Kumo Desu Ga, Nani Ka ? – Chapitre 300.5.14

 


Chapitre 300.5.14 : Arc du passé 14

Qu’est-ce qu’il y a de pire qu’une apocalypse zombie ?

*

Quand Foddway ouvrit les yeux, il put voir un plafond qu’il ne reconnaissait pas. Les lampes éteintes au plafond ne lui sont pas familières. Bien qu’il se sente léthargique et qu’il ait soif, plus le temps passe et plus il retrouve ses esprits. Grâce à cela, il commence à se rappeler de tout. La souffrance du capitaine qui était malade. Le capitaine qui l’a soudainement attaqué. Après avoir ressenti beaucoup de souffrance, il ne se souvient de rien.

Foddway n’est pas capable de comprendre ce qu’il s’est passé. Le capitaine est quelqu’un en qui il a confiance. Qu’un homme comme lui trahisse Foddway d’une façon aussi maladroite est incompréhensible.

Étrangement, Foddway réussit à calmer ses pensées chaotiques, mais après avoir compris ce qui lui est arrivé, une autre réalisation le frappe. Son corps est allongé dans un lit. Cela n’a rien de particulier. Cependant, le corps de Foddway est attaché avec d’épaisses ceintures. Un grand nombre pour être précise.

« Qu’est-ce que ? »

Foddway est tellement surpris qu’il n’arrive pas à s’empêcher de le dire à voix haute. Foddway est généralement reconnu comme une pointure dans le monde des finances. Une figure importante pour ainsi dire. C’est le genre de personne pour qui il est impensable d’être attachés d’une telle façon. Dans quel genre de situation est-il normal qu’il soit attaché d’une telle façon ? Le premier mot qui lui vient à l’esprit est le mot kidnapping.

Cependant, Foddway rejette le mot aussi vite qu’il est apparu. Même si le capitaine a trahi Foddway et l’a kidnappé, la situation est bien trop étrange. En tournant la tête, le seul membre qu’il peut bouger librement, il regarde autour de lui. Tout ce qu’il voit est de l’équipement médical tout autour de son lit et son bras qui est sous perfusion. En voyant cela, il imagine être dans un hôpital ou quelque chose de similaire. Ce serait bien trop étrange pour un kidnapping.

« Hey ! Est-ce qu’il y a quelqu’un ?! »

En criant, il se rend compte qu’il a soif. En ayant atteint un âge mûr, Foddway ne ressent plus de telles sensations venant de sa gorge. En ayant aussi soif pendant aussi longtemps, il se met à tousser longuement. Peut-être à cause de son cri, il entend des bruits de pas se rapprochant avant que la porte ne s’ouvre vigoureusement. En étant ébloui par la lumière venant du couloir, Foddway plisse les yeux. En même temps et même si la chambre est dans le noir complet, il se rend tout juste compte qu’il voit parfaitement. Foddway se dit qu’il a dû perdre conscience pendant un temps considérable.

« Êtes-vous réveillé ? »

Alors qu’il tourne à nouveau son attention vers la personne dans le couloir, il est étonné de voir quelqu’un de différent de ce qu’il pensait voir. Foddway pensait voir une infirmière ou un docteur, mais la personne qui vient d’entrer est un officier de police.

« Un policier ? »

La question sort automatiquement de sa bouche. En entendant sa voix, l’officier de police semble choqué. En voyant cette réaction, l’irritation de Foddway augmente. Se retrouver attaché en se réveillant, il veut se plaindre de ce traitement, donc il ne compte pas se retenir.

« Qu’est-ce que tout ça signifie ? Vous êtes sûrement au courant de qui vous traitez comme ça ? »

En réponse à ses paroles, le policier accuse visiblement le coup. En se disant que cette personne est au courant de qui il est, Foddway fait une demande qu’il assume comme naturel.

« Dépêchez-vous et relâchez-moi. »

Cependant, en réponse à sa demande de le libérer, le policier ne lui obéit pas.

« Je, je vais appeler quelqu’un ! »

En criant cela, le policier sort en courant avant que Foddway ne puisse répondre.

*

« Combien de doigts voyez-vous ? »

Combien de temps cela fait-il depuis le départ du policier ? Foddway n’a pas la possibilité de le savoir puisqu’il n’y a pas d’horloge dans la chambre, mais son corps est toujours attaché. Il pense donc que cela fait un temps bien trop long. Ensuite, quand quelqu’un a fini par venir, il ne s’agissait pas du policier, mais de sept personnes pour remplir la chambre.
L’un d’eux semble être un docteur et fait passer un examen médical à Foddway. Personne ne l’a encore détaché.

« Trois. »

Malgré sa colère, il a répondu au docteur. Au début, Foddway a demandé à ce qu’il soit libéré de ses entraves et qu’on lui donne une explication sur la situation, mais il n’a reçu comme réponse vague que « selon le résultat de l’évaluation de sécurité, les entraves seront retirées ». Foddway n’aime pas être traité comme une personne dangereuse. Cependant, les personnes autour de lui ont des expressions très sérieuses ce qui donne une ambiance pesante. En décidant qu’il serait plus sage de ne pas se plaindre pour l’instant, Foddway ravale ses plaintes et fait ce que lui demande le docteur.

« Excusez-moi. Pourriez-vous ouvrir votre bouche ? »
« Bien sûr. »

Foddway ouvre sa bouche comme on lui demande. Le docteur s’approche pour regarder, mais il a la sensation que quelque chose ne va pas. Normalement un docteur regarde dans la bouche pour voir l’état de la gorge, non ? Cependant, ce que le docteur regarde n’est autre que ses dents. En plus de cela, ce n’est pas seulement le docteur qui regarde. Les six autres regardent aussi dans sa bouche.

« Cela suffit probablement ? »

En se sentant mal à l’aise, Foddway ferme la bouche.

« Ah, bien sûr. »

Le docteur répond de façon évasive.

« Alors ? Est-ce que vous comprenez quelque chose ? »

Foddway demande cela sans cacher sa frustration. L’examen médical était suffisamment simple. Plutôt que de confirmer sa santé, il semble que c’était plus important de vérifier son état de conscience. Bien qu’il se soit réveillé depuis peu, du point de vue de Foddway qui est parfaitement conscient, il a l’impression que les tests sont ridicules.

« Monsieur Foddway, votre capacité de raisonnement est normale.
« C’est plutôt évident. »

Foddway crache cela avec impatience et irritation.

« Ce n’est pas une évidence. »

Cependant, la voix qu’il entend en réponse est bien trop sérieuse pour qu’il l’ignore. Parmi les personnes rassemblées ici avec le docteur, c’est un homme qui semble avoir le plus haut rang dans ce groupe qui lui répond.

« Vous êtes le seul cas d’une personne retrouvant la conscience, ou plutôt revenant à une conscience normale. Vous êtes la seule personne à être encore saine d’esprit après avoir été infectée par un vampire. »

L’homme déclare cela froidement.

« Huh? »

Foddway ne peut pas s’empêcher de répondre stupidement à ce qu’il vient d’entendre.


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Correction : Gobles

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