Kumo Desu Ga, Nani Ka ? Chapitre 165.5

Conquête du grand Labyrinthe d’Elro 2

Cinquième jour après être entrés dans le Labyrinthe.
Nous avons fait la moitié du chemin.
Puisque nous sommes un petit groupe et que les statuts de tout le monde sont élevés, nous avons pris la route la plus courte à une vitesse absurde.
Même si j’étais inquiet d’être pris en embuscade par des soldats impériaux sur la route, Basgas-san m’a dit que c’était impossible.
L’empire préfère éviter le Labyrinthe, mais surtout une embuscade dans le Labyrinthe serait inefficace et le danger y serait trop grand.
Dans les dédales du Labyrinthe, quelque chose comme une embuscade est impossible puisqu’il faudrait connaître le chemin que nous prenons pour ça.

C’est pour cela que les monstres sont nos seuls ennemis dans le Labyrinthe.
Les monstres ne sont d’ailleurs plus aussi impressionnants qu’au début.
Même s’il y a de nombreux monstres différents qui utilisent le poison dans la couche supérieure, la plupart des membres du groupe peuvent utiliser « Traitement Magique ».

Puisque de nombreux monstres ont un statut assez bas et même si nous sommes empoisonnés, nous pouvons nous soigner immédiatement. Et pour ça il faudrait se faire toucher et ça n’arrive que très rarement.
Hyrinth-san qui n’arrête pas de se vanter de sa défense impénétrable est devant avec son bouclier, Sensei qui peut se servir de magie est à l’arrière.
De plus, Katia et moi pouvons tous les deux servir d’avant et d’arrière garde. Basgas-san de son côté jauge la situation et bouge en conséquence.
Même si c’est une équipe un peu étrange, on peut dire que le mélange prend.

À part pour une personne.

« Arrêtons-nous un moment. Prenons une pause. »

Tout le monde s’arrête sur mon ordre.
Basgas-san confirme que l’endroit n’est pas dangereux et ouvre ses bagages.
Parmi toutes les personnes qui se détendent, il n’y en a qu’une, Anna qui s’assoit essoufflée.

« Je suis désolée. »

Elle me le chuchote comme si sa voix était sur le point de se briser.
Je secoue ma tête silencieusement et tapote l’épaule d’Anna gentiment.
Anna est une excellente magicienne.
Mais parmi les personnes ici, elle semble être la plus inférieure.
De plus, puisque son statut est concentré sur la magie, ses capacités physiques sont les plus basses.
Si nous ne faisons pas des pauses fréquemment, Anna ne serait pas capable de continuer à nous suivre.

Puisque Sensei est aussi une Elfe qui grandit lentement, ses stats physiques sont basses, mais son corps est renforcé par l’excès de magie.
Même si elle a l’apparence d’une enfant, elle s’en sort bien en combat au corps à corps.

Je me demande si c’est ça la différence entre une Elfe de sang pur et une demi-Elfe ou tout simplement si Sensei est spéciale.
Mais je pense que c’est probablement ma dernière proposition qui est la plus proche de la vérité. Il y a une claire différence pour Anna qui est à bout physiquement et mentalement.

À l’origine, elle a commencé à être sous pression parce qu’elle a la sensation de ralentir tout le monde et il semblerait que ce soit devenu éprouvant mentalement pour elle.
Après tout, c’était peut-être une erreur de l’amener avec nous.
Mais, même si je la laisse comme ça, ça ne change pas que la situation est anxiogène.

Bref, je pense que c’était le mauvais choix de l’emmener.
Du coup, puisque j’ai laissé Anna venir avec nous, je dois prendre mes responsabilités et la surveiller.
Est-ce que les autres le comprennent ? Personne ne me dit rien.
Même si Basgas-san n’y prête pas attention, c’est un professionnel qui guide tout le monde.

Même si le client avance lentement, il ne se plaindra pas.
Mais Katia semble être mécontente de son côté.
Je devrais lui parler directement plus tard.

« Bon, maintenant que nous avons fait la moitié de la route, il faut décider du reste du chemin. »

Basgas-san me dit et je décide de laisser Anna pour un moment.

