plusieurs dizaines de mètres pour me frapper, mais j’esquive d’un léger mouvement sur la gauche.
— Tu m’ennuies.
— Et toi, tu vas perdre !
Je soupire. Le niveau de pénibilité de ce type dépasse les limites. Je vais devoir m’en débarrasser si je veux affronter le Roi de l’arène, mais la priorité reste de prendre ce qui m’appartient.
En sautant dans les airs, je m’écarte de lui et je jette une potion asphyxiante sur la pile de corps en laissant les autres guerriers-prêtres me passer devant. La fumée rouge commence à envelopper les corps alors que Korail saute lui-même dans les airs pour me poursuivre.
— Tu vas avoir besoin d’un miracle plus impressionnant que ce troisième bras si tu veux me battre.
— Toi !
J’esquive un de ses coups de poing alors que nous tombons tous les deux en direction du sol. Il n’est rien de plus qu’une nuisance et n’est pas du tout amusant à affronter. Divertissons-le pendant quelques secondes. Hm… disons, dix secondes.
Je retombe au sol en glissant pour absorber le choc. Vu le dégoût que je peux lire sur son visage pendant quelques instants, il semblerait que le mouvement manque d’humanité. J’imagine qu’un corps n’est pas censé retomber d’une telle façon. Déboîter des os pour mieux absorber les chocs me semble normal pourtant.
Alors que je me redresse rapidement en utilisant mes jambes, Korail se met en garde et commence à lancer un enchaînement dans ma direction. J’esquive les deux premières attaques avant d’approcher mon croc de son avant-bras. Il le recule aussitôt alors que son bras « divin » se met à briller d’une lueur étrange. Tant qu’il ne se met pas à crier quelque chose de stupide…
« POUR MANIA ! »
Trop tard. Je retire deux secondes à ton temps de vie. J’esquive la trajectoire de son poing, à raison apparemment puisqu’il en projette une vague d’énergie qui va s’écraser contre le bouclier séparant les gradins de l’arène à au moins deux kilomètres de là.
Alors que son poing recule et qu’il s’apprête à attaquer avec un autre, je plante mon croc profondément dans son ventre en lui crochetant une jambe pour qu’il ne puisse plus bouger. Cela me demande de me déboîter complètement les os jusqu’à la hanche, mais il aura bien du mal à s’en défaire.
Il essaye malgré tout de me frapper, mais je suis beaucoup trop près pour cela maintenant.
« Il te reste trois secondes. »
En disant cela, je recule en ré-articulant ma jambe et en retirant mon croc de son ventre. Du sang commence à sortir de sa blessure et il compte me charger à nouveau vu l’expression sur son visage, mais je le devance en fonçant vers lui.
Il essaye de me frapper à plusieurs reprises, mais ça ne marche pas. Il a une bonne force et une bonne technique, mais envoyer des directs tout le temps montre qu’il n’a pas de technique… ou de style.
À chaque attaque, j’entaille ses bras avec mon croc jusqu’à finalement le planter à nouveau dans son ventre dans les environs de la première blessure.
Encore plus de sang commence à en sortir et, cette fois-ci, il semble accuser le coup.
Alors qu’il commence à murmurer quelque chose, je lui lance un coup de pied à la tempe. Il le bloque pour fermement attraper ma botte en me regardant avec colère.
Ce ne sera cependant pas suffisant pour m’arrêter.
Alors qu’il me regarde comme s’il avait gagné, je me déboîte le genou de la jambe qu’il a attrapé pour sauter et lancer un nouveau coup de pied avec plus de facilité. Celui-ci le touche bien à la tempe et il s’effondre lentement sur le côté en relâchant la jambe qu’il tenait.
Hm. Je crois que j’ai mis douze ou treize secondes finalement. Pas amusant du tout.
Alors que je remets mon genou en place d’un mouvement. Je regarde rapidement en direction de Tark. Il a l’air de plus ou moins réussir à s’en sortir contre une douzaine d’adversaires, mais la majorité des trente ont réussi à passer.
Sans trop y réfléchir, je commence à m’approcher en me déboîtant une épaule. Quoi de mieux que de se servir d’un bras comme fronde pour projeter des couteaux de lancer.
Les croisées ont trop d’armures, mais les inquisiteurs font des cibles parfaites. Le premier couteau se plante dans la nuque du premier et le second finit planté à l’arrière de la tête du second.
Les deux s’effondrent alors que je continue d’approcher pour aider Tark. La fumée rouge est sans doute en train de faire effet, mais je ne peux pas laisser les guerriers prêtres récupérer une partie de mon prix.
D’un coup d’œil, je peux voir que le Roi de l’arène semble encaisser tant bien que mal les miracles qui ressemblent à de gigantesques explosions qui le forcent à reculer. On dirait qu’il a atteint sa taille maximale et, du haut de ses cinquante mètres, je dois dire que faire de l’escalade sur lui, ne me tente plus beaucoup.
Malheureusement pour moi, quelqu’un d’autre revient à la charge.
« DRESSEUUUUUUR ! »
Il semble que Korail soit encore en état de m’affronter. Pour un peu, je le trouverais plus collant que Talion, et pourtant je n’ai pas tué son frère. Enfin, pas à ma connaissance.
Derrière lui, quelqu’un s’effondre en crachant du sang. Une classe de Prêtre capable de le soigner, sans doute.
Bien, cette fois-ci, je vais l’éliminer du tournoi pour de bon. Il n’a pas l’air de comprendre la différence qu’il y a entre nous.
Alors qu’il me charge, je fais pareil en fonçant dans sa direction. À plusieurs reprises, il relance son attaque où son poing divin brille pour lancer un projectile d’énergie dans ma direction, mais j’esquive sans difficulté. Je peux entendre les bâtiments derrière moi exploser sous l’impact, mais ça ne m’inquiète pas trop.
Korail se met ensuite à rugir en s’arrêtant dans sa charge et un cercle lumineux apparaît au sol autour de lui. Quel va être le miracle maintenant ?
Alors que je jette un couteau de lancer sur lui, un quatrième bras se greffe sous son bras gauche.
Un cinquième apparaît également et sort de l’arrière de son épaule droite, et attrape mon couteau de lancer.
« Foutu mille-pattes. »
Korail ne semble pas apprécier ma remarque et se jette dans ma direction le visage déformé par la colère. Il a l’air d’être deux fois plus rapide maintenant. J’imagine que mon combat contre lui était trop simple.
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Correction : Hastin
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Merci pour le chapitre.
Conclusion de se chapitre toujours finir se que l’on a commencé…