« Il y a plusieurs routes à partir d’ici. Le chemin dangereux mais court, le chemin relativement facile mais plus long et le chemin dont on ne connaît pas les dangers. C’est la manière la plus simple de les présenter, mais il faut en choisir un. »
« Dans ce cas, le chemin dangereux mais court est risqué à quel point ? »
« Il y a deux types de chemins dans le Grand Labyrinthe d’Elro. Les chemins normaux comme celui où nous sommes et les autres qui sont nommés les grands passages. »

Une fois qu’il a fini sa phrase, il me présente à boire.
Je le remercie.

« À propos des grands passages Ce sont littéralement de plus grands tunnels. Comme de grands couloirs qui n’ont pas de fin. Même si je dis que passer par les grands tunnels est le plus rapide, les grand passages contiennent des monstres forts qui ne sont pas comparables à ceux des petits tunnels. C’est une zone dangereuse où il y a beaucoup de monstres de rang C et parfois même de rang A. »

Rang A.
C’est une menace qui nécessite une armée entière pour y faire face.
Généralement le rang maximum des monstres pouvant être battus par un petit groupe est B.

Les humains sont inférieurs en statut comparés aux monstres.
Pour contrer cela, les compétences sont améliorées sans cesse, il faut former un groupe et ensuite réfléchir à une stratégie puis travailler en équipe.

C’est uniquement comme cela que l’on peut gagner contre des monstres aux statuts supérieurs aux humains.
Mais c’est uniquement possible jusqu’au rang B.
Le rang A fait clairement cette distinction avec les monstres en dessous de ce seuil.

Tout d’abord, le statut est trop haut et il y a d’excellentes compétences qui vont avec et qui peuvent être supérieures à celles des humains.
Il y a aussi des monstres qui ont des compétences particulières uniques à la race, et qui sont généralement un nid à problèmes.

Un exemple pour le rang A et le Drake de haut niveau.
Même si le Drake Blanc que j’ai asservi est presque à ce rang-là, il commence à devenir fort au point de se rapprocher de mon propre niveau.
Si ça continue je pourrais même être surpassé.

« Dans ce cas, quelle est la différence de jours entre le chemin le plus sûr et le plus court ? »
« Et bien, vu notre rythme je dirais 4 jours. »

Je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant.
On dirait que c’est un détour considérable.

« Et le dernier chemin ? »
« Ah, eh bien.. »

Basgas-san hésite à parler pendant quelques instants.
Alors que j’attends la suite, il se frotte la tête et ouvre la bouche.

« Pour être franc c’est la route que j’ai le moins envie d’emprunter. »
« C’est beaucoup trop franc. Est-ce qu’il y a une raison ? »
« C’est le Cauchemar. »
« Quoi ? »
« Cette zone était le territoire du Cauchemar dans le temps. C’est pour cela que nous autres les guides n’approchons jamais de cet endroit. Surtout moi qui l’ai rencontré directement. Si c’est possible je préfère ne pas approcher du tout de cet endroit. »

Le Cauchemar.
Le monstre de rang Mythique dont on m’a parlé il y a quelques jours.
Mais il ne devrait plus être là, pas vrai ?

« D’ailleurs, est-ce que la route est rapide ? »
« Un peu plus longue que le chemin le plus court. Le chemin le plus court est légèrement plus rapide avec une différence d’environ un jour. »
Le chemin dangereux mais rapide, le chemin facile mais long et le chemin mystérieux. »
« Le Cauchemar n’est plus là, pas vrai ? »
« Ah, son corps principal n’est plus là oui. »
« Corps principal ? »

Je penche ma tête sur le côté en écoutant les paroles étranges de Basgas-san.
« Nous les appelons les vestiges du Cauchemar. »
« Les vestiges du Cauchemar ? »
« Ah. Ce sont les monstres qui ont l’apparence du Cauchemar. Même s’ils sont répandus sur une vaste zone de la couche supérieure, beaucoup d’entre eux habitent sur ce chemin-là. »
« Est-ce qu’ils sont forts ? »
« Forts et problématiques. »

Un monstre que Basgas-san définit comme fort et problématique.
Si possible je ne souhaite pas le rencontrer.

« Cependant, ils ont le même comportement que le Cauchemar. Tant que nous ne faisons rien de violent, ils ne nous attaquerons pas. »
« Comment ça ? »

Une voix ahurie sort de ma bouche.
Est-ce que c’est vraiment normal de considérer un monstre avec un comportement pareil comme un monstre ?
Les monstres sont censés attaquer sans se poser de question.

« Cependant, ce monstre répand des fils partout et attaquera dès qu’un fil est coupé. »
« Des fils ? »
« Ah. Maintenant que tu le dis, je n’en ai pas parlé. Le Cauchemar est un monstre araignée. Et ses vestiges en sont aussi. »

Araignée, huh ?

« Les fils invisible sont visqueux et solides au point qu’une fois à l’intérieur tu ne pourras pas t’en échapper facilement. Même si c’est déjà absurde en soit, le monstre en lui-même est pire puisque le corps principal est extrêmement fort. Même si avant il fallait brûler automatiquement les toiles, maintenant il faut juste fuir immédiatement. C’est le monstre le plus dangereux de la couche supérieure. »

C’est un monstre terriblement dangereux.
Tout en se servant des fils pour se protéger, le corps principal est aussi très fort.
Comme si c’était un monstre aussi rusé qu’un homme.
Si possible je ne veux pas le rencontrer.
Du coup ce chemin est rayé de la liste.
Il ne reste plus que le chemin court et dangereux, et le détour facile.

« Tout le monde. Est-ce que nous devons passer par le chemin rapide ou lent ? J’ai envie d’entendre l’opinion de chacun. »

Je demande l’opinion des autres qui se reposent.
Basgas-san me l’a rappelé l’autre jour, mais je ne peux pas choisir une route dangereuse en me basant uniquement sur mon propre jugement.
En plus, je ne peux pas mettre plus de pression sur Anna qui est déjà proche de ses limites.

C’est difficile pour moi de prendre une décision, mais plus nous attendrons et plus la situation dehors évoluera.
Pendant que nous sommes ici, Yuugo est peut-être déjà en train d’attaquer le village des Elfes.

« Je pense que nous devrions prendre le chemin le plus rapide. »

Sensei est la première à parler.
Katia semble d’accord avec elle.

« Mais n’est-ce pas dangereux ? S’il y a plusieurs monstres de rang A, même pour nous se sera difficile de s’en occuper. »
« Ah, dans ce cas détends-toi puisque les monstres de rang A ne sont jamais en groupe. Ce sera toujours un à la fois. »
« Dans ce cas nous pouvons nous en sortir. »

Katia termine avec confiance en entendant les paroles de Basgas-san.

« Mais je pense que nous ne devrions pas prendre de risques. »
Hyrinth-san choisit la route la plus sûre.
Bon, à la base Hyrinth-san ne voulait pas que nous allions dans le village des Elfes.
Et entre le village des Elfes et nous, notre sécurité est probablement plus importante.
Du coup c’est deux contre un.
Basgas-san garde sa neutralité et il ne reste donc qu’Anna et moi.

« Anna qu’en penses-tu ? »
« Vous pouvez ignorer mon opinion. »
« Ce n’est pas prêt d’arriver. Anna, tu es un membre de ce groupe. Donne ton opinion sans retenue. »

Je parle avec Anna fermement.
Anna semble reprendre un peu de sa grâce naturelle et après avoir réfléchi pendant un moment, elle semble avoir pris une décision.

« Prenons la route la plus courte. »
« Est-ce que ça ira ? »

Je lui pose cette question pour savoir si elle peut nous suivre et si tout ira bien pour elle.

« Oui. »

Elle répond fermement à son tour.
Dans ce cas il n’y a plus besoin d’ajouter quelque chose.

« Prenons la route la plus courte. »

Une décision est prise malgré les dangers.

(Correction Kasaya)

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12 thoughts on “Kumo Desu Ga, Nani Ka ? Chapitre 165.5

  1. Merci pour le chapitre.
     » des monstres qui ont des compétences particulières uniques à la race dans le lit  »
    Je pense qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans cette phrase 😉

  2. Merci pour le chapitre.
    PS:Je me demande d’où viennent les réplique de notre kumo-chan et pourquoi elles agissent comme ça…

    1. Merci pour le chapitre.
      De même, je me rappel pas d une quelconque compétence qui pourrait faire ça ? Si c’est nous qui avons la mémoire qui flanche, quelqu’un pour un rappel ?? ^^
      Sinon on l’apprendra certainement plus tard….je l’espère.

      1. Conscience parallèle + les magies qui influe sur l’âme ou les imprononçable des compétence rois. Ça donne déjà deux possibilité et je suis sur que je les ai pas toute remarqué.^^

